... habituellement, à cette période, on fait l'inventaire de toutes les plantes qui n'ont pas survécu à l'hiver.

Cette année, suite à l'hiver d'une exceptionnelle douceur que nous avons eu, je vous propose l'inverse, c'est-à-dire de dresser la liste des plantes qui sont toujours vivantes alors que d'ordinaire, elles ne passent pas l'hiver.

D'aucuns (les éternels grognons) nous répètent que ce n'est pas bon, que "les microbes n'ont pas été tués",...

Moi, je suis aux anges : d'une part, on a fait de belles économies de chauffage et d'autre part, on va en faire aussi sur nos achats de plantes !

 

Chez moi, ont étonnamment survécu :

 

d'abord, ce qui est en pot ou panier suspendu :

 

                                               

                                                                           dichondra Silver Falls                                                                                                     convolvus mauritanicus

 

 

 

                                                 

Penstemons Black Bird et hirsutus

 

 

Nepeta hederacea variegata

 

 

 

Anthemis 

 

 

en pleine terre :

 

            

Fuchsia Whiteknights Pearl

(l'an passé, il était reparti de la base)

 

 

Salvia Dyson's Joy

On me l'avait dit rustique quand je l'ai achetée à La Feuillerie mais j'avais des doutes.

Elle n'est pas encore en grande forme mais elle est toujours bien vivante.

 

 

 

Verbena bonariensis

(habituellement, je suis obligée d'en ressemer chaque printemps)

 

 

 Cerinthe purpurescens

Cela faisait longtemps que des semis spontanés parviennent à passer l'hiver.

 

 

La semaine passée, notre amie Gonda nous demandait de relever les plantes qui pourraient s'avérer toxiques pour ses animaux.

Dites-moi... évitez-vous d'en planter ou bien n'y attachez-vous aucune importance ?  Avez-vous déjà connu des expériences malheureuses avec l'une d'entre elles ?

Sur ce blog, vous trouverez 60 plantes toxiques de nos jardins.

 

Pendant de nombreuses années, lorsque les enfants étaient petits, je me suis strictement interdite d'en planter. On sait tous très bien que même avec une vigilance accrue et une éducation par rapport à ces dangers, le risque 0 n'existe pas.

Ce n'est que quand ils ont eu une dizaine d'années que je me suis autorisée à commencer à introduire ces plantes qui sont souvent les plus belles aussi (pour mieux attirer ?).

Le problème des animaux domestiques ne s'est jamais posé puis je n'en ai pas. Non pas que je ne les aime pas, bien au contraire. Mais Bruno et moi avons choisi de consacrer tout notre temps libre aux enfants. Avoir des chiens, des chats requiert aussi beaucoup d'attention et de soins.

Voici quelques photos de ces belles vénéneuses au jardin :

 

                                      

                                                                                     Digitale                                                                                                                                            Aconit

 

 

 

                                      

 

Lupins

 

 

 

Muguet

 

 

 

                                    

 

                                                                                 Chèvrefeuille                                                                                                                             Delphinium

 

 

                                    

 

 

                                                                                         Hellébore                                                                                                                           Euphorbe

 

 

 

 Narcisses

 

 

 

... vous inquiétez-vous de la qualité de votre terre avant de planter ? Y apportez-vous des amendements  ? Partout dans le jardin ou seulement à certains endroits ? Quel type d'apport faites-vous ? Chaque année ? 

 

Dans mon jardin, j'ai différents types de sol et en général, je plante en fonction de la richesse de la terre. Par exemple :

 

- le long du mur en façade est TRES caillouteux.  L'idée de planter à cet endroit m'est venue plus tard (par manque de place). J'ai choisi des rosiers  (Shubert, Tapis Volant, Ballerina Rouge, Old Blush China, Pearl Drift, Raubritter) qui s'accommodent très bien de ces conditions pauvres (même si j'ai fait un bon apport de compost) à la plantation.

Côté vivaces, les géranium Blue Cloud, Syrak et magnificum  se plaisent de toute façon partout, les pavots adorent ce sol drainant et les calamintha nepeta se ressèment à foison.

 

 

 

avant

 

 après

 

- Devant ma cuisine : la terre y était bien drainante jusqu'au jour où la société des eaux y est venue y faire de gros travaux. On a déterré les rosiers qui gênaient. ils ont fait un trou énorme qu'ils sont venus reboucher un jour où nous étions absents. Le problème, c'est qu'ils l'ont rempli d'une terre hyper argileuse !!! Grrrrr. il a fallu des années d'apport de compost pour la rendre moins collante. 

Quand on voit le résultat de ce que j'appelle mon gros bouquet de roses en juin, on peut dire que les rosiers n'ont pas trop souffert malgré tout.

 

 

 

- Et juste devant, dans le gravier, pas d'amendement. Là, c'est les plantes qui s'adaptent, qui choisissent de s'y ressemer.  Proposer à quelques plantes de s'y installer et puis, laisser faire...

 

 

- Le jardin "avant" a longtemps souffert de l'appauvrissement du à la haie de vieux thuyas qui étaient présents à notre arrivée. La terre y est très légère et on doit lui apporter une bonne couche de compost tous les deux ans. C'est dans cette partie du jardin que je plante toutes les frileuses et celles qui demandent une terre bien drainée comme les sauges par exemple. 

 

Avant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

- Le massif près de la terrasse est "normal" : une bonne terre suffisamment drainée car il s'agissait autrefois d'une servitude et donc d'un lieu de passage des engins agricoles. Pas d'exigence particulière pour cette partie donc.

 

 

- Tout l'arrière du jardin, en bordure de prairie est beaucoup plus riche et plus humide. Pas besoin d'apport de compost donc, sinon qu'à la plantation des rosiers.

 

 

 

 

 

 

C'était aussi l'occasion de vous emmener à nouveau pour un petit tour virtuel de mon jardin et de vous montrer que même dans 600 m², on peut avoir des différences assez importantes au niveau du sol et qu'il est important d'en tenir compte pour le choix des plantes qu'on va y installer et pour les amendements à apporter.

 

 

 

 

 

 

 

...  pour les bloggeu(rs)ses :  êtes-vous sensibles au nombre de commentaires laissés sur votre blog ? Visitez-vous à votre tour les blogs de ceux qui vous ont laissé un com ? 

Pour les visiteurs : qu'est-ce qui vous a poussé à prendre le temps de laisser un commentaire ? Parfois laissez-vous tomber ? Pour quelles raisons ? Qu'est-ce qui vous a poussé à sortir de l'anonymat ? Lisez-vous les commentaires des autres visiteurs ?

 

J'ai remarqué une augmentation dans  le nombre de commentaires laissés sur le blog. Ca me fait très plaisir d'avoir un retour même si, pour moi, ce n'est pas essentiel dans la survie et le suivi du blog. Mais je sais que certains y attachent beaucoup d'importance. J'ai même vu un jour une bloggeuse remonter les bretelles à une autre parce qu'elle ne lui laissait jamais de com !!!

Je ne voudrais pas que les jeunes bloggeurs se découragent trop vite. Il faut savoir qu'énormément de visiteurs ne franchissent pas ce pas pour différentes raisons que j'imagine.

Les capchas (codes que l'on doit retranscrire pour l'authentification) sont aussi des freins pour certains. Personnellement, j'ai toujours eu la chance chez Over-Blog avant et maintenant chez Eklablog de ne pas être obligée de les utiliser.

Aujourd'hui, les capchas sont composés de chiffres ce qui est plus facile que les lettres d'avant qui formaient des mot incompréhensibles. Mais parfois, il faut quand même recopier pas moins de 13 chiffres ce qui peut en faire renoncer plus d'un. (D'un autre côté, je comprends les bloggeurs qui n'en peuvent plus d'être envahis par les spams)

 

 

 

 

Je ne prends pas la peine de répondre à chacun de vos commentaires faute de temps. Juste quand on me pose une question, alors, je réponds bien volontiers.

S'il m'arrive de vous oublier, ne m'en veuillez pas et posez-la moi à nouveau. J'ai parfois du mal à tout suivre... Mais je mets des priorités, à savoir de publier quotidiennement.

Je m'excuse donc si je n'ai pas le temps d'aller vous rendre visite plus souvent et de vous écrire un petit mot.

Bon dimanche !

 

 

 

 

 

 

 

... avez-vous reçu des fleurs pour la Saint-Valentin ? Lesquelles ?  Attendez-vous ce bouquet chaque année ou bien rejetez-vous ce qui est, sans aucun doute, une fête bien commerciale ? Vous a-t-on déjà offert des fleurs que vous n'aimiez pas du tout ?

 

 

Bruno sait que s'il veut me faire plaisir, c'est en me laissant créer le bouquet moi-même. Même s'il existe dans notre région des fleuristes de talent, aucun ne pourrait m'apporter ce que je ressens quand je m'amuse à le composer moi-même, à le mettre en forme.

J'ai donc pu aller ainsi ce vendredi matin faire mon shopping sans restriction de budget mais j'ai été très raisonnable : j'ai flashé sur un bouquet de roses dans mon supermarché. Elle étaient tout à fait abordables, ce qui n'est pas négligeable quand on voit le prix des roses en ce jour de l'année.

Toujours pas de rouge pour moi. Le discours " rouge = amour passionnel, puissance et profondeur des sentiments" ne me touche pas.

Vendredi, j'avais encore envie de couleurs tendres, de douceur,...

J'ai ensuite trouvé quelques hydrangeas qui m'ont litérallement fait fondre et j'ai terminé par un peu de cerfeuil sauvage qui a bien apprécié l'hiver doux puisqu'on en trouve toujours en fleurs sur les bords de route.

Merci à Laurence (vase) et Sylvaine (coeur) pour les accessoires.