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    Net et clair. 

    Le résultat du sondage de dimanche ne laisse aucun doute : 

    vous avez été nombreux à souhaiter que je continue à afficher les prix 

    dans mes reportages quand c'est possible.

     

    Je vous ai entendu !


    2 commentaires
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    ... que pensez-vous du fait que j'indique les prix des plantes ou autres 

    quand je visite les jardineries, les pépinières, magasins de déco... ?

     

     

    Il arrive souvent que, lorsque je publie un article que je qualifie d'informatif, je ressente une certaine irritation de la part de pépiniéristes, de certains lecteurs qui trouvent que je promeus ces enseignes au détriment d'autres. Je ne dirais pas au détriment des petits pépiniéristes car quand je l'ai fait pour Epimedium à Bruges ou pour De Goede Aarde, il s'agissait eux-mêmes de "petits pépiniéristes".

    Il ne faut pas oublier qu'on est ici sur un blog et pas sur un site d'information. L'avantage du blogueur est qu'il a une liberté d'écrire ce qu'il veut, de montrer ce qu'il désire. Pour ma part, tout en collant à la vérité, j'ai toujours agi en essayant de me mettre à la place du lecteur : que veut-il voir ? Juste des photos qui donnent envie ? Des commentaires dithyrambiques et complaisants, toujours sur les mêmes pépiniéristes ?

    Un jour, un monsieur bien connu du monde du jardinage est venu laisser un commentaire sur mon blog (le seul qu'il ait laissé d'ailleurs) en me reprochant de faire du "télé-achat" ! Je l'ai pris avec humour mais ce qu'il n'a pas compris, c'est que c'était une réponse à une demande et que c'est aussi, entre autres, ce qui a fait le succès du blog. Moi, quand je vois de jolies choses ou des plantes qui m'intéressent, j'aime savoir si je peux me les permettre sinon, il y a une sorte de frustration qui s'installe. On n'est pas tous dotés de salaires qui permettent de ne pas regarder aux prix hélas.

     

    Dites-moi...

     

     

    Dites-moi...     Dites-moi...

     

    Quand les critiques fusent, je me pose une question importante : est-ce que je fais du tort à quelqu'un en affichant les prix ? 

    Ma réponse est non. Il est clair que la différence de prix pratiqués entre la France et la Belgique est une réalité. Hormis l'un ou l'autre lecteur, qui va faire des centaines de kilomètres pour venir chercher une plante qui coûte 3 euros moins cher en Belgique ? Pas grand monde en fin de compte. Pas de quoi déstabiliser la comptabilité d'un petit indépendant. 

    Râler sur le blogueur n'aidera pas. Il ne faut pas non plus nous accorder une importance démesurée. Ce n'est pas nous qui faisons la pluie et le beau temps dans ce monde fleuri.J'estime qu'un pépiniériste pour s'en sortir doit se démarquer avec un choix de plantes bien spécifiques, un accueil chaleureux, une mise en valeur de sa marchandise : toutes des bonnes raisons d'aller chez lui plutôt qu'à Outsiplou pour un euro moins cher. J'ai le plus grand respect pour ceux et celles qui innovent avec un produit nouveau comme Tonnerre d'Engrais par exemple, ou encore avec des obtentions maison pour lesquelles on est prêts à faire toutes les folies.

    Par contre, ça donne matière à réflexion. Les clients sont en droit de se poser la question de savoir à quoi correspond cette différence de prix. Pourquoi ici on trouve encore des objets en zinc pour trois sous alors qu'en France, ils sont hors de prix ? Pourquoi une plante est beaucoup moins chère à Beervelde qu'à Chantilly ?

     

    Dites-moi...     Dites-moi...

    Parfois du simple au double sur les mêmes articles

     

    Et je ne prends même pas des exemples avec des articles de nos grandes jardineries où l'on va me dire que la qualité est au plus bas, que les plantes souffrent et ne tiendront pas (ça, c'est pas sûr). Non, je pense plutôt à nos pépiniéristes spécialisés comme Daniëlle Montbaliu avec ses vivaces, Jan De Busschere avec ses sauges, Tinneke avec ses graminées ou encore à Dirk Staels avec ses hydrangeas. Qu'est-ce qui fait que les prix sont si bas chez eux et chez d'autres que j'aurais pu également mentionner ? Oubliez les taxes, on est ici dans l'un des pays les plus taxés d'Europe. On cite souvent la productivité. Il y a de ça, probablement plus au niveau des jardineries mais aussi chez ceux cités plus haut qui ne comptent pas leurs heures. Et puis, il y a une concurrence ici, qui fait qu'il est impossible de vendre trop cher sous peine d'être boudé par le client (le Belge est-il plus regardant et plus pingre ?)
    Je me souviens d'une amie pépiniériste qui participait pour la première fois à une fête des plantes et à qui d'autres exposants sont venus lui dire qu'elle vendait trop bon marché et qu'elle devrait augmenter ses prix ! Elle n'en a rien fait et heureusement pour nous. Mais voyez comment ça fonctionne...

    Un ami pépiniériste, flamand m'a écrit l'autre jour en me demandant si les pépiniéristes français roulaient tous en Rolls Royce ou en Bentley ! En voilà un qui a un sacré sens de l'humour !

    Ceci dit, il ne s'agit pas de faire une petite guéguerre France-Belgique sur les prix car il y a encore des gens comme Stéphane Decriem (asters) et Jérôme Legrand (plantes aquatiques) qui restent bien raisonnables.

    Vous allez peut-être me dire : tiens, tu n'as pas parlé de rosiers. Parce que là, les différences sont moindres entre rosiéristes. J'ai bien dit "rosiéristes" car il y aura toujours un 'tuincentrum" pour casser les prix. La grosse différence, c'est que vous n'aurez pas droit aux conseils avisés de l'expert en la matière.

    Bref, on en revient à ma question de départ : voulez-vous que je continue à mentionner les prix lorsque je visite des commerçants ?

    Je vous propose d'aller voter sur le petit sondage qui se trouve tout en haut, dans la colonne gauche du blog (ou bien ici) et de justifier votre réponse dans les commentaires.

    Bon dimanche !

    Isabelle

     


    75 commentaires
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    ... comment parvenez-vous à jongler entre boulot, tâches ménagères, enfants et jardinage ?

    Combien de temps arrivez-vous à garder pour le jardin par jour ?

     

     

    C'est la question qu'on me pose le plus souvent :"Mais comment fais-tu ? Pour assumer toutes tes passions tout en travaillant ?"

     

    Dites-moi...

     

    Je vais tâcher d'y répondre de façon plus complète cette fois.

    Il faut tout d'abord que vous sachiez que même si je ne m'ennuyais jamais avant, des tragédies familiales m'ont fait voir la vie autrement depuis 7 ans.

    J'ai réalisé combien la vie pouvait être courte. Qu'il ne fallait pas attendre d'être retraitée pour profiter car, parfois, la maladie peut arriver bien avant.

    Donc depuis ce moment-là, je vis à 200 à l'heure.

    Je mets de côté les "futilités" comme les tâches ménagères que je réduis au minimum du supportable selon mes critères. Faites les poussières aujourd'hui et dans une semaine, vous ne verrez plus la place... Bon, j'aime quand tout est nickel mais je ne passerais pas ma vie à ranger, certainement pas. Il y a tellement mieux à faire !

    Je passe beaucoup plus de temps à nettoyer le jardin que l'intérieur de la maison !

    Mes enfants sont maintenant des adultes et requièrent beaucoup moins d'attention qu'à l'époque où l'on courait tous les tatamis d'Europe. A cette époque, je consacrais beaucoup moins de temps au jardin. Quand ils étaient plus jeunes, la priorité, c'était eux. On n'hésitait pas à les conduire tous les jours à l'école à 30 minutes de la maison pour qu'ils puissent suivre un sport-études. Puis, il y avait les entraînements plusieurs soirs par semaine à plus d'une heure de la maison. Une époque où l'on passait la majeure partie de notre temps en voiture !

    Je travaille comme professeur de néerlandais dans 5 écoles à raison de 16 heures par semaine (je me garde le vendredi pour les fêtes des plantes). Même si une fois en classe, l'envie de transmettre est toujours là, je vais vous avouer que je suis très déçue des conditions de travail qui ne sont plus aussi agréables qu'avant. Les collègues sont toujours aussi sympas mais beaucoup trop d'élèves ne sont plus aussi respectueux qu'avant. Beaucoup d'entre eux ne bénéficient plus d'une éducation de qualité où l'on met l'accent sur les valeurs importantes mais pire, certains parents les confortent dans la paresse et la grossièreté. Heureusement, tous ne sont pas concernés mais essayer d'inculquer à l'école des codes de conduite inexistants à la maison, ça pompe beaucoup d'énergie.

     

    Dites-moi...

     

    Heureusement, j'ai ce que j'appelle "mon deuxième job".

    En 2014, quand Didier Willery m'a demandé d'écrire un livre sur les roses de mon jardin pour Ulmer, je n'imaginais pas que je mettais un doigt dans l'engrenage dévorant du monde de l'écriture. Si j'avais toujours eu envie d'écrire un jour un livre qui serait le prolongement de mon blog, je ne m'étais pas fixé de timing et ce premier livre m'obligea à prendre le taureau par les cornes et à réaliser ce qui n'était encore qu'un projet lointain. Une fois "Roses" achevé, je me mettais déjà au travail pour le suivant qui me paraissait comme une évidence ("Des Compagnes pour mes Roses"). Le troisième sur les bouquets me tenait aussi très à coeur : j'avais très envie de susciter l'envie de créer du beau auprès de mes lecteurs et je pense y être arrivée chez beaucoup d'entre eux.

     

    Dites-moi...

     

    Cet été, je vais travailler sérieusement sur le prochain qui sera celui que j'ai toujours eu envie de faire publier et qui raconte l'histoire de mon jardin, mes coups de coeur, mes plantes fétiches, la déco... Bref, tout ce que j'aime et que je relate depuis plus de 10 ans sur le blog. Je suis déjà très enthousiaste comme pour les précédents et c'est bon signe. Je me régale déjà de tout ce que je vais partager avec vous dans ce prochain ouvrage pour lequel je vais prendre un peu plus de temps (j'aimerais qu'il sorte pour Noël 2018).

    Pour "Les Bouquets d'Isabelle", je me suis beaucoup investie au niveau de la promotion allant d'une fête des plantes à l'autre, à la rencontre de mes lecteurs. C'est ainsi qu'on a pu me voir à Enghien, Woluwé St lambert, La Feuillerie, Aywiers, Beervelde, Chantilly, Doullens, Lesdain, Gerberoy, Hex, Chaalis et Malmédy.

     

    Dites-moi...

     

    Pendant toute cette période, j'ai tenu à continuer d'entretenir mon blog au quotidien. Certains articles - surtout ceux consacrés au fêtes des plantes - m'ont pris un temps fou mais cela en valait la peine. 

    Il y a eu aussi la roseraie de Warren qui a beaucoup occupé mes esprits et mon temps.

     

    Dites-moi...

    Photo prise ce vendredi

     

     

    J'ai eu beaucoup de chance d'avoir eu la forme durant toute cette période, j'en suis consciente mais je vais vous avouer qu'à certains moments, j'ai aussi eu de gros coups de pompe. Dans ces moments-là, je me disais que j'avais été un peu trop présomptueuse en disant oui à tout, en répondant à chaque invitation. Heureusement, Bruno était là pour me soutenir et m'aider en m'allégeant les tâches ménagères. Sans son aide, je ne serais pas parvenue à gérer tout cela car oui, je m'en étais mise par-dessus la tête.

    Ce qui me tient debout, c'est la détermination. Quand je veux quelque chose très fort, j'y mets les moyens au risque de me retrouver sur les rotules ensuite.

    Et ce qui me booste, ce sont vos sourires, vos encouragements sur le blog ou en vrai quand on se rencontre. Ce sont tous les échanges sympathiques et intéressants que l'on peut avoir via ce monde fleuri.

    Cette dernière semaine de travail, j'ai vraiment ressenti une grande fatigue au point de devoir ouvrir la vitre de la voiture pour ne pas m'endormir... Ca, c'est le signe qu'il était temps que je me pose enfin.

    Ces derniers jours, j'ai reçu pas mal d'invitations à aller vous rendre visite aux quatre coins de France et de Belgique et je vous en remercie sincèrement mais je vais rester dans mes pénates et souffler tout simplement durant ces deux mois. Enfin, je ne resterai pas à rien faire, non. D'ailleurs, je me suis faite une "petite" liste que voici :

     

    Dites-moi...

     

     

    Je vous souhaite à toutes et tous un excellent été durant lequel je continuerai de publier chaque matin. Et chaque dimanche, vous me retrouverez dans "Les vacances d'Isabelle" où vous verrez si j'ai tenu toutes mes bonnes résolutions !

    Bisous,

    Isabelle

     

     

     


    28 commentaires
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    ...utilisez-vous beaucoup de plantes annuelles au jardin ?

    Achetées en godets ou bien semées par vous-même ?

    Pour quelle utilisation?

    Quelles sont les variétés que vous conseillerez ?

     

     

    Je lis souvent beaucoup de jardiniers qui excluent les annuelles de leur jardin en justifiant par le fait qu'il faille investir pour une plante qui ne réapparaîtra pas l'année suivante contrairement aux vivaces. Le coût n'est pas la seule raison évoquée : on me parle aussi du travail occasionné par tous les soins qu'il faut leur apporter surtout en arrosages.

    Personnellement, je trouve ces "défauts" bien maigres par rapport à tous les avantages qu'apportent les annuelles au jardin.

    - Elles fleurissent sur une très longue période. La plupart seront en fleurs d'avril aux premières gelées. Aucune vivace ne peut en faire autant.

    - Elles sont à leur apogée quand les roses ont fini de fleurir et permettent ainsi d'égayer le jardin à une période où celui-ci montre des signes de fatigue.

    - Issues de nos propres semis, et encore plus si elles proviennent du Seeds of Love, elles peuvent être produites en grande quantité pour un coût dérisoire.

    - Et une fois encore (j'ai l'impression de me répéter), rien ne donne plus de satisfaction que d'obtenir une plante en partant de la graine.

     

    Voici un tout petit échantillon des annuelles qui animent mon jardin en ce moment :

     

    Il y a tout d'abord les annuelles achetées toutes jeunes (je vous rappelle : De Nachtwaker est la meilleure adresse) et puis nourries au 20/20/20 chaque semaine.

     

    A la fenêtre de ma cuisine, j'ai une "bête" jardinière composée tout simplement de Pelargonium car à cet endroit, cachés derrière mon massif de roses, il me faut

    uniquement quelque chose qui soit érigé et fasse une masse de couleurs.

     

    Dites-moi...

     

    Par contre, à une autre fenêtre, j'ai varié un peu plus avec des Nemesia, des Callibrachoa, des Salvia et un petit Pelargonium tout tendre. J'y ai ajouté deux belles touffes de Gillia tricolor (j'en sème maintenant tous les ans) qui retombent langoureusement du bac.

     

     Dites-moi...

     

     

     

    Les incontournables Surfinia pour paniers suspendus :

     

    Dites-moi...

     

     

     

    Idem avec les bégonias :

     

    Dites-moi...

     

     

    Dites-moi...

     

    Cette année, je m'éclate à remplir toutes sortes de cageots.

     

    Dites-moi...

     

     

    Il y a tellement de choix d'annuelles qu'on ne sait où donner de la tête mais l'art

    réside dans l'art de les marier ensemble.

     

    Dites-moi...          Dites-moi...

     

     

     

    Ma petite collection de Pelargonium s'est bien enrichie grâce à la Pépinière de la Prêle et m'apporte beaucoup de bonheur.

     

    Dites-moi...

     

    P. 'Concolor Lace' 

     

     

    Dites-moi...     Dites-moi...

                                                         P. Pagode                                                                              P. Firework Pink

     

     

    Pavots rhoeas et pois de senteur, des must au jardin :

     

    Dites-moi...            Dites-moi...

     

     

    Dites-moi...

     

     

    Mes chouchous, issus de graines du SOL de ces dernières années :

     

    Dites-moi...            Dites-moi...

                                                                  Nicotiana 'Deep Purple'                                                         Malva sylvestris 'Mauritanica'

     

     

    Dites-moi...

    Browallia americana

     

     

    Dites-moi...

     

    Cerinthe purpurescens 

     

     

    Dites-moi...         Dites-moi...

    Nicotiana Lime Green qui virent parfois au blanc

     

     

    Dites-moi...

    Asperula orientalis

     

     

    Chaque année, j'en teste de nouvelles et ça m'amuse énormément.

    Cette année, je découvre la délicatesse de 

     

    Dites-moi...

     Silene coeli rose 'Angel Blue'

     

     

    Il y a celles que l'on cultive uniquement pour le feuillage,

     

    Dites-moi...

    Perilla frutescens 

     

     

    ou pour les bouquets.

     

    Dites-moi...

    Amaranthus viridis 'Green Cascade'

     

     

    Je m'amuse beaucoup aussi à créer de belles harmonies de couleurs, notamment avec les Consolida ajacis.

     

    Dites-moi...

     

    Je suis tellement "raide dingue" des annuelles que j'en ai repiquées d'en deux cageots au pied de mon studio photo.

    Un joyeux fouillis ! Une espèce de mini-prairie d'annuelles ! J'adore et j'ai hâte de

    toutes les découvrir en fleurs durant cet été.

     

    Dites-moi...

     

     


    18 commentaires
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    ... quelles sont les bestioles qui vous ennuient le plus en cette fin de printemps ?

    Quels sont les dégâts occasionnés ?

    Comment s'en débarrasser ?

     

    Ici, depuis une semaine, ce sont les meligethes qui envahissent bon nombre de fleurs mais surtout les roses et au vu des photos publiées sur Facebook, je ne crois pas être la seule à en souffrir.

    Le cauchemar du photographe !!! Et on a beau secouer la fleur comme disait Patou, ou souffler dessus, il en reste toujours.

     

    Dites-moi...     Dites-moi...

    Je souffle, je souffle,... il en reste toujours au moins un !

     

    Pour les photos de roses, je suis du style perfectionniste : je n'aime pas voir une feuille brunie ou tâchée, je n'aime pas non plus y voir une mouche. Je suis moins restrictive avec les abeilles ou les syrphes que je trouve très beaux.

    Alors, en ce moment, ces bébêtes rendent ma tâche bien compliquée.

     

    Dites-moi...     Dites-moi...

     

    Grrrr...

     

    Dites-moi...

     

     

     

    L'an passé, je lisais déjà sur le net bon nombre d'amis qui en étaient infectés et je me disais : ouf, pas ici. Ben zut ! Personne n'est épargné cette année.

    J'ai lu que les meligethes apparaissaient là où il y a des champs de colza (pas spécialement ici) dont ils se nourrissent du pollen des boutons floraux.

    Eh bien, ils font pareil avec les roses !

    Vous vous souvenez, il y a quelque temps, quand on faisait le bilan des gelées tardives et qu'on évoquait les boutons floraux abîmés, grignotés ? Eh bien, il n'y avait pas que le gel à mettre en cause,  nos petites terreurs noires y étaient aussi pour quelque chose !

     

    Dites-moi...

     

    Dites-moi...

     

     

    A la Roseraie aussi... pffff...

     

    Dites-moi...

     

     

    Lu sur le net :

    Les adultes déposent leurs œufs dans des boutons floraux. Une fois sorties, les larves se nourrissent de pollen sans provoquer de dégâts significatifs. Elles quittent les fleurs après trois à quatre semaines et se nymphosent dans le sol.

    L’adulte apparaît peu de temps après (en général en juin) et s’alimente sur les fleurs environnantes.

    En consommant le pollen, les adultes détruisent les petits boutons floraux et perforent les plus gros. Les boutons attaqués se dessèchent puis tombent, seul le pédoncule reste.

    Ponctuellement les attaques peuvent être très préjudiciables en empêchant la plante de fleurir. Après éclosion des boutons, les méligèthes consomment le pollen libéré et les dégâts sont en général négligeables.

     

    Dites-moi...

     

    Auquel cas, il vous viendrait l'idée de traiter, sachez que :

    Certains traitements peuvent se révéler peu efficaces à cause de:

    • une « dilution » de l’insecticide sur la végétation, due à la forte croissance des plantes (utiliser au moins 200 l/ha de bouillie)

    • une recolonisation importante par arrivée massive de nouveaux individus

    • la résistance des méligèthes aux pyrèthres. Dans ce cas, ne pas utiliser de pyrèthres

    Dès l’éclosion des premiers boutons, le traitement devient inutile.

     

    Si vous avez plus d'information ou si vous avez trouvé un traitement bio efficace, je suis preneuse.

     

    Autres bébêtes à faire des leurs(si, si, j'ai vérifié, c'est le pluriel de "faire des siennes" et ça se dit !) : les pucerons noirs !

    Ils adorent en ce moment les dahlias, les clématites, les marguerites et aussi certaines ombellifères.

     

    Dites-moi...     Dites-moi...

     

     

    Savon noir dilué dans de l'eau, c' est ce que j'utilise et vous, vous avez mieux ?


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