-
Par IsabelleOlikier le 18 Septembre 2023 à 07:08
En mai, dans le massif qui se trouve de l'autre côté du mur quand on regarde la façade depuis la rue,
tout était encore bien vert et ne posait aucun problème.
Début juin, les roses ont fleuri abondamment.
C'est à partir de la mi-juin que ça s'est compliqué avec des températures élevées
et une sécheresse à faire pleurer.
Jamais je ne photographie des plantes en souffrance car j'ai déjà beaucoup de peine pour elles et puis,
vous aimez vous, quand on vous immortalise avec votre plus mauvaise mine ?
Cependant, on peut s'imaginer en scrutant le fond de cette photo que tout n'était déjà plus tout "rose" :
Le bouquet sur la droite détourne l'attention ainsi que les phlox du massif sur la gauche mais
au fond, c'était un peu la cata (photo datant de la mi-juillet).
C'est en fait l'endroit du jardin qui souffre le plus en période de sécheresse.
Autrefois, il y avait une haie de conifères et malgré des apports de compost réguliers,
on n'est jamais vraiment parvenus à retrouver une terre suffisamment riche.
A cela, il faut aussi ajouter que sur la gauche, l'Acer griseum a grandi et
que ses racines doivent pomper pas mal.
Cet été, j'ai donc pris la décision de faire quelques petits changements dès que les températures
redescendraient un peu et qu'il ferait moins sec.
J'ai commencé par éliminer (supprimer carrément ou replanter ailleurs dans le jardin mais
pas donner ni planter à la Roseraie à cause du risque de racines d'égopodes dans les touffes)
toutes les plantes qui supportent mal la sécheresse, à savoir :
les Phlox paniculata, le Leucosceptrum japonicum,
tous les géraniums (surtout les phaeum qui envahissaient tout), l'Aster 'Ezo Murazaki'.
Voici ce que j'ai gardé : les rosiers, l'Hydrangea paniculata, les clématites,
Allium siculum, Thalictrum 'Anne' et aquilegifolium, Phlomis 'Amazone',
Aster cordifolius 'Blütenregen', Sedum 'Touchdown' que j'ai déplacé plus au soleil,
Aster 'Treffpunkt', Sanguisorba 'Burgundy', Melica uniflora, Stachys byzantina,
Phytolacca americana (parce que je n'ai pas d'autre bon endroit pour le planter).
En déterrant tout ce petit monde, j'en ai profité pour retourner de grosses mottes de terre et enlever
un maximum de racines d'égopodes.
L'éradiquer, faut pas rêver... Et ne venez pas me parler de la version panachée,
c'est comme si c'était une autre plante !
Seuls ceux qui ont de l'égopode dans leurs massifs peuvent comprendre et
acquiescer au fait que c'est la pire peste de toutes.
Une fois ce triage terminé, j'ai apporté à tout le massif une bonne dose de compost et de Secret Vert
que j'ai mélangé à la terre.
J'ai tout placé et puis, j'ai pris note du nouveau plan dans mon carnet avant de planter et d'arroser copieusement.
Maintenant, ce qui va vous intéresser le plus... Que planter ?
Tout d'abord, des euphorbes. J'adore ces plantes avec leur floraison vert acide au printemps
qui se marie si bien aux tulipes et j'adore leur belle présence durant tout le reste de l'année ou presque.
A la Roseraie, j'ai de la chance, elles se ressèment régulièrement dans le gravier du parking.
J'en ai récupéré 9 que j'ai à chaque fois mis en godets pour qu'elles s'enracinent bien avant leur plantation ici.
Ce sont des Euphorbia characias.
Mais j'ai aussi planté en bordure des Euphorbia stricta 'Golden Foam' dont j'ai réussi le semis ce printemps.
J'ai aussi planté des Ballota pseudodictamnus réussies par bouturage.
Ensuite, il y a pas mal d'échinacées : des E. pallida, des E. purpurea rouge orangé de Marie-Claude (Seeds of Love) et
qui pour certaines m'ont donné un joli rose et aussi une E. 'Green Twister'.
Tout de manière très économique, via le semis.
Il fallait aussi des graminées : j'ai mis 4 Stipa 'Ichu'. On verra s'ils se plaisent aussi bien ici qu'à la Roseraie.
Il y a aussi un Erysimum 'Bowles Mauve', des Veronica longifolia 'Pink Shades',
un Elsholtzia stauntonii, des Agastache 'Globe Trotter',
des Salvia 'Shangri-La', nouveauté issue de graines,
curieuse de les voir en fleurs pour la première fois.
J'ai aussi choisi quelques asters pour qui un sol sec n'est pas un gros problème : 'Mrs Franny', 'Jardin d'Ailleurs'.
Pour le printemps, des Lunaria annua 'Alba' et pas mal de digitales dans le fond (Pink Gin, Candy Mountain, mertonensis, The Shirley).
Enfin, ci et là, j'ai intercalé des bulbes d'Allium 'Purple Sensation'.
Les grands pots vides seront bientôt remplis de tulipes et je les enterrerai pour qu'on ne les remarque pas.
Pourquoi en pots ? Pour éviter qu'ils ne soient dévorés par des campagnols et aussi
pour les déterrer plus facilement quand j'irai les replanter, après floraison, à la Roseraie.
Mon plus gros soucis sera, dès le début du printemps, d'éliminer chaque nouvelle apparition d'égopode
pour éviter que les jeunes plants ne soient étouffés.
J'aimerais beaucoup retravailler chaque massif mais vu le temps et l'énergie que ça prend,
pour cet automne, ce sera le seul.
27 commentaires
-
Par IsabelleOlikier le 13 Septembre 2023 à 04:30
L'une des plantes phares de la Roseraie mais on ne la remarque même plus
tellement elle est omniprésente, c'est l'Erigeron annuus.
Ici, ils se ressèment à foison. Pas un seul massif en est dépourvu.
C'est une annuelle que certains considèreront comme envahissantes (j'en arrache des dizaines à différentes périodes)
mais c'est elle qui apporte le petit plus, celle qui rend les compositions parfaites,
un peu à la manière du gypsophile dans un bouquet.
L'avantage de cette floraison tardive, c'est aussi que l'érigéron va masquer les imperfections des feuillages qui montrent des signes de fatigue.
Le truc pour le voir fleurir encore plus longtemps que le printemps et la moitié de l'été,
c'est de le tailler de moitié vers la fin juillet.
Il va alors se ramifier et repartir de plus belle
en vagues de fleurs jusqu'aux gelées.
Il sera alors le compagnon parfait pour les dahlias.
23 commentaires
-
Par IsabelleOlikier le 4 Septembre 2023 à 07:13
... le jardinier.
C'est certain mais il est tellement agréable de pouvoir travailler dans des vêtements confortables et sympas.
Après être passée aux pantalons de travail de chez Lidl l'an passé (j'usais des jeans à tours de bras jusqu'alors),
il me manquait quelques t-shirts pour l'été pas trop salissants, 100% coton pour un confort maximum et avec une coupe femme.
L'an passé, j'en avais acheté un premier chez Amazon et je le trouvais tellement confortable que j'en ai pris un pour chaque jour de la semaine
(un peu comme les culottes de petite fille avec les jours de la semaine dessus) car depuis que je suis retraitée,
j'ai un job 7 jours sur 7 !
Il y a peu, je vous avais montré celui-ci :
Voici les autres :
Mon préféré :
22 commentaires
-
Par IsabelleOlikier le 2 Août 2023 à 04:07
Je n'ai jamais cultivé de gazanias au jardin parce que je n'ai toujours rencontré que des coloris bien criards.
J'étais donc bien étonnée ce printemps quand j'ai vu que Promesse de Fleurs en proposait des roses en mini-mottes et qui plus est, de petite taille.
Je décidai donc de tenter le coup pour mes deux jardinières aux rebords des fenêtres de la cuisine et de la salle à manger.
Ces jardinières, je les ai depuis très longtemps. Elles sont en zinc noir et je les adore mais elles sont en fin de vie, rouillant à certains endroits,
à en perdre carrément de gros morceaux. C'est ainsi que celle de la cuisine m'a lâchée...
Je l'ai remplacée provisoirement (en attendant d'en trouver de nouvelles) par une jardinière que Bruno avait un jour trouvé sur un dépôt sauvage.
Elle a pratiquement la même dimension mais est en terre cuite et très lourde.
J'ai donc planté 3 gazanias dans celle-là et 2 (ils étaient vendus par 5) dans une en zinc. Toutes les deux sont exposées de la même manière, à l'est.
Les gazanias plantés dans la jardinière en terre cuite sont beaucoup plus trapus et avancés que les autres. Probablement que la chaleur générée par la terre cuite
favorise le développement de ce genre de plante qui au départ, était, je le rappelle, une mini-motte.
Dans la jardinière en terre cuite :
Dans la jardinière en zinc :
Ici, il y a deux gazanias à chaque extrémité, avec deux callibrachoas à côté et au milieu,
un Erigeron karvinskianus squatté par un Claytonia sibirica.
Pas prévu mais ça m'apprend que les claytonias pourraient être intéressants en jardinières.
A voir la longueur de leur floraison dans ces conditions...
Ci-dessous, on remarque que le gazania est moins dense que plus haut. A suivre pour la suite...
Ces gazanias sont donc hyper intéressants pour ce type de contenant.
Juste un seul souci : comme pour les osteospermums, leurs fleurs restent fermées si le soleil ne se montre pas.
Pour revenir aux jardinières, après avoir cherché partout sur le net et après avoir même bravé les zombies dans les allées de Floralux qui offre pourtant le meilleur choix en
matière de contenants, impossible de trouver autre chose que du plastique. Plus ou moins rigide selon l'argent que vous y consacré mais ça reste du plastique,
à mon plus grand regret. C'est vrai que ça fait moins fake que le plastique d'autrefois mais je crois que je regretterai à jamais le zinc.
Sur le site de promesse de Fleurs, on annonce les gazanias comme "vivaces frileuses". Je pense donc rentrer les jardinières telles qu'elles dans l'atelier où elles seront
hors gel et ne presque pas les arroser, un peu comme on le fait pour les pelargoniums. Qu'en pensez-vous ?
16 commentaires
-
Par IsabelleOlikier le 19 Juillet 2023 à 06:07
Je ne la rencontre jamais sur les autres blogs, ni dans les magazines.
Pourtant cette annuelle est devenue chez moi, depuis pas mal d'années, incontournable.
De culture très facile. On peut semer en caissettes en mars puis repiquer
ou bien, plus simple, la semer directement en pots.
Gilia tricolor 'Felicitas Mix'
6 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique