•  

     

    Les bons conseils de Daniel : les limaces

     

    Rappel : cliquez sur l'image pour écouter Daniel.

     

    Les bons conseils de Daniel : Les limaces (Mai 2013)

     

    En ce moment ici, ce n’est pas un temps de canard mais un « bon temps de limaces » !

    Aujourd’hui, nous avons un produit écologique, respectueux de la nature, respectueux de vos animaux de compagnie, des oiseaux qui pourraient consommer une limace atteinte par ce produit. Ca peut aussi bien entendu respecter les hérissons qui sont de gros prédateurs de limaces dans nos jardins. C’est entre autres la raison pour laquelle il est toujours intéressant d’avoir, de proposer à ces hérissons un petit habitat : je pense simplement à un tas de branches, avec une vieille brouette retournée par-dessus. Ils adorent ça ! Ce produit, c’est les petits granulés bleus à base de ferramol, du phosphate de fer. Vous trouverez ce produit partout sous le nom « Escar-Go ». Le principe, c’est qu’ils se gavent de ce produit et n’ont plus faim. Ca va bloquer l’émission de leur mucus. Les limaces vont alors se diriger vers une cachette pour mourir et vous ne trouverez pas des limaces mortes partout comme c’était le cas avec d’autres produits autrefois

    Le truc, c’est de ne pas en utiliser beaucoup. Vous les lancez à la volée sur votre potager, sur vos massifs (notamment sur les hostas). Un tout petit peu mais chaque jour et quand vous voyez que les granulés de la veille sont toujours présents, vous pouvez arrêter quelques jours. Puis si le temps est toujours propice aux limaces, vous allez en voir réapparaître quelques-unes et vous recommencez.

    N’achetez pas des boîtes de ce produit : avec une seule, j’en ai assez pour toute une année pour mon jardin et pour la pépinière.

     

    Version imprimable :

    Télécharger « Les limaces.docx »

     

     

     


    7 commentaires
  •  

     

    Les bons conseils de Daniel : les pucerons

     

    Les Bons Conseils de Daniel – Les pucerons (10 février 2016)

     

    André Eve disait : « Les pucerons doivent être traités avec par le mépris ».

    Pendant longtemps, on a été matraqués par la publicité de ces firme de phytos qui ont bien expliqué que le puceron était l’ennemi public n°1 de chaque jardinier et qu’il fallait directement réagir.

    Il faut plutôt se poser la question : « qu’est-ce que j’ai mal fait pour que j’aie une attaque de pucerons parce qu’une attaque de pucerons ou de maladie quelle qu’elle soit,

    c’est Dame Nature qui réagit face à cette plante qui est mise en danger par des façons culturelles mauvaises, parce qu’elle ne doit pas être à cet endroit-là, parce que le

    climat n’est pas correct, etc. Donc, c’est la nature qui réagit pour faire disparaître ces éléments qui ne sont pas en pleine forme et qui ne méritent pas de faire des graines

    pour perpétuer la race. Donc, elle doit être éliminée.

    Evidemment, nous humains, on voit ça d’un autre œil. Le jardin n’est pas un magazine, du papier glacé avec de belles photos et de belles phrases. Non, c’est un coin de

    nature. En plus, on y vit. Alors autant essayer de respecter ces choses, autant essayer d’appliquer ce qu’on peut observer au sein de la nature. Essayons d’intervenir le

    moins possible parce que vous avez vos enfants qui y jouent, vous avez vos animaux de compagnie et pour vous-même aussi.

    Si on réagit au moindre petit souci, conditionné par toutes les pubs dont on parlait plus haut, on va alors prendre le produit pour éradiquer ces malheureux petits pucerons,

    cette petite maladie et on va créer un déséquilibre supplémentaire. On ne va pas faire un pas en avant mais un pas en arrière. Si en plus on utilise de la chimie, c’est sûr

    qu’on va créer un déséquilibre.

    Si par contre, comme André Eve, on va traiter avec l’ignorance, on va simplement détourner les yeux et on va laisser la possibilité de s’installer des choses au jardin,  

    comme dans la nature. Ayez la patience de laisser faire les choses.

    On peut cependant donner un petit coup de main avec des produits naturels qui ne vont pas agresser la nature : des purins, de l’homéopathie, de l’aromathérapie.

    En aromathérapie, par exemple, on ne va pas tuer les insectes, on va les éloigner.

     

    A la même époque en 2016, Daniel avait publié à l'époque ce texte sur Facebook :

     

    Les pucerons sur nos rosiers, traiter or not traiter?

    Explications:

    Votre jardin n'est pas un magazine sur papier glacé. C'est, en tout cas pour moi, un lieu de nature où le jardinier tente de créer des choses qui lui plaisent. Je devrais dire tente de recréer un coin de nature.

    La réaction de la majorité des possesseurs de jardins lors d'un constat de maladie ou de ravageur est de se précipiter pour l'éradiquer. Je ne leur en veux pas, les grandes compagnies de produits en tous genres ont et font encore bien leur travail de pub pour en vendre un maximum pour rendre heureux leurs investisseurs!

    La réaction de tout jardinier responsable devrait être: "mais quelle erreur ai-je commise pour voir apparaître ce petit problème sur cette plante?"

    C'est souvent un problème de jeunesse, de nourriture, de stress hydrique ou de climat.

    Si vous éradiquez la maladie ou les ravageurs avec une pulvérisation, vous n'aurez pas résolu l'origine du mal. Que du contraire, vous aurez fait "un pas en arrière" pour résoudre le p'tit problème de la plante. Pire dans le cas d'une pulvérisation en chimie, vous allez... non Daniel, ne dis plus rien !!!!

    DONC, pour en revenir à ces "méchants " pucerons, mon conseil, détournez le regard de vos plantes qui les reçoivent, le problème n'est que dans l'esprit du "jardinier", pas pour la plante qui vit bien avec.

    En effet, même de grandes colonies ne prélèvent que peu de sève à la plante, un seau de 10 litre dans une rivière.

    Les pucerons ne mettent pas une plante en danger. C'est seulement le jardinier par de mauvais gestes au jardin qui met ses plantes en danger (cfr pas de bonne nourriture par ex.)

    SVP, tentez de respecter Dame Nature et non pas de lutter contre elle, vous partiriez perdant d'avance.

    Laissez les choses s'installer naturellement dans votre jardin qui s'emplira de richesses que vous n'imaginez pas, vous verrez c'est une merveille à contempler chaque jour.

    J'oubliais, c'est aussi bcp moins de travail!

    Bisous.

    Daniel Schmitz

     

    Document à télécharger :

    Télécharger « Les pucerons.docx »

     

     


    6 commentaires
  •  

     

    Les bons conseils de Daniel : Travaux de printemps et création de nouveaux massifs

     

    Rappel : cliquez sur l'image pour écouter Daniel

     

     

    Les Bons Conseils de Daniel – Travaux de printemps et création de nouveaux massifs (24/04/2013)

     

    Certains gestes que vous allez poser maintenant en ce début de printemps vont vous faire gagner beaucoup de temps par la suite.

    C’est le moment de remettre vos massifs, votre potager en ordre. Qui dit « remettre en ordre » dit « faire propre » et enlever les mauvaises herbes. C’est important de le faire maintenant afin d’éviter qu’elles ne produisent des graines et ainsi se reproduire et ainsi envahir vos massifs. S’il fait sec, il suffira simplement de les biner, pas besoin de la ramasser.

    Qu’est-ce qu’une bonne binette ? Ce n’est pas un crochet ni une sorte de houe qui ramènerait les graines à la surface mais une espèce de fer plat et vous allez simplement déplacer ce fer plat à la surface du sol pour couper les collets et ainsi les racines étant séparées de la plante qui va sécher.

    Envie de création de nouveaux massifs dans votre jardin ? Comment pratiquer pour enlever de la pelouse au profit d’un nouveau massif fleuri ? Après avoir délimité à l’aide d’un tuyau d’arrosage les contours de votre nouveau massif, on va essayer d’éviter d’utiliser des pesticides, des produits désherbants et un truc qui fonctionne admirablement bien, c’est de simplement répartir sur votre gazon à faire mourir, des cartons que vous allez récupérer à gauche, à droite. Vous couvrez votre gazon à l’aide de ces cartons et ensuite, simplement, vous recouvrez ces cartons avec du compost de cheval et de cette manière-là, le carton va empêcher la poussée des mauvaises herbes vivaces comme les pissenlits par exemple et le compost va lui, maintenir ce carton au sol et va être aussi, au niveau visuel, acceptable. Après quelques semaines, vous pourrez planter vos arbustes, vos plantes vivaces, vos plantes annuelles. Vous avez ainsi un nouveau massif avec une terre bien améliorée, bien riche avec des petites bêtes qui travaillent pour vous (les vers de terre). Vous n’avez pas à biner, vous n’avez rien à faire. Un petit geste facile et surtout respectueux de notre environnement.

     

    Document à télécharger :

    Télécharger « Travaux de printemps et création de nouveaux massifs.docx »

     

     


    10 commentaires
  •  

     

    Les bons conseils de Daniel : le désherbage

     

    Rappel : cliquez sur la photo pour écouter Daniel.

     

     

    Les bons conseils de Daniel : Le désherbage (5 avril 2017)

     

    En Belgique, depuis le 1er juin 2017, on ne peut plus désherber dans un jardin de particulier à l’aide de Round-Up qui est, rappelons-le, cancérigène.

    Voici quelques alternatives à ce poison justement interdit :

    La meilleure selon moi est de ne pas utiliser d’autres herbicides qu’on dit naturels, notamment à base de pélargonine qu’il faut utiliser en plein soleil, par fortes chaleurs avec un résultat assez mitigé. De plus, on nous dit que c’est 100% naturel mais on disait la même chose du Round-Up quand il est sorti il y a 30 ans ! Donc, méfiance pour ces produits de substitution « naturels ».

    Il y a bien sûr aussi le vinaigre. On trouve d’ailleurs des recettes sur internet : pulvérisez le vinaigre sur les mauvaises herbes en plein soleil. Oui, ça peut fonctionner mais par contre, ça tue toute la vie microbienne du sol. C’est donc un produit bon marché, qui peut fonctionner, plus ou moins bien, mais très dommageable pour les champignons du sol, les vers de terre, etc. On pulvérise du vinaigre et il n’y a plus rien en-dessous parce qu’on tue tout en fait.

    Il y a enfin le désherbage thermique que j’utilise personnellement à la pépinière dans les roses et aussi dans le nouveau potager. Quelques petits conseils concernant les désherbeurs thermiques :

    Vous allez en trouver des électriques à bannir. Tout simplement parce que ça ne fonctionne pas. En plus, je vous vois mal dans le jardin avec une grande rallonge de 50 mètres ! Si on a une petite terrasse pourquoi pas mais dans un jardin, ce n’est pas pratique du tout.

    Il nous reste donc les désherbeurs thermiques avec du gaz propane. Il y a les désherbeurs avec les bouteilles de gaz qui sont des petites bombes, du style bombes de laque, qui sont pour moi un jouet de Saint-Nicolas ! Ca ne fonctionne pas bien car les températures sont d’autant plus faibles avec ces petits brûleurs.

    Le conseil, c’est donc d’utiliser un désherbeur de professionnel et ce n’est pas nécessairement beaucoup plus cher. Le mien est le plus costaud qui émet une température de 1800°. C’est très pratique car il est accompagné d’un petit chariot pour transbahuter la bobonne de gaz car on utilise une bobonne traditionnelle comme on utilise pour son fourneau dans la cuisine. C’est très pesant mais avec le petit chariot, c’est très facile. Chariot avec une seule poignée ce qui permet d’avoir le chariot dans une main et le désherbeur dans l’autre.

    Il faut néanmoins l’utiliser de manière adéquate, à savoir que l’erreur que chacun commet, c’est qu’on brûle les mauvaises herbes ! Il ne faut surtout pas brûler les mauvaises herbes (ou herbes non désirées si vous préférez) parce que c’est comme si on passait la tondeuse dessus et donc, elles vont repousser d’autant plus rapidement. Ce qu’il faut faire, c’est passer 2 à 3 secondes maximum et quand vous êtes passés et que vous regardez, on doit encore voir la couleur verte des végétaux et ce n’est que le lendemain ou en fin de journée, après quelques heures que l’on va s’apercevoir que la plante est en train de flétrir. L’action de la flamme sur les plantes non désirées est en fait un coup de chaud qui va faire exploser toutes les cellules de la plante qui va se vider de sa sève. Les jeunes plantules, annuelles, vont être directement tuées. Par contre, pour les vivaces et je pense notamment au bouton d’or, au pissenlit, aux pâquerettes…, il faudra y revenir 2 ou 3 fois durant la saison comme on le faisait avec un désherbant chimique. Vous allez donc passer une première fois au printemps et puis après 2 ou 3 traitements, elles seront tellement affaiblies qu’elles vont disparaître.

    Le désherbeur thermique est un outil très pratique entre les pavés, sur un escalier ou encore pour faire un « faux semis » dans un potager. (Faux semis = on prépare le sol de telle manière à ce qu’il soit prêt à recevoir la graine de légume et donc avec ce faux-semis, les mauvaises herbes germent et on les élimine avec le désherbeur thermique au lieu de la binette qui risque de ramener d’autres graines en surface). On peut aussi pratiquer dans le potager un désherbage thermique en « pré-émergence » càd qu’on va par exemple, semer des carottes parmi lesquelles on va semer quelques graines de betteraves. Une fois que les graines de betterave vont germer, on va passer le désherbeur avant que les carottes qui mettent plus longtemps à germer ne vont sortir du sol. On tue de cette manière-là toutes les mauvaises herbes qui auront germé avant l’apparition des carottes et ainsi s’épargner de nombreuses heures de désherbage.

     

    Réflexions d’Isabelle :

    Attention avec le désherbeur ! Il me reste encore en tête les plantes brûlées à la Roseraie grâce aux « bons soins » d’un ouvrier communal… Donc, plus de désherbeur autorisé sauf TRES loin de toute plante. Et puis, un accident, ça arrive même aux meilleurs : je me souviens que Daniel avait même une fois provoqué un petit « incendie » dans sa roseraie !

    Il y a une chose à laquelle peut-être pas grand monde ne pense… la souffrance végétale ! Imposer une mort lente, à petit feu on peut le dire,  à un pissenlit sur plusieurs semaines afin qu’il se « vide de sa sève » me semble finalement assez horrible et sincèrement, je préfère lui épargner ça, l’enlever avec la gouge et aller le mettre sur le tas de compost où il contribuera à fournir un bon compost.

    Enfin, DanieL… tu as oublié le meilleur moyen de tous : l’huile de coude ! Ca entretient la santé. C’est ce que je me dis à chaque fois que je vois ma voisine, nonagénaire, à genoux dans son gravier.

     

    Documert à télécharger :

    Télécharger « Le désherbage.docx »

     

     

     


    6 commentaires
  •  

     

    Les bons conseils de Daniel : Travaux de mi-mars au potager

     

    Rappel : cliquez sur la photo pour entendre Daniel

     

     

    Les bons conseils de Daniel : Travaux de mi-mars au potager (16 mars 2016)

     

    « Cultiver ses légumes, c’est comme imprimer son propre argent. »

    Le sol à cette période est souvent lourd, gorgé d’eau et pas vraiment praticable pour jardiner.

    Dans nos sols froids et gorgés d’eau, il est encore un peu trop tôt pour planter échalotes, oignons et ail. C’est dommage car ça va retarder un peu les premières récoltes. Mais, on peut les planter dans des petits pots et les placer dans la serre froide ou bien, à l’extérieur, contre un mur abrité de la maison. On en plante la moitié et on aura ainsi des légumes primeurs et on plantera l’autre moitié au jardin pour la récolte d’hiver.

    Si vous avez le bonheur d’avoir une serre (ou un tunnel) non chauffé, on peut déjà y installer pas mal de choses : on peut y semer du mesclun, de la moutarde chinoise ou japonaise qui pousse très vite et relève le goût de vos salades, des épinards (mais attention, ils n’aiment pas avoir soif), des carottes, des radis (semez ces deux derniers légumes sur la même ligne car les carottes, c’est lent et pour ne pas oublier la ligne, les radis la marqueront bien, plus tôt).

    A propos des carottes, semez-les bien clair pour ne pas avoir à éclaircir (en enlever) par la suite. N’ayez pas peur de mettre une graine tous les 2, 3 cm tout simplement.

    Si vous avez mis vos jardinières de géraniums (Pelargonium) hors gel, vous remarquerez que des petites pousses apparaissent. C’est le moment de les mettre en pleine lumière et bientôt, pensez à les rempoter dans un nouveau mélange de terreau de manière à ce qu’ils aient suffisamment de nourriture. Si vous avez des tiges qui ont filé (qui sont un peu comme des asperges, un peu blanchâtres), n’hésitez pas à les recouper et ne garder que 1 cm de cette nouvelle pousse qui vient d’apparaître. Vous arrosez mais surtout pas trop pour ralentir un peu la croissance et favoriser les ramifications en attendant de pouvoir les sortir.

     

    Version imprimable : 

    Télécharger « Travaux au potager à la mi-mars.docx »

     

     

     


    9 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique