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Chez moi, vous ne verrez pas des floraisons printanières précoces comme je vois passer en ce moment dans les photos d'amis sur Facebook.
La raison, c'est que pour moi, c'est trop tôt. Si jamais un plus grand jardin, probablement que ce serait différent. Mais là, j'ai délibérément choisi
de concentrer les floraisons à partir de fin mars-début avril (souvent avec mes premières tulipes qui ne sont pas des précoces).
Malgré tout, entre deux tâches purement jardinières, je vous ai fait quelques clichés du printemps qui se prépare au Little Bit of Paradise.
A défaut d'avoir un Prunus au jardin, quelques branches sur la table et le ton est donné.
Pas d'hellébores d'exception chez moi. Juste en avoir quelques-unes pour un bouquet.
Je vais vous avouer que je m'intéresse bien plus aux nouveaux feuillages
qui s'avèrent exceptionnels chez certaines vivaces.
Dystaenia takesimana Heuchera 'Binoche'
Thalictrum aquilegifolium 'Gold Lace'
Parmi les rares floraisons du moment :
Lunaria annua 'Corfu Blue' Anemone blanda
Et celle-ci que je voudrais tant ne pas voir apparaître...
Ficaria verna
L'an passé, j'avais acheté des primevères en mini-mottes chez Promesse de Fleurs.
Après floraison, je les ai mises en terre au pied du saule de la Roseraie et
je les ai déterrées afin de les remettre en pots, plus à vue des yeux, sur la terrasse.
Je referai la même chose après floraison.
Primula vulgaris 'Belarina Pink Ice'
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15° au grand maximum dehors, bien plus dans la serre,
c'est le bon moment pour démarrer les semis d'annuelles.
Un bon conseil : si vous n'avez pas de serre, attendez encore un peu et
surtout, ne soyez pas tentés de semer dans la maison
où le manque de lumière fera filer vos plants.
A force d'utiliser mes bacs en polystyrène, ils se dégradent un peu plus chaque année et l'an passé,
j'ai investi dans des bacs en plastique rigide qui sont parfaits pour les semis.
A la base, ils ne sont pas troués. J'en ai acheté plusieurs et j'ai demandé à Bruno de faire des trous
avec sa perceuse dans la moitié d'entre eux.
Voici le lien pour les acheter en ligne : https://www.matelma.com/be-fr/shop/produit/3045/bac-a-semis-noir-en-pvc
Les non-percés me servent à les arroser par en-dessous ce qui est mieux pour ne pas faire voyager les graines.
Je ne les laisse pas en permanence, juste au moment de l'arrosage pendant environ une heure.
Dans une de ces plaques, je parviens à semer 30 variétés, délimitées par des bâtons à brochettes
(utilisez-en des neufs que vous trouverez dans votre supermarché - le réemploi risquerait d'apporter des maladies).
Je pourrais en semer moins et donc moins dru mais mes envies de semis étant gargantuesques et
ma serre pas très grande, je suis obligée de procéder de la sorte.
J'utilise un bon terreau de semis qui contient de la perlite. DCM est ma marque préférée depuis des années.
Je prends soin de toujours bien étiqueter mes semis car il n'y a rien qui m'énerve plus
que de ne pas connaître le nom précis de telle ou telle plante.
Au moment de recouvrir les graines de terreau, je le fais sans tamis, à la main :
j'émiette finement le terreau et saupoudre ainsi la quantité qui est nécessaire à chaque variété.
Par exemple, pour des graines très fines comme les Nicotiana et les Antirrhinum, je saupoudrerai à peine et
je me contenterai de juste bien tasser le terreau à l'aide d'une cuillère que j'ai un peu custominée :
Pour d'autres, plus grosses, j'émiettrai un peu plus de terreau jusqu'à ce qu'on ne voit plus les graines.
A la fin, je recouvre le tout d'une couche de vermiculite qui a deux avantages :
limiter l'évaporation de l'eau et de repousser (un peu) les gluants.
Je n'ombre pas encore la serre pour le moment, le temps que les graines lèvent.
Un maximum de lumière va aider en ce sens.
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Bonjour,
Vous allez bien ?
Quelle période intense au niveau jardinage ! Avec le temps plus clément ces derniers jours, on tente de rattraper le temps perdu et
nos journées sont plus que chargées.
Ici, j'alterne désherbage, épandage de fumier et premiers semis dans la serre. 60 variétés semées (des annuelles pour la plupart) ces derniers jours et ce n'est pas fini.
Heureusement qu'il y a le cyclisme, le judo et la F1 derrière l'écran pour me permettre de m'asseoir un peu.
J'ai mis de côté les séries et les films pour le moment et je garde mes deux livres en cours : un façon grande liseuse sur mon écran de PC (Je lis La Mort n'existe pas
de Stéphane Allix) et un autre sur ma liseuse près du lit (je lis la série des Jane Hawk de Dean Koontz).
Comme quoi, vous voyez, je pense jardinage du matin au soir mais pas que.
Aujourd'hui, je vous demande de choisir entre 6 bouquets pour le second quart de finale. Un seul restera en lice demain pour être éventuellement élu
bouquet de l'année 2023. Ce sera de nouveau un crève-coeur pour tous ceux qu'on laissera sur le carreau...
Bon dimanche !
Isabelle
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A la Roseraie, tous pousse bien grâce au sol très bien drainé presque partout et à un ensoleillement optimal.
Autrefois, il y a vraiment très longtemps, ce terrain était une prairie. Donc, une terre riche dont on bénéficie encore.
Mais d'après les anciens, quand il y avait de très fortes pluies, certains coins étaient sous eau.
La semaine passée, on a eu droit dans la région à des précipitations continues et en très grandes quantités et,
depuis 2017 que je m'en occupe, je n'avais jamais vu la Roseraie dans cet état-là !
Quelques photos prises dimanche soir :
Pauvres iris !
Pauvres tulipes !
Heureusement, quand je suis arrivée le lendemain matin,
une grande partie avait été résorbée.
Heureusement aussi, la grande majorité des rosiers sont résilients.
Juste qu'il va falloir attendre un peu avant d'envisager pouvoir désherber à cet endroit.
Soyons positifs. Il y a quand même de bonnes nouvelles aussi.
C'est parti pour notre petite visite hebdomadaire.
Je commence par vous parler des travaux du moment :
Les échanges au travers du blog sont très riches et on a tous à apprendre
des expériences des autres.
C'est ainsi que j'ai suivi le conseil de Françoise qui réussit si bien ses pivoines :
je leur ai apporté une bonne poignée de potasse.
Le Secret Vert est arrivé cette semaine et j'ai commencé à en verser au pied (2 kg) de chaque rosier.
Je l'incluerai à la terre dès que j'aurai un peu de temps.
Je commence mes journées ainsi : trois quart d'heure de désherbage
puis une bonne heure d'épandage de Secret Vert.
Car du nettoyage, ça ne manque pas.
Il y a cette année beaucoup plus de mousse à certains endroits.
Mais heureusement, elle, s'enlève facilement.
Beaucoup moins rigolo, c'est l'herbe. Ce n'est pas pour rien qu'on appelle ça du désherbage.
J'espère qu'en ayant une tondeuse à moi cette année, je pourrais,
en tondant régulièrement éviter les semis de graminées dans les massifs;
Tout ça n'est pas très glamour. Allez, on fait le tour :
Fritillaria raddeana
Dans les étangs, on voit apparaître les premières feuilles de nénuphars;
les iris se développent et les poissons sont sortis de leur léthargie.
J'adore ces géraniums qui forment déjà de très belles touffes.
Geranium x oxonianum 'Katherine Adele' Geranium albanum
Dans le gravier, autour des carrés surélevés du jardin médiéval,
pas mal de plantes se sont ressemées.
Digitales, lunaires,
aïl des ours, arum,
rumex et même un hellébore !
Avoir un gravier près d'un massif est un moyen d'obtenir
des plantes à bon compte sans trop se fatiguer.
On peut les laisser croître sur place si on n'est pas maniaque
ou les détérrer et aller les replanter ailleurs.
Les fritillaires impériales en sont à différents stades et
c'est tant mieux, ça prolongera leur floraison.
Fritillaria imperialis 'William Rex'
Les pivoines arbustives sont pleines de promesses.
Paeonia suffruticosa 'Yachiyo-Tsubaki'
En ce moment, il faut faire très attention en travaillant dans les massifs car
des bulbes de lys sortent à peine et il serait dommage de les écraser.
La Roseraie vit. C'est certain.
Surtout quand on voit traîner une coque de noix.
Souvent, on trouve un trou pas très loin...
Les tulipes sous eau montrées en début de reportage, semblent avoir récupéré après quelques jours.
Résilience. C'est le mot à la mode dont vous entendrez parler beaucoup cette année.
Après deux heures de travail intensif, je m'octroie souvent une petite demi-heure
de contemplation et de shooting photos.
Un peu comme une séance de relaxation après un cours de fitness.
A la semaine prochaine !
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