-
... êtes-vous prêts à passer au numérique pour un livre de jardinage ?
Avez-vous déjà pensé vous-même à vous faire éditer un jour ?
De plus en plus de livres sont maintenant disponibles en version numérique, cad dire à télécharger (gratuitement s'il on est futé ou en payant mais beaucoup moins que pour la version papier) via un site de livres en ligne.
Par exemple, le dernier que j'ai acheté de Claus Dalby est environ 13 euros moins cher dans cette version.
Personnellement, j'ai une liseuse (Kindle Paperwhite),que j'ai acheté l'année du confinement et que j'adore pour les romans. C'est l'un de mes meilleurs achats de ces
dernières années ! Je l'emmène partout. Je peux lire sur le transat sans craindre de graisser les pages avec l'ambre solaire, je peux lire la nuit sans réveiller Bruno et surtout,
je peux télécharger tout ce que je veux quand je veux.
Mais il ne me viendrait jamais à l'idée de l'utiliser pour autre chose que pour un roman. Dès qu'il y a des photos et qu'elles sont importantes, la version papier s'impose.
Car je vais vous l'avouer, j'aime encore beaucoup cette sensation de toucher une partie du rêve qui est vendue, de sentir l'impression toute récente...
Heureusement, la plupart des livres sont encore disponibles dans les deux versions pour la toute grande majorité.
J'ai néanmoins connaissance de livres uniquement vendus dans une version numérique. C'est le cas pour ceux de Sylvie Fontaine.
J'ai toujours trouvé ça bien dommage car beaucoup de ses bouquets mériteraient de se retrouver sur papier glacé.
Maintenant, peu imaginent combien c'est difficile de se faire éditer par un vrai éditeur (je ne parle pas de l'auto-édition - publier à compte d'auteur- où tout le travail d'une
équipe est zappé pour un résultat nettement moins soigné et surtout, nettement moins accessible au grand public).
Le tout, c'est de parvenir à convaincre l'éditeur et son équipe (il décide rarement seul) du futur succès de l'ouvrage et de sa pertinence sur le marché du livre. La qualité de
l'idée, des textes et des photos contribueront à obtenir une réponse positive. Il faut aussi rentrer dans la ligne éditoriale de la maison d'édition et là, en tant qu'écrivain, ce
n'est pas toujours facile à cerner.
Une bonne dose d'enthousiasme peut apporter un petit plus mais c'est anecdotique (il faut toujours croire très fort en soi-même).
J'en profite pour vous donner des nouvelles de mon prochain à paraître en septembre. Les échanges avec l'infographiste ont été très fructueux. J'ai été sollicitée et écoutée
à de nombreuses reprises et j'ai eu de la chance de travailler avec une personne qui attache aussi beaucoup d'importance à l'esthétisme du livre et très souvent, on est sur la
même longueur d'ondes.
Malheureusement, pour des raisons de coût et aussi pour aérer et donner du rythme au livre, il a fallu supprimer plusieurs chapitres. Mais j'ai déjà mon idée : je les publierai
en bonus pour les fidèles lecteurs du blog quelques mois après la parution du livre.
Très bientôt, je me verrai proposer des idées de couverture et j'ai hâte de voir les photos qu'ils considèrent comme "vendeuses" (c'est quand même le but, qu'il soit diffusé le
plus largement possible) et résumant bien l'esprit du livre.
Bref, tout avance très bien et dans seulement 4 mois, il sera peut-être entre vos mains.
15 commentaires
-
Par où commencer ? Il y a tellement à vous montrer et à vous raconter...
Allez, on commence comme à chaque fois la visite par l'espace dédié aux roses d'Emile Foucart.
Super Koster
Si les roses sont belles, mon attention est tout autant attirée par les plantes compagnes et
j'ai bien fait de déplacer cet iris qui végétait depuis plus de deux ans sans fleurir.
C'est un vrai petit bijou qui me vient d'Eric de la pépinière Philosophica Botanica, située à Gallaix en Belgique.
Eric et Estelle participent à plusieurs fêtes des plantes en Belgique et dans le nord de la France.
Ils ont une page Facebook où vous pourriez les contacter pour connaître leur agenda.
Iris prismatica
J'adore cette partie du jardin jaune en ce moment et
je pense que je vais y revenir en détails cette semaine.
On est dans le jardin blanc.
Blanc, j'ai dit !!! Grrrr....
Aquilegia caerulea 'Kristall' Matthiola arborescens 'Alba'
Autour de l'étang du fond, on a une ambiance très naturelle avec
les géraniums Robert et les Hesperis matronalis.
L'Hydrangea aspera 'Hot Chocolate' reprend vigueur après l'épisode de gel début avril
même s'il n'est pas très équilibré pour l'instant, on se réjouit de le voir revivre.
PS : tu vois, Mr X, je t'ai écouté et avec de bons arrosages...
Finalement, je me demande si je ne préfère pas la floraison du porte-greffe
à celle de la pivoine arbustive...
Derniers jours de floraison pour ces magnifiques iris devant la maison de Village.
Ceux d'à côté prennent la relève.
Ils sont plus classiques : plus gros et grands comme des I. germanica
mais d'un très beau bleu qui rend très bien avec le feuillage doré du Leucoceptrum plus loin.
On aime ou on déteste ce genre de roses en général. Moi, je n'arrive pas à trancher.
Dandy Andy
On est dans le jardin médiéval et l'ambiance est très différente.
Tout n'est pas permis mais l'orange et le rose vif sont les bienvenus.
Papaver atlanticum
Antirrhinum majus 'Orange Wonder'
Je trépigne de revoir les lys martagon...
Lilium martagon 'Fairy Morning'
Bruno et moi, on se disait hier que quand les rosiers du tunnel seront plus matures, ce sera fabuleux.
Pour l'instant, c'est Belle des Fagnes (le premier à gauche) qui tient la corde :
Il est déjà à mi-hauteur.
Le petit massif au pied des arches est mon préféré en ce moment.
Tout y pousse parfaitement, de manière bien sage et bien érigée.
Légère Surprise Belle des Fagnes
Dans ce petit parterre, j'ai introduit des Cynoglossum amabile 'Pink Showers' (semis facile) en grand nombre.
Ailleurs, dans la Roseraie, il se ressème ci et là tout seul.
L'Eremurus himalaicus est moins haut cette année et je crains donc moins pour lui
quand viennent les orages. C'est mieux ainsi.
Chaque jour m'apporte son lot de nouvelles éclosions de roses.
Dancing Lady Charlotte of Fife
Chetty
Pure Liberté Délicieuse Gourmandise
Je savoure les dernières ancolies...
Dans l'imposante bordure de Phuopsis stylosa,
un joli Orlaya grandiflora arrive à émerger.
Comme j'aime quand les roses sont lovées entres d'autres plantes, des feuillages aussi
plutôt que plantées en isolées.
Jukebox Tune
Deux cistes survivent bien à la Roseraie. Et mai est leur mois.
Cistus 'Silver Pink' Cistus pulverulentus 'Sunset'
La couleur de ce pavot pourrait paraître bien plus agressive
s'il n'y avait le vert acide de l'euphorbe derrière pour le tempérer.
On n'a pas ce problème avec les bleus, surtout quand ils sont regroupés
dans un magnifique dégradé comme celui-ci.
Les iris aussi aiment bien être agréablement accompagnés
(ci-dessous avec la rose 'Child of Light'
ou encore, avec le Geranium sanguineum).
Roseraie ou jardin de cottage ? Les deux, mon capitaine !
Lupinus 'Gallery Pink'
Le choix en plantes vivaces est tellement immense
qu'il y a de quoi s'amuser avec les associations.
Salvia bertolinii Sanguisorba 'Lum'
Et parfois, il ne faut pas chercher la perle rare pour faire un beau mariage :
quelques fleurs de ciboulette au beau milieu d'un tapis d'Erigerons karvinskianus feront l'affaire.
La saison des Papaver rhoeas est bien entamée ici, à la Roseraie.
Les plus hâtifs, ce sont ceux qui se sont ressemés tout seuls l'an passé.
Ce sont aussi souvent les plants les plus vigoureux.
Au pied de la haie d'Osmanthus, des Erigerons karvinskianus se sont ressemés dans le gravier.
Je les laisse. Ils sont inoffensifs et égaient cette haie quand elle n'est pas en fleurs.
L'autre jour, je pestais de voir tous ces pucerons noirs sur les Cenolophium denudatum et aussi, sur certains pavots.
Patience, Isabelle... regarde qui est déjà là :
Miss larve de coccinelle qui peut ingurgiter jusqu'à 800 de ces affreux en une seule journée !
Dans la série des mal-aimés, on a aussi le cétoine qui fait parfois des ravages dans les roses
mais pas ici où il est assez rare et où je me contente de le photographier tellement il est photogénique avec sa belle carapace luisante.
En plein soleil, on dirait même une pépite d'or !
En début de semaine, il faisait sec à en pleurer et en arrosant les massifs, je dirigeais un peu le tuyau
vers les cabarets-aux-oiseaux (Dipsacus fullonum) pour qu'ils méritent bien leur nom.
Je pense que mes amis ailés auront apprécier.
Je termine avec ma photo préférée de la semaine. A bientôt !
Papaver rhoeas
8 commentaires
-
... pour ces tulipes sur le point de faner.
Tulipa 'Victoria's Secret Pink' et 'Burgundy'
Anthriscus sylvestris
5 commentaires
-
Une tulipe à point nommé pour Bruno et moi qui fêtons aujourd'hui nos 34 ans de mariage !
Une tulipe très glamour comme j'aime !
Ses tiges sont courtes et elle est donc à planter à l'avant-plan.
Une petite touche de mauve avec la lunaire, une de rose avec le cerfeuil lui vont bien au teint.
Et pourquoi pas une touche de jaune citron ?
23 commentaires
-
En ce moment, au jardin, il y en a une qui éclipse toutes les autres...
May Queen
C'est un rosier liane qui ne fleurira qu'une fois mais ô combien généreusement !
Elle est parfumée, pas de manière aussi intense que d'autres qui vont suivre mais
d'un parfum très frais et très doux.
Au pied du mur, un ciste cultivé en pleine terre depuis de nombreuses années.
Il est difficile d'expliquer ce que je ressens à retrouver toutes ces roses après de longs mois d'attente.
James Galway
Munstead Wood Rosy Cushion
Un sniff par ci, un sniff par là... hummmm...
C'est toujours autant d'émotion que de sentir à nouveau ces parfums capiteux.
Ces dernières années, c'est bizarre : j'ai vu mes capacités olfactives s'améliorer de manière très conséquente.
De manière positive et au jardin, c'est divin mais aussi de manière moins agréable :
certaines odeurs comme le PAV (récolte des déchets organiques) installé près de la Roseraie me donnerait presque envie de vomir.
Les personnes qui s'aspergent abondamment d'eau de toilette aussi et pourtant, vous savez, combien je continue à garder les distances !
En tout cas, je suis bien contente de ne pas avoir été affectée par le Covid durant ces deux dernières années
car l'anosmie m'aurait rende vraiment très triste.
Yolande d'Aragon
Le cerfeuil sauvage est à son apogée et bientôt, quand il déclinera, je devrai en tailler à ras
afin d'éviter d'en avoir encore plus l'an prochain !
Saxifraga x urbium
Fantin Latour
Blossom Time
Habituellement, mi-mai, on sort tout juste des saints de glace et on est très loin du foisonnement que l'on connaît cette année.
Qu'elles sont belles les ancolies, cette année !
Le réchauffement climatique m'inquiète beaucoup mais
je ne peux cependant m'empêcher de profiter de ce pois de senteur qui a passé l'hiver et
fleurit abondamment, si tôt dans la saison.
En mettre dans les bouquets mi-mai, c'est une première pour moi !
Les Iris sibirica sont quand même ceux qui sont les plus adaptés à un jardin naturel.
Cette année, je vais m'acharner à nouveau à semer cette belle silène (Silene fimbriata)
car j'aimerais tellement l'introduire à la Roseraie.
Les roses éclosent les unes après les autres, c'est magique !
Jayne Austin Colette
On se croirait en plein été avec les Erigerons karvinskianus qui fleurissent abondamment
(ici au point de ne plus pouvoir ouvrir la porte complètement !).
11 commentaires