... je ne pars pas en vacances.

Avertissement 1 : Si vous n'aimez pas les posts moralisateurs, passez votre chemin et revenez demain... car aujourd'hui, on va parler de votre EMPREINTE CARBONE.

Ce genre de carte, je l'ai encore bien en tête et j'en rêve...

Elle a été publiée par l'Agence Spatiale européenne pendant le confinement. On y voit clairement que les taches rouges ont presque disparu, ce qui signifie une baisse spectaculaire de la pollution (baisse de 54% de concentration de NO2 sur Paris par exemple)  (à certains endroits, le ciel paraissait même plus bleu). C'est là qu'on aurait dû se dire qu'on avait la solution aux problèmes de changement climatique et agir en conséquence. D'ailleurs, pour tous les experts, ces baisses très conséquentes des pollutions atmosphériques montrent à quelle vitesse la qualité de l'air pourrait s'améliorer si des mesures étaient prises pour limiter les émissions. Mais déjà en 2020, ils craignaient aussi que cette diminution ne soit pas durable. Et qu'au déconfinement, les émissions repartent à la hausse. Et là, aussi, ils avaient vu juste. En juillet dernier, le record du nombre d'avions commerciaux dans le ciel en un jour a été battu !!!  C'est à désespérer de la nature humaine...

Un peu comme si on avait été privé, brimé, affamé... et qu'on se jetait sur le premier vol qui passe !

J'ai pris l'exemple des avions car parmi les plus pollueurs mais les bateaux de croisière ne sont pas en reste. Il y a aussi la voiture dans une moindre mesure peut-être.

Quelle irresponsabilité, quel manque de solidarité et surtout... quel égoïsme ! Quel monde allons-nous laisser à nos enfants, nos petits-enfants ?

Ils auront et ont déjà toutes les raisons de nous en vouloir de leur laisser une planète dans cet état.

Ces derniers jours, suite à deux semaines de canicule intense, certains auront peut-être réfléchi à la question. Mais qu'en sera-t-il dans une voire deux semaines quand on sera revenus à des températures plus clémentes ?

Cette semaine, un spécialiste de l'ONU mettait en garde : les canicules arrivent plus tôt, sont plus longues et plus intenses; les gens sont beaucoup trop sereins; la science vous a mis en garde que cela allait arriver. Et ça ne va pas s’arrêter là.

Mais qu'est-ce qu'on attend ??? J'ai même l'impression que plus aucun argument ne soit suffisant. Le nombre de morts lié à ces événements, tout le monde s'en fout ! Les incendies ? C'est pas chez moi...  Tout ça a un air de déjà-vu, n'est-ce pas ? L'autre jour, j'entendais dire que le monde sous le Covid était terrible mais que le monde d'après était pire encore !

Certains scientifiques en sont même à évaluer les possibilités de vivre sur une autre planète, la nôtre étant déjà assurée de son déclin et de l'impossibilité d'y vivre.

Avertissement 2 : si vous n'aimez pas qu'on parle politique, alors, il est encore temps de cliquer pour changer de page...

Je suis convaincue que la prise de conscience doit d'abord être individuelle mais aussi qu'on doit avoir un monde politique qui doit être à la hauteur des défis à venir. Or, ce n'est pas facile dans un monde libéral où rien n'arrête le désir de faire du profit.

En Belgique, on en a encore des bien pire (voir le défilé des fachos du Vlaams Belang - notre extrême-droite- cette semaine à Zelzate suite à des faits de harcèlement chez des jeunes), mais il faut avouer que les ministres en France se succèdent et se ressemblent...

On doit apprendre à vivre avec la canicule, à vivre avec le virus... Bref, rien ne peut venir perturber l'économie qui doit tourner au maximum.

Puisque la prise de conscience individuelle est une illusion, il reste le pouvoir des gouvernements d'imposer une limite. Je serais pour un passeport carbone qui serait équitable. Les plus riches n'auraient ainsi plus le droit de polluer comme bon leur semble. Mais là, quel gouvernement aura le courage de l'imposer ? Sûrement pas tous ceux de droite !

Combien de lecteurs aurais-je perdu avec cette série de 9 articles, je n'en sais rien et à vrai dire, ce n'est pas ce qui m'importe. Vous me connaissez, surtout pour ceux qui me suivent depuis longtemps, pas de langue de bois ici, pas de bisounours. Un blog est un blog. Je continuerai toujours à exprimer mes idées, mes coups de gueule de temps en temps. Mais n'oublions pas aussi que dans 99% de mes posts, je ne partage que du positif, que du beau, que je donne des bons plans et que je suis toujours prête à répondre aux questions quand je m'en sens compétente.

Dimanche prochain, on en revient à une série beaucoup moins sujette à polémique à savoir, le vote des bouquets. Bon dimanche !

... je ne pars pas en vacances.

Personne n'y échappe en rentrant : le blues post-vacances.

(Franquin)

Tout était plus beau là-bas, le ciel était plus beau, les gens plus sympas, plus disciplinés, le mojito avait meilleur goût... et j'en passe.

Le retour à la réalité avec toutes les contraintes (lessives, ménage, devoir cuisiner...) peut causer une grosse déprime.

(Photo : toutpratique.com)

Il y a aussi les remises en question : pour le plus optimiste, ce sera de retourner bosser avec dans l'optique, le prochain départ.

Pour les autres, ça peut aller jusqu'à des projets de déménagements, de changements de vie.

Pour le jardinier, rien que de franchir la grille du jardin et voir l'herbe haute, les mauvaises herbes qui pullulent, l'aspect négligé des massifs,

quelques jardinières qui ont l'air penaudes malgré les arrosages de la voisine,...c'est le moral qui se retrouve dans les chaussettes !

Quand on ne part pas en vacances, on évite ce genre de fluctuations au niveau mental.

... je ne pars pas en vacances.

Partir à la petite semaine en louant un appart voire une maison et en allant faire ses courses au Lidl du coin, très peu mon truc. Autant ne pas partir.

Bruno et moi, quand nous nous offrions encore des vacances, des voyages ou bien un week-end judo avec les enfants, on n'a jamais regardé à la dépense 

sinon, en effet, on préférait rester chez soi. Les vacances, c'est un sentiment de bien-être, de luxe (enfin, pour moi) et bien sûr, cela a un coût.

A moins de décider de partir à la dernière minute (moi, j'aime bien planifier) et de bénéficier de tarifs avantageux, réserver un hôtel correct en temps normal

vous coûtera minimum 100 euro par nuit (voire bcp plus)  pour une chambre double. Pareil pour l'avion, à moins de choisir une compagnie low-cost avec tous les

désagréments qui y sont liés (inconfort, limitation de bagages, risque de grève...), ça vous coûtera aussi bonbon ! Au prix du carburant, des péages, la voiture ne se révélera 

intéressante que si vous avez une famille nombreuse ou que si vous covoiturez.

Et puis, il y a tous les à-côté : les petites douceurs en goûter, un bon resto, des souvenirs ou achats bien tentants. Impossible d'aller à Dysneyland sans craquer pour l'un

ou l'autre objet, t-shirt ou peluche. La fois où l'on est allés en Floride, on est revenus avec une grosse valise supplémentaire !

Bref, de vraies vacances (enfin, selon moi), ça coûte blindé comme on dit aujourd'hui ! Et très sincèrement, je ne suis pas prête à me priver toute l'année pour, en 10 jours, 

tout claquer de manière irraisonnée.

Et quand on y réfléchit bien, chers amis jardiniers, pensez à tout ce que vous pourriez acheter comme plantes ou réaliser comme aménagement pour votre jardin

avec tout cet argent. Et là, au moins, vous pourriez en profiter 365 jours par an !

... je ne pars pas en vacances.

Quand on est en vacances, on peut rester allongé sur la plage (un peu ça va, quoi qu'avec un bon bouquin...) mais aussi, et je vais reprendre les termes de beaucoup d'entre vous qui semblent un peu irrités par ma nouvelle chronique de l'été, " pour pour découvrir de nouveaux paysages, rencontrer de nouvelles personnes, pour découvrir, apprendre, pour aller vivre des aventures dans d’autres contrées...".

Après un jour ou deux de visites, personnellement, je serais très frustrée et ... en manque car mon hobby préféré, je ne pourrais pas le pratiquer en vacances. A moins d'aller offrir mes services ailleurs (et j'en connais déjà plein qui seraient demandeurs), je me vois mal avoir l'occasion de mettre les mains dans la terre, de désherber, de planter, de créer de nouvelles associations,... Tout ça me manquerait bientôt car je suis loin de considérer le jardinage comme une corvée. Chez moi, c'est viscéral : un jour sans jardinage est le maximum que je puisse supporter.

J'adore aussi regarder le sport à la tv (ça va du cyclisme à l'athlétisme, au judo, jusqu'à la Formule 1 en passant aussi par du foot et j'en passe) et aller ailleurs pour regarder la tv, c'est un peu con, non ? (surtout que par exemple, vendredi et samedi, je suis restée à chaque fois 9 heures derrière l'écran à suivre les Masters de judo à Budapest).
Ce dimanche, programme chargé avec la dernière journée de judo en Hongrie et les championnats du monde de cyclisme sur route en Ecosse. En quelque sorte, je voyage beaucoup. Virtuellement !

Alors, en restant chez moi, j'ai vraiment l'impression de faire tout ce que j'aime le plus : un peu de jardinage, un peu de tv, un peu de lecture et de farniente sur le transat. C'est d'ailleurs mon plan de retraite depuis trois ans, juste entrecoupé par l'une ou l'autre corvée domestique (nettoyer, cuisiner...) qu'on se partage Bruno et moi, en étant très organisés et efficaces, afin de se laisser un maximum de temps libre. Car j'ai la chance d'avoir un mari qui est sur la même longueur d'ondes que moi aussi pour les vacances. En tout cas, ça fait trois ans que je savoure ce qu'est la vraie liberté. Ce n'est pas celle qui consiste à travailler comme des dingues toute l'année pour s'octroyer 10 jours de vacances à  Hout-Si-Plout ou pour pouvoir s'offrir deux restos par mois. Non, la vraie liberté, c'est de ne plus travailler, d'avoir l'esprit libre et pouvoir faire ce qu'on veut quand on veut, sans aucune contrainte. Bref, des vacances chaque jour de l'année !

... je ne pars pas en vacances.

Pour la plupart, les vacances sont un moment privilégié de l'année où l'on voudrait avant tout se reposer, être chouchouté et ce, dans des conditions de CONFORT

optimales.

Quand on partait encore (oui, oui, il fut une époque quand on était jeune où l'on aimait arpenter les USA, puis aller dans le sud de la France avec les enfants petits et une fois plus grands, les amener à des compétitions de judo internationales), Bruno et moi, on a toujours privilégié des hôtels de qualité quitte à réduire la durée des vacances.

Ne me parlez pas de camping, je préfère rester à la maison.

En restant chez moi, j'ai tout ce que je veux à ma disposition et au plus proche, sans devoir faire la file.

La salle de bain et les toilettes se trouvent juste en face de la piscine.

 Photo prise depuis la salle de bain

Ici, les transats et rocking-chair ne sont pas là pour faire jolis. Tous disposent de leur matelas respectif que j'ai choisi bien épais.

Pareil pour le banc à l'arrière sous Ghislaine de Féligonde et Colette qui est en fait, plus un lit qu'un banc. Bruno l'a réalisé suffisamment long pour pouvoir s'y allonger.

Un moelleux coussin vient sur le côté comme un oreiller. Ce sont tous des petits détails que vous ne trouverez jamais même dans un 5 étoiles !

Vous me direz que les coussins, je n'ai pas pu les sortir beaucoup cette semaine, c'est vrai mais on ne doit surtout pas se plaindre, depuis la fin du printemps, on a quand même eu beaucoup de beau temps. 

Pour la literie, je n'ai pas à me préoccuper de m'habituer à un autre matelas que le mien. (Ni à vérifier qu'il n'y ait pas de punaise de lit ! mdr)

En cas de grosses chaleurs, je peux ventiler ma maison très tôt le matin et en journée, profiter des murs épais de mon ancienne fermette.

J'ai une connaissance FB qui racontait ce matin qu'à l'hôtel où elle se trouvait à Majorque (pourtant un 4 étoiles), la climatisation était coupée à certains endroits à certains moments de la journée alors que les températures avoisinaient les 45° !