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    Hans et moi, on se connaissait jusque là uniquement via Facebook 

    où j'admire toujours avec autant de plaisir son talent de photographe.

    Et ce samedi, à Beervelde, surprise !

    L'an passé, nous n'avions pu organiser cette rencontre, c'est dire si cette fois,

    alors que nous n'avions rien convenu, le plaisir fut réciproque.

     

    Tête-à-tête : Hans van Horssen

     

     

    J'ai énormément d'admiration pour son travail en tant que photographe.

    Quand je vois passer l'une de ses photos sur Facebook, je reconnais immédiatement sa "patte".

    Il sait capter la lumière comme nul autre.

    Et ce que j'apprécie avant tout, c'est que son oeil de jardinier expert (Hans est avant tout garden designer),

    lui fait repérer les plus belles associations de plantes.

    Pour moi, il fait partie des tout grands, en compagnie de Rosanna Castrini, Jaap de Vries, Carolyn Parker, ...

    Ces gens qui subliment la nature et nous font rêver.

     

    Ce n'est pas un hasard s'il s'est retrouvé parmi les finalistes du prestigieux concours IGPOTY 2016 avec cette incroyable photo :

     

    Tête-à-tête : Hans van Horssen 

     

     

     

    C'est avec beaucoup d'humilité qu'il a accepté de se soumettre à ma petite interview (traduction plus bas).

     

     

    Wanneer startte jij als fotograaf ?

    Ik ben 10 jaar geleden begonnen met fotograferen. Ik wilde de tuinen die ik heb ontworpen zelf goed in beeld kunnen brengen, zodat ik die foto’s kon gebruiken op mijn website.

     

    Wat is je opleiding (voor fotografie et ook voor de werk als tuinontwerper) ?

    Ik kreeg de smaak te pakken en  ik heb een cursus gevolgd bij een gepensioneerde fotograaf. Deze man heeft mijn alles geleerd en bracht het enthousiasme en passie voor fotografie naar mij over. Aan hem heb ik heel veel te danken!

    Ik heb een eigen tuinontwerpbureau: www.hansvanhorssen.nl

    Mijn opleiding volgde ik destijds in Utrecht: Rijks Middelbare Tuinbouwschool.

    Daarna heb ik nog veel aanvullende cursussen gevolgd.

    Dit doe ik nog steeds, omdat dit vak zo ontzettend leuk is.!!!

     

    Wat voor material gebruik je ?

    De fotografie is een uit de hand gelopen hobby.

    Ik fotografeer met een Canon 6D een full-frame camera.

    Mijn favoriete lenzen: 70-200 mm en de 100mm macrolens

     

    Je foto’s van natuur zijn buitengewoon mooi. Bewerk je ze altijd of soms is het alleen een kwestie van licht en « oog » natuurlijk ?

    Ik fotografeer in RAW. 

    In Adobe-Photoshop hanteer ik een summiere nabewerking: helderheid, contrast en kleurverzadiging zijn de standaard aanpassingen.

    Ik heb mijn camara ingesteld met vaste instellingen, die ik vooraf  uitvoerig heb getest.

    Door ervaring en de juiste instellingen is een foto vaak in één keer goed. M.a.w. een uitgebreide nabewerking is niet aan de orde.

     

    Als tuinontwerper, heb je andere inspiratiebronnen dan Piet Oudolf ?

    Mijn grootste inspiratiebron is het werk van Piet Oudolf.  Zijn inzicht en ideeen spreken mijn ontzettend aan.

    Op Facebook zie ik veel mooie werken voorbij, eigenlijk is Facebook ook een inspiratiebron.

    Het werk van Martje van den Bosch (De tuinen van Demen in Nederland) vind ik erg goed. Zij is bijzonder goed in kleurcombinaties!

    De moeite waard om haar tuinen eens te bezoeken!

     

     

    Wat zijn je lievelingsplanten behalve grassen ?

    Grassen zijn behoren inderdaad tot mijn lievelingsplanten, maar ik ben ook fan van Veronicastrum!

    Ik heb een verzameling van Veronicastrum-soorten.

    In het vroege voorjaar zijn ze door het bijzondere mooie blad al interessant, de bloei is fantastisch en er komen veel bijen en hommels op af. Het winterbeeld van Veronicastrum is sterk, dus  de plant heeft hiermee nog een extra sierwaarde.

    Kortom: Veronicastrum is een zeer bruikbare en dynamische vaste plant!

     

    Van alle mooie tuinen die je hebt kunnen bezoeken, wat is de tuin die het beest overeenkomt met je visie van een “droomtuin » ?

    Eén van de mooiste tuinen vind ik de tuin van Jaap de Vries in Jistrum (Nederland)

    Ik heb deze tuin een aantal jaren geleden gefilmd: https://www.youtube.com/watch?v=gBh89PqbQOs

    Hermannshof in Weinheim – Duitsland vind ik ook helemaal geweldig!

    https://www.youtube.com/watch?v=TT9z0iszMZQ

     

    We hebben ons in Beervelde ontmoet. Je zei dat je er van deze event heel veel hield. Wat is het verschil met de plantendagen in Nederland ?

    Het evenement op Park Beervelde vind ik prachtig. Het is heel gemoedelijk, gezellig, afwisselend, goed georganiseerd en stands met goede kwaliteit.

    De plantendagen in Nederland zijn hiermee te vergelijken, denk aan Bingerden, hoewel vaak wat kleiner is opgezet.

     

                                                                      ......................................................................................................................................

     

    Quand as-tu commencé la photographie ?

    Il y a 10 ans. Je voulais mettre en valeur les jardins que j'ai créés de manière à pouvoir utiliser les photos sur mon site.

     

    Quelle est ta formation (au point de vue photographie et aussi pour ton job de garden designer) ?

    J'y ai pris goût et j'ai suivi une formation chez un photographe retraité. Cet homme m'a tout appris et m'a communiqué son enthousiasme et sa passion pour la photographie. je lui dois beaucoup !

    J'ai mon propre bureau de conception de jardins : www.hansvanhorssen.nl

    Ma formation, je l'ai suivie à Utrecht à la Rijks Middelbare Tuinbouwschool. A cela, j'ai ajouté beaucoup d'autres formations complémentaires et j'en suis encore régulièrement car je trouve ça souvent très chouette.

     

    Quelques jardins dessinés par Hans :

     

    Tête-à-tête : Hans van Horssen

     

    Tête-à-tête : Hans van Horssen

     

    Tête-à-tête : Hans van Horssen

     

     

    Quel matériel utilises-tu ?

    La photographie est un hobby incontrôlable.

    Je photographie avec un Canon 6D en plein cadre.

    Mes objectifs préférés : 70-200 mm en de 100mm macro.

     

     

    Tes photos de nature sont exceptionnellement belles. Tu les retravailles ou parfois, c'est juste une question de lumière et d'oeil naturellement ?

    Je photographie en RAW.

    Sur Adobe-Photoshop, j'applique un traitement sommaire : luminosité, contraste et saturation sont les ajustements standard.

    J'ai configuré mon appareil avec des positions préréglées que j'ai préalablement testées en détails.

    Par expérience et avec les bons réglages, une photo est souvent bonne en une seule prise. En d'autres termes, un traitement approfondi n'est pas nécessaire.

     

     

    En tant qu'architecte de jardins, as-tu d'autres sources d'inspiration que Piet Oudolf ?

    Ma plus grande source d'inspiration est en effet l'oeuvre de Piet Oudolf. Sa conception et ses idées m'interpellent vraiment beaucoup.

     

    Tête-à-tête : Hans van Horssen

     

     

     

     

     

     

     

    Sur Facebook, je vois passer beaucoup de belles réalisations; en fait, Facebook est aussi une source d'inspiration.

    J'aime beaucoup ce qu'a réalisé Martje van den Bosch (Les Jardins de Demen aux Pays-Bas). Elle est particulièrement forte dans les associations de couleurs !

    Son jardin vaut vraiment la peine d'être visité !

     

    Tête-à-tête : Hans van Horssen

     

     

    Quelles sont tes plantes préférées en dehors des graminées ?

    Les graminées font en effet partie de mes plantes préférées mais je suis fan aussi des Veronicastrum !

     

    Tête-à-tête : Hans van Horssen

     

    Je possède d'ailleurs une collection de différentes variétés de Veronicastrum.

    En début d'année, ils sont de par leur beau feuillage déjà très intéressants. Le floraison est fantastique et ils attirent bon nombre d'abeilles et de bourdons. Leur présence en hiver est très forte, la plante a donc encore une valeur ajoutée.

    En bref, le Veronicastrum est une plante vivace très utile et dynamique !

     

    Tête-à-tête : Hans van Horssen

     

     

    Parmi tous les beaux jardins que tu as pu visiter, quel est celui qui te correspond le mieux dans ta vision d'un "jardin de rêve" ?

    Selon moi, l'un des plus beaux jardins est celui de Jaap de Vries à Jistrum aux Pays-Bas.

    J'ai filmé ce jardin il y a quelques années :

     

     

     

     

     

    Je trouve aussi Hermannshof à Weinheim en Allemagne, absolument fabuleux !

     

     

     

     

    Nous nous sommes rencontrés à Beervelde. Tu m'as dit que tu aimais beaucoup cette fête des plantes. Quelle est la différence avec les journées des plantes aux Pays-Bas ?

    Je trouve Beervelde magnifique. C'est très sympathique, agréable, varié, bien organisé et les stands sont de bonne qualité.

    Pour comparer avec les fêtes des plantes aux Pays-Bas,nous avons Bingerden bien que ce soit souvent plus petit.

     

     

     

    Je vous invite à aller consulter son site : https://www.hansvanhorssen.nl/en/

    et à le retrouver sur Facebook aussi : https://www.facebook.com/hans.vanhorssen?fref=ts

    Vous aurez ainsi accès à ses époustouflantes photos dont voici un petit échantillon :

     

    Tête-à-tête : Hans van Horssen

     

     

    Tête-à-tête : Hans van Horssen

     

     

    Tête-à-tête : Hans van Horssen

     

     

    Tête-à-tête : Hans van Horssen

     

     

    Tête-à-tête : Hans van Horssen

     

     

    Tête-à-tête : Hans van Horssen

     

     

    Tête-à-tête : Hans van Horssen

     

    PS : je suis très fière de savoir mon livre "Des Compagnes pour mes Roses" dans sa bibliothèque 

    alors qu'il ne parle que très peu le français. Hans a beaucoup d'humour et m'a avoué ne connaître que deux mots (merci et mayonnaise).

     

     


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     Tête-à-tête : Hilde De Mol

     

     

    Il y a quelques jours, je vous emmenais chez Den Kleinen Olifant, la boutique d'Hilde à Houtave (relire ici).

    Ca me démangeait de lui poser plein de questions et je me suis régalée de ses réponses que voici.

    Je comprends mieux aussi qu'on était faites pour se rencontrer.

     

    Quelle est ta formation initiale ? As-tu toujours été fleuriste ? Raconte-nous un peu ton parcours.

    Wat is je basisopleiding ? Ben je altijd bloemiste geweest ? Vertel ons eens je loopbaan.

    Mijn basisopleiding is kunstambachten, (keramiek, beeldhouwen, glasraam, emaille, tekenen, …) aan de Academie voor schone kunsten in Aalst, na een rondzwerven van school naar school heb ik op de Academie een prachtige periode gehad. Nadien 1 jaar Academie Antwerpen, richting keramiek. (zonder succes) 4 jaar avondonderwijs, keramiek Academie Aalst.

    J'ai suivi une formation en métiers d'art (céramique, sculpture, vitrail, émail, dessin...) à l'Académie des Beaux Arts d'Alost. Après une errance d'école en école, j'ai connu une magnifique période à l'Académie. Ensuite une année à l'Académie d'Anvers en orientation céramique (sans succès) et 4 années de céramique en cours du soir à l'Académie d'Alost.

     

    Ik kom uit een zelfstandig nest, mijn ouders hadden een meubelwinkel en die zelfstandigheid heb ik verdergezet maar dan in de horeca. Tot 1999 een eigen bistro-art gallerij gehad in Ninove, ( ‘t geniep). Na 1999 een bloemenwinkel gestart onder impuls van een goeie vriend/florist. Den Grooten Olifant was geboren. Zelfde concept zoals in Houtave, bloemen, deco, brocante. Na 14 jaar winkel gestopt, gescheiden, en een nieuw leven opgebouwd in Brugge. Dacht dat het leven als huisvrouw mij wel zou bevallen maar niks is minder waar. Heb een opleiding meesterflorist gevolgd bij syntra Roeselare, en zo is de bloemenvirus weer overgeslagen. In 2012 naar Houtave verhuisd en zo is Den Kleinen Olifant geboren. Nog eigenzinniger dan voorheen. Ik heb moeilijke periodes gekend en soms nog maar de liefde voor de fauna en flora haalt me er steeds weer door.

    Je viens d'une famille d'indépendants. Mes parents avaient un magasin de meubles et cette indépendance, je l'ai poursuivie ensuite dans l'horeca. Jusqu'en 1999, j'avais ma propre galerie d'art-bistro à Ninove (en privé). Après 1999, j'ai ouvert une boutique de fleuriste sous l'impulsion d'un bon ami fleuriste. Den Groten Olifant (Le Grand Eléphant) était né. Même concept qu'à Houtave : fleurs, déco et brocante. J'ai arrêté le magasin après 14 ans, divorcé et bâti une nouvelle vie à Bruges. Je pensais que la vie de femme au foyer me plairait bien mais rien n'était moins sûr. J'ai suivi une formation d'artiste floral chez Syntra à Roulers et le virus des fleurs m'a ainsi rattrapée. En 2012, j'ai déménagé vers Houtave et ainsi Den Kleinen Olifant (Le Petit Eléphant) est né. Encore plus original qu'avant. J'ai connu des périodes difficiles et parfois encore maintenant mais l'amour pour la faune et la flore me font tenir.

     

    Tête-à-tête : Hilde De Mol

     

     

    Quelles sont tes sources d’inspiration ?

    Wat zijn je inspiratiebronnen ?

    De natuur, kunst, architectuur, een mooie zonsondergang, de zee, de Ardennen. Sommige artiesten inspireren me ook, zoals je schreef, ik heb grote bewondering voor Kirsty Mitchell, voor de Deense kunstenaar Tage Anderson, voor Gregor Lersch en onze Belgische artiest Stijn Simaeys (+2016) niet te vergeten.

    Een afgewaaide tak van een boom kan een uniek tafelstuk worden ! Kijk rondom je, open je ogen ! Een mooie keramieken schaal kan mijn verbeelding op hol laten slaan !

    La nature, l'art, l'architecture, un beau coucher de soleil, la mer, les Ardennes. Certains artistes m'inspirent aussi. Comme tu l'as écrit, j'ai beaucoup d'admiration pour Kirsty Mitchell, pour l'artiste danois Tage Anderson, pour Gregor Lersch et il ne faut pas oublier notre artiste belge, Stijn Simaeys (+2016).

     

     

    Tête-à-tête : Hilde De Mol



    En tant que fleuriste, t’a-t-on déjà commandé des pièces que tu ne voulais pas faire ? Tes clients te laissent-ils carte blanche ?

    Als bloemiste, werd je al gevraagd stukken te doen die je niet graag wilde ? Geven je klanten je carte blanche ?

    Ja natuurlijk, maar ik ga er altijd mijn stempel in drukken, zo vind je er geen 2de. Het opstarten van Den Kleinen Olifant is zeker niet gemakkelijk geweest, zeer conservatieve regio, en ik maak ook geen alledaags bloemenwerk, doorzetten is de boodschap. Maar nu de mensen me beginnen te kennen geven ze me al gemakkelijker carte blanche, ook voor huwelijk en overlijden, of voor een boeket ! Dit is mijn stijl, mijn manier van leven, ik zou het niet anders kunnen !

    Oui, bien sûr, mais j'essaie toujours d'imprimer ma touche personnelle de sorte qu'il soit unique. Les débuts du Den Kleinen Olifanten ne furent sûrement pas faciles, dans une région très conservatrice, et je ne fais pas de bouquets chaque jour. Persévérer, c'est la clé. Mais maintenant que les gens me connaissent, ils me donnent plus facilement carte blanche que ce soit pour un mariage, un décès ou pour un bouquet. C'est mon style, ma manière de vivre, je ne pourrais pas faire autrement !



    Tête-à-tête : Hilde De Mol

     

    Quelles sont les matières que tu affectionnes ? Tes plantes préférées pour tes compositions florales ? Y a-t-il des fleurs que tu n’aiment pas travailler ?

    Met welke materialen werk je graag ? Je favorieten planten en bloemen voor je floral arrangements ? Zijn er bloemen waar je niet graag mee werkt?

    Ik hou van natuurlijke materialen, gedroogde vruchten, takken, schors noem maar op… om te verwerken in bloemstukken en boeketten. Rozen zijn favoriet maar ik zoek steeds dat ietsje aparte of speciale bloempje om te verwerken. Vreemde combinaties, gedurfde combinaties, kleurrijk of soms zeer sober, alles kan !

    J'aime les matériaux naturels, les fruits séchés, les branches, les écorces, etc. à travailler en compositions florales et en bouquets. Les roses sont mes préférées mais je cherche toujours à apporter quelque chose d'original ou une fleur spéciale. Des associations étranges, osées, colorées ou parfois très sobres, tout est possible !



    Tête-à-tête : Hilde De Mol



    Tu n’hésites pas à mixer les couleurs alors que moi, je penche plutôt pour des camaïeux ou du ton sur ton. Et pourtant, j’adore ce que tu fais. Suis-tu une ligne de conduite par rapport aux couleurs ou bien tout est permis ?

    Je durft de kleuren te mengen terwijl ik liever voorcamaïeux of ton sur ton opteer. En toch hou ik erg veel van je werk. Volg je een gedragslijn met de kleuren of is alles toegelaten ?

    Ik werk op gevoel, ik ben zeer kleurbewust, ik durf wel uitdagen maar mag geen kitch worden, ik loop niet graag op lijntjes, ben eerder contra. Geen grijze massaproductie, graag origineel met andere producten !

    Je travaille par instinct. Je suis très attentive aux couleurs. J'aime bien provoquer mais ça ne doit jamais devenir kitsch. Je n'aime pas suivre les règles, c'est plutôt même le contraire. Pas de production de masse, terne mais plutôt originales avec d'autres produits.

     

    Tête-à-tête : Hilde De Mol



    « Tu ne rentres pas dans le moule » de l’art floral tel qu’il est perçu ici en Belgique. Pour moi, c’est justement cette originalité, cette créativité qui est intéressante. Comment ressens-tu ce décalage et le manque de reconnaissance à ton égard ?

    Je hoort niet bij de conventionele bloemenschilderen zoals dat hier in Belgïe gezien wordt. Voor mij is het terecht die originaliteit, die creativiteit die interessant is. Wat denk je van die kloof en van het gebrek aan erkenning van je werk ?

    Ik behoor waarschijnlijk tot die kleine groep van floristen die niet commercieel werken, is zo een twijfelgeval artiest of florist. Is financieel zeer moeilijk, begrijp ook dat een winkelpand huren, personeel in dienst hebben pakken geld kost, soms moet je dan commercieel gaan. Ook omdat de meeste mensen niets anders kennen dan dat 13 in een dozijn boeket. Ik kan dat niet, ben daar veel te eigenzinnig voor, en erkenning is er inderdaad niet, hoewel ik het laatste jaar al een paar prijzen heb gewonnen, is mijn werk voor de doorsnee burger te speciaal.

    Probablement que j'appartiens au petit groupe de fleuristes qui ne travaillent pas de façon commerciale; c'est un choix, soit tu es artiste, soit tu es fleuriste. Financièrement, c'est très difficile. Il faut savoir que louer une vitrine, engager du personnel coûtent de l'argent. Parfois tu es obligé de passer au commercial. Aussi parce que la plupart des gens ne connaissent rien d'autre qu'il faille mettre 13 fleurs dans un bouquet d'une douzaine. Moi, je ne connais pas ça, je suis bien trop originale et la reconnaissance ne suit pas en effet, bien que cette année, j'ai remporté quelques prix. Mon travail est trop spécial pour les gens ordinaires.

     

     

     Tête-à-tête : Hilde De Mol

    Fleuramour 2016

     

     

    N’as-tu pas du mal à te défaire de tous les beaux objets que tu collectes ci et là pour ta boutique ?

    Is het niet moeilijk voor jou te ontdoen van al die mooie dingen die je hier en daar verzamelt om in je shop te verkopen ?

    Vroeger wel, nu iets minder, ik heb ook nog een privécollectie waar ik zeer moeilijk afstand zou van kunnen nemen, maar de objecten in mn winkel zijn allemaal stuk voor stuk door mij uitgekozen, ik koop enkel wat ikzelf graag zie en zo is het idd een stukje van mezelf die ik verkoop.

    Autrefois oui, maintenant un peu moins. J'ai encore une collection privée dont j'aurais encore beaucoup de mal à me séparer mais les objets dans mon magasin ont tous été sélectionnés pièce par pièce. J'achète seulement ce que j'aime et c'est donc, en effet, une partie de moi-même que je vends.

     

     

    Tête-à-tête : Hilde De Mol

     

     


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     Tête-à-tête : Olivier de Vleeschouwer

     

     

     

    On te connaît surtout en tant qu’auteur de romans, de livres pour la jeunesse et surtout d’ouvrages consacrés au jardinage. Peux-tu nous retracer ton parcours ?

     

    J’ai passé une licence de Droit sans conviction. J’ai eu très jeune le désir d’écrire des romans. J’en ai publié plusieurs en m’organisant pour trouver différents jobs alimentaires. J’ai fait beaucoup de choses assez diverses dans ce domaine. Parallèlement à ce goût pour l’écriture, j’aimais déjà beaucoup tout ce qui touchait à la nature. J’ai eu toutes les bestioles possibles entre 8 et 15 ans. Le goût pour les plantes, je l’ai développé, comme c’est souvent le cas, dans le jardin où j’ai grandi. Nous habitions alors à Marnes-la-Coquette où nous nous sommes installés l’année de mes 6 ans, venant de Belgique. Mon père travaillait pour une société américaine et venait d’être nommé en poste à Paris. Il n’avait jamais eu de jardin et était tombé amoureux de cet ancien presbytère qui tombait pratiquement en ruine. Il y a créé un jardin magnifique et une collection de delphinium qui faisait sa fierté. Mon premier souvenir dans ce jardin où nous sommes arrivés en septembre, ce sont tous les marrons brillants qui tombaient sur la pelouse. Je venais d’un appartement et ces grands arbres qui étaient chez nous, ça me semblait magique.

     

    Tête-à-tête : Olivier de Vleeschouwer          Tête-à-tête : Olivier de Vleeschouwer

     

     

     

    Tu prodigues également des conseils d’aménagements de jardins. Qu’est-ce qui caractérise ton style, ta griffe ?

     

    Depuis 2003, j’ai une maison en Normandie (Perche) où je passe beaucoup de temps. J’y ai tenu une brocante dans une des dépendances. J’y ai créé un jardin qui s’est élaboré petit à petit, plus dans l’intuition qu’avec des plans bien précis. Pour écrire, je ne sais pas travailler avec des plans et j’imagine que pour le jardin c’est pareil. Tout fixer sur papier m’empêche de sentir les choses. J’ai besoin de faire confiance à mon inconscient, à ce qui se passe en soi et qu’on ne maîtrise pas. Des clients de cette brocante m’ont demandé un jour si je ne voulais pas les conseiller pour leur jardin. Ils aimaient le côté libre, champêtre et un peu flou du mien. Les choses ont commencé comme ça. J’avais fait une formation courte à l’Ecole du Paysage de Versailles. Ensuite, j’ai continué pour d’autres. J’aime les associations qui donnent l’impression qu’elles pourraient se suffire à elles-mêmes. Le fenouil bronze, les verveines de Buenos-Aires, les graminées comme les Calamagrostis ou les Panicum… Les rosiers lianes lâchés dans les arbres… Les glycines et leur parfum… J’aime énormément l’idée des jardins qui se transforment, avec les graines qui se ressèment à droite à gauche, les plantes qu’on retrouve comme des surprises là où on ne les attendait pas. Cette liberté doit être encadrée par des haies, de la structure, des lignes verticales comme les ifs fastigiés. Le plus difficile, quand on crée des jardins pour les autres, c’est de faire passer l’idée que c’est du vivant, que les plantes vont évoluer, certaines se plaire et d’autres non. Trop souvent, les gens imaginent s’offrir un décor figé.

     

    Tête-à-tête : Olivier de Vleeschouwer

     

     

    Tête-à-tête : Olivier de Vleeschouwer

     

     

     

     

    Tête-à-tête : Olivier de Vleeschouwer

     

     

    J’ai cru comprendre au travers de tes photos sur FB, qu’à un moment, tu avais ton  propre espace brocante avec de bien jolis objets. J’ai lu aussi que tu avais participé à un numéro d’Elle Décoration sur les maisons de campagne. D’où te vient cette passion pour la décoration ?

     

    Parmi mes activités de nécessité, il y a eu la presse. J’ai travaillé pour des magazines de décoration (Marie-Claire Maison et Elle Décoration) et de Jardin (Jardin Passion, Mon Jardin et Ma Maison, etc.). Plus largement, je me suis toujours intéressé à la décoration. J’ai toujours aimé chiner. Tenir entre mes mains un objet qui détient ses propres souvenirs, son histoire propre, me touche infiniment. Ensuite, donner une âme à un lieu est un exercice compliqué qui requiert beaucoup de talent. Je termine l’aménagement d’un petit gîte dans cette dépendance où j’ai tenu ma brocante pendant 6 ans. Le bonheur, c’est quand on parvient à créer des résonances entre son moi profond et le milieu où l’on vit.

     

    Tête-à-tête : Olivier de Vleeschouwer       Tête-à-tête : Olivier de Vleeschouwer

     

     

    Tête-à-tête : Olivier de Vleeschouwer

    Pour des infos sur la brocante du Breuil, voyez la page FB.

     

     

    Parmi tes nombreuses publications, deux d’entre elles sont consacrées aux roses (chez Marabout). Quel est ton rapport avec la reine des fleurs ?

     

    Dans cette maison où j’ai grandi, il y avait de vieux rosiers sur la façade dont un Crimson Glory que mon père nous faisait respirer comme un trésor précieux. J’imagine que ce souvenir m’a marqué. Ensuite, j’ai appris à découvrir d’autres roses que le Queen Elisabeth en vogue dans les années 70 (remplacé aujourd’hui par le Pierre de Ronsard que l’on retrouve partout… Un bouquet de roses dit davantage que n’importe quel autre bouquet. C’est comme si les roses nous parlaient d’une mémoire très ancienne, commune à tous. D’ailleurs, pour respirer une rose, les gens souvent ferment les yeux comme pour mieux se soustraire au temps réel, au présent ordinaire.

     

    Tête-à-tête : Olivier de Vleeschouwer        Tête-à-tête : Olivier de Vleeschouwer

     

     

     

     Tête-à-tête : Olivier de Vleeschouwer

    "Paul's Himalayan Musk et Gipsy Boy au premier plan. Au pied des peupliers et contre la haie de thuyas, ils ont bien du mérite !"

     

     

    Depuis peu, tu contribues à la rubrique jardin du Monde. Chronique malheureusement trop courte à mon goût (on voudrait te lire plus longuement) mais où tu parviens cependant à distiller conseils judicieux tout en rassurant le lecteur sur ses capacités. Ton dernier billet consacré à la couleur jaune au jardin m’a particulièrement plu. On y ressent toute ta bienveillance pour la Nature et ton regard de paysagiste expérimenté. Comptes-tu persévérer dans ce genre d’articles qui, je trouve, sont bien plus intéressants que ce qu’on peut lire habituellement dans les magazines car ils nous amènent à réfléchir sur nos désirs au jardin ?

     

    Mes chroniques du Monde sont venues un peu par hasard. J’ai toujours aimé cet exercice chez les autres. Je lis régulièrement celles de Gardens Illustrated par Frank Ronan. J’ai sur ma table de chevet un petit livre qui rassemble celles que Vita Sackville-West écrivait pour  The Observer entre 1946 et 1950. De vrai petits bijoux jamais dépourvus d’humour. C’est un bon moyen de parler de ce qu’on aime à des inconnus. Et si ça peut contribuer à changer certaines habitudes (je pense à un jardinage plus propre, plus écologique), alors tant mieux. Ces chroniques ont vocation, pour l’instant, à demeurer essentiellement centrées sur l’aspect pratique des choses. J’aimerais bien pouvoir ensuite aider à découvrir les acteurs du monde du jardin, qu’ils soient pépiniéristes, paysagistes ou autres.

     

    Tête-à-tête : Olivier de Vleeschouwer     Tête-à-tête : Olivier de Vleeschouwer

     Si vous n'êtes pas abonné au Monde, vous pouvez retrouver toutes les chroniques d'Olivier ici.

     

     

    Quels sont les projets qui te tiennent à cœur pour l’avenir ?

     

    Pour l’avenir ? Trois choses au moins : écrire un livre, partir en randonnée avec une de mes ânesses (un vieux fantasme que j’aimerais faire en sorte de concrétiser), et arriver à profiter des choses plus sereinement, sans toujours cavaler. J’ai de plus en plus le sentiment que le temps m’échappe. Sable qui file entre les doigts. Dans mon propre jardin, je suis en train de repenser les choses pour quand il me sera plus difficile de désherber et m’activer. Plus d’arbustes, des bambous (les lapins qui font chez moi des ravages ne les mangent pas !), des rosiers lianes dans les arbres et plein de graminées. Passer du temps avec ceux qu’on aime, ça aussi c’est un objectif !

     

    Tête-à-tête : Olivier de Vleeschouwer


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    J'ai décidé d'ouvrir une nouvelle rubrique sur le blog. 

    Après le succès des portraits d'anciens du Seeds of love durant les mois d'hiver, j'ai pensé élargir ce style d'interviews au fil de mes rencontres. Jardinesques ou autres.

    Mon statut de blogueuse relativement connue et maintenant d'auteure (de best-sellers comme disent certains de mes joyeux amis !) m'a ouvert des opportunités :

    celles de rencontrer des personnes formidables, connues ou pas. Certaines d'entre elles m'ont particulièrement touchée, émue par leur passion, leur engagement dans leur domaine.

    Pour inaugurer cette nouvelle rubrique, j'ai choisi une personne extrêmement sympathique et chaleureuse pour laquelle j'ai beaucoup d'admiration.

     

     

    Cette silhouette élégante, tous les amateurs de fêtes des plantes 

    la reconnaîtraient entre mille !

     

    Tête-à-tête : Renaud de Kerkhove

     

     

     

    Quand on le croise, il ne faut pas manquer de le saluer.

    Monsieur le Comte de Kerchove de Denterghem est quelqu'un de très abordable.

     

    Tête-à-tête : Renaud de Kerkhove

     

     

     

    Lors de ses Journées des Plantes, le domaine de Beervelde est ouvert 

    aux amoureux des plantes et de la nature en général car

    ce parc est vraiment fabuleux.

    (Pour en voir plus, cliquez ici)

     

    Tête-à-tête : Renaud de Kerkhove

     

    N'avez-vous jamais pris le temps durant ces journées de mai

    d'admirer les magnifiques tapis de scilles ?

     

    Tête-à-tête : Renaud de Kerkhove

     

     

    Malgré son agenda chargé en cette période, Renaud a pris le temps de répondre 

    à ma petite interview en toute simplicité et je l'en remercie infiniment.

     

     

    Depuis quand existent les Journées des Plantes de Beervelde ?

     

     Après le décès de mon père, j’ai quitté Bruxelles en 1988 pour essayer de faire de la propriété qu’il avait à Beervelde autre chose qu’une résidence secondaire.

    Les premières Journées des Plantes ont eu lieu en juin 1989.

     

     

    Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de les organiser ?

     

     Un ami français, après avoir vu Beervelde, m’a dit d’aller voir ce que Patrice et Hélène Fustier réalisaient à Courson. 

    Ce n’est pas très original, mais c’est comme cela. Et nous sommes des centaines à être dans ce cas. Rendons à César ce qui est à César.

     

     

    Imaginiez-vous à l’époque qu’elles remporteraient un jour un tel succès ?

     

    Je n’oserais pas parler de ‘succès’. Tout ce que je peux dire, c’est qu’au départ, cela a grandi tout seul, sans que cela ait été calculé, programmé au départ. Il y a eu, au départ, des années incroyables où, sans effort particulier, nous avions 2.000 visiteurs de plus à chaque édition. Nous sommes passés de cette manière de 2.000 à 24.000. Maintenant, cela s’est stabilisé autour des 20.000.

     

     

    Quelle est votre plus grande fierté par rapport à cette réussite ?

     

     ‘Fierté’, c’est, de nouveau, un mot que je n’utiliserais pas. J’ai énormément de chance que la propriété se prête aussi bien à la tenue de grandes Journées des Plantes. Je suis très content que la propriété puisse aider des horticulteurs et autres artisans à rentrer en contact avec des clients. Et je suis très content aussi que la propriété se prête à rendre des gens (notre public) heureux. Tout cela est très motivant pour tous ceux qui travaillent avec moi.

     

     

    Comment envisagez-vous l’avenir pour votre fête des plantes ?

     

    Pour le moment, j’ai une excellente équipe autour de moi, je suis en bonne santé (j’aurai 68 ans en juillet), il y a un public pour ce que nous faisons et les embarras causés par les autorités sont jusqu’à présent supportables. Alors, que voulez-vous que je réponde ? On continue et on espère qu’elles pourront continuer un jour sans moi.

     

     

    Ce week-end, serez-vous aussi à la recherche de la perle rare pour introduire dans votre magnifique parc ?



    Vous parlez d’une plante ? Non, je ne cherche pas une plante particulière. Mon job, c’est d’offrir un showground (aussi bien le parc que les bâtiments) bien entretenu et aussi beau que possible qui puisse servir de cadre aux Journées des Plantes. Acheter des plantes lors de Journées des Plantes, ici ou ailleurs, c’est pour se faire plaisir. Je n’ai pas d’ambitions ‘botaniques’.

     

     

    De combien de temps votre parc a-t-il besoin pour se remettre d'avoir été foulé par 20 000 visiteurs ?

     

    A ce niveau, de nouveau, j’ai beaucoup de chance. Le terrain est relativement sablonneux. Quand il a plu, l’eau s’évacue rapidement, ce qui fait que nous n’avons pas de problèmes d’ornières provoquées par les véhicules roulant sur l’herbe.
    Après les Journées, on voit le passage des visiteurs entre les stands mais trois semaines plus tard, cela a disparu.

     

     

    Combien de personnes œuvrent pour l'organisation d'un tel événement ?

     

    Deux jardiniers qui font l’entretien du parc (des plantations).
    Les derniers jours ils reçoivent du renfort, y compris celui d’un électricien pour tout mettre en place.

    Deux employés.

    Comptabilité : ¼ temps

    Administration relative aux exposants et fournisseurs : ½ temps

    Communication (campagne de promotion) : ½ temps

    Et moi qui me partage entre le bureau 4/5 et le jardin 1/5.

    Plus évidemment des fournisseurs externes divers tels qu’ imprimeur, monteurs de tente, traiteur etc…

    Durant l’événement, le nombre de personnes monte évidemment (gens au parking, aux caisses, aux crèches, aux toilettes…).

    Il y a certainement des Journées des Plantes organisées avec des structures plus légères mais ici, on aime comme on fait pour le moment.

     



    On vous rencontre toujours très souriant et enthousiaste. Le thème de cette année – la Vie en Rose – est-ce votre philosophie de vie ?

     

     Attention. Sous le terme ‘La vie en rose’, on peut comprendre deux choses différentes.

     

    • La manière dont on voit les choses quand on est amoureux. Les effets de la dopamine.
      Ce que j’en pense ? Redoutables. A essayer d’éviter.
    • La manière bouddhique de voir les choses. Se réjouir de petites choses que l’on a et ne pas toujours courir derrière ce que l’on n’a pas.
      Et moi là-dedans ? Vous ne m’avez jamais entendu dire ‘Je vais mourir’ ? Quand je dis cela, je ne pense pas à ma fin, je pense juste ‘C’est trop, trop de choses qui devraient être faites et que j’aurai du mal à faire’. Bref, j’ai encore du chemin à faire.

     

    Il parait que je suis perfectionniste.
    Donc jamais satisfait. Je vois toujours quelque chose qui doit être fait.

    Ce matin, il fait beau. Conditions idéales.

    Je dis bonjour à un ami-entrepreneur de jardin qui vient en sous-traitance d’un exposant.

    Il me demande comment ça-va. Je lui dis : « Je suis énervé parce qu’il y ça et ça et ça qui ne se déroulent pas comme je le veux. »

    Je le quitte en lui souhaitant une bonne journée.

    Il me répond : « A vous aussi, un bonne journée ».

    Je comprends qu’il veut me dire : « Réjouissez-vous du soleil, de la super météo annoncée au lieu de vous ronger les sangs ».

    Je lui réponds : « Je n’en peux rien, c’est le caractère ».

    Il ajoute en utilisant une expression flamande que j’aime bien: « Het is de aard van het beestje » (C’est la nature de la petite bête).

    Donc, vous voyez, la vie en rose, je n'y suis pas. Pas encore…

     

     

    Merci beaucoup, Renaud et à vendredi !

     

    Tête-à-tête : Renaud de Kerkhove

     

     

     


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