... comment cultivez-vous vos tulipes ? Parvenez-vous à les faire refleurir d'année en année (quelles variétés) et sont-elles aussi florifères qu'au début ? Les laissez-vous faner sur place ?  Où les achetez-vous ? Faites-vous attention à la grosseur du bulbe ? Comment les plantez-vous : par groupes, à la queue leu leu  ou au hasard en les plantant là où elles tombent ?

 

 

Je vous ai déjà montré que je les mets en pots avant de les enterrer pour éviter que les rongeurs ne les dévorent (lire ici).

Il y a deux ans, je ne l'avais pas fait et plusieurs groupes avaient complètement disparu ! (lire ici)

Je les plante toujours par groupes de 5 ou 7.

TRES IMPORTANT : mettre du sable dans le fond du pot (ou du trou) : vos tulipes resteront belles beaucoup plus longtemps.

Jusqu'à présent, je récupérais les bulbes pour les offrir aux amies mais Laurence m'a avoué qu'elles peinent bien à refleurir comme si elles étaient épuisées de leur première année.

Ayant un petit jardin, je m'offre donc le luxe d'en racheter chaque année.

Et puis, quand je les enlève, elles laissent la place aux dahlias (lire ici et là).

Je m'amuse beaucoup à essayer de créer de jolies associations pour peu que les photos du net (ou du paquet) soient fidèles (j'y reviendrai).

 

Jusque là, je ne vous ai présenté que mes Synaeda Blue et les Melrose pour ce qui est de ma cuvée 2014.

La semaine prochaine sera consacrée en grande partie aux autres variétés.

En attendant, voici quelques photos bonus de ces merveilleuses Synaeda Blue (retenez bien le nom).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et quelques petites dernières des Melrose :

 

            

 

 

 

 

I ♥ tulips

 

 

 

... qu'utilisez-vous comme support pour vos plantes grimpantes ? Fer forgé ? Bois ? Fabrication maison ? Où trouvez-vous de beaux supports ?

 

 

Commençons par les "grosses" structures.

La pergola accueille une glycine et une vigne (chasselas rose). C'est Bruno, qui a une formation de menuisier, qui l'a construite.

Les piliers verticaux sont en chêne et les traverses en sapin.

 

 

 

 

 

L'avancée, c'est aussi Bruno qui en est l'auteur. Il l'a construite peu de temps après l'achat de la maison et ça a considérablement changé l'aspect de la façade.

Ce sont des rosiers grimpants et des clématites qui la garnissent.

 

 

 

 

R. Albertine

 

 

Autre avancée à l'arrière : celle qui abrite le banc. Sur celle-ci grimpent Colette et Ghislaine de Féligonde.

 

 

 

 

 

Le long de la piscine, j'ai ajouté il y a peu deux arceaux en fer forgé pour guider les rosiers grimpants.

 

 

 

J'ai trois cônes en fer forgé qui sont destinés à mes pois de senteur et un plus récent qui va guider la vigoureuse clématite Dutch Sky.

 

                        

 

 

Un support plutôt original pour ce lierre... Merci Martha !

 

 

 

Un autre, pas très courant non plus puisqu'il s'agit... de ma boîte aux lettres :

 

            

 

 

Deux guides muraux en fer forgé. Le premier a aidé Belle de Sardaigne à grimper les premières années.

Le second était prévu pour une passiflore juste derrière le rosier Souvenir du Dr Jamain (qui, ceci dit en passant pousse lentement).

La passiflore n'a pas assez de soleil et va être remplacée par la clématite Prince Charles que j'ai eue autrefois et que je serai heureuse de retrouver.

 

            

 

 

 

 

Des treillis en bois servent à guider les jasmins et la passiflore, cultivés en pots.

 

                        

 

 

Sur le mur de pierres près de la piscine court une vigne vierge (Parthenocissus Henryana).

 

            

 

 

 

La petite barrière en châtaigner est aussi garnie de pois de senteur.

 

 

 

 

Au-dessus des voitures, de grandes barres de fer en T ont été fixées (boulonnées) par Bruno.

 

 

 

 

 

 

 

Et enfin, la palissade à l'intérieur du mur de façade sert de support à des rosiers grimpants et des clématites.

 

            

 

 

 

 

 

... faites-vous votre propre compost ? Ou bien avez-vous trouvé une astuce (comme quelqu'un que je connais et que je ne citerai pas... vous voyez de qui je parle ? Mais oui, la dame du côté des Ardennes qui a un voisin franchement sympa... !) pour vous en faire livrer ? Parvenez-vous à en produire en quantité suffisante ? Où avez-vous placé votre composteur ? L'avez-vous dissimulé ?

 

 

Personnellement, je n'ai pas la place pour ça et je le regrette car mon compost, je suis obligée de l'acheter ! (Pas de gentil voisin pour m'en offrir)

Mais je l'achète chez Ipalle, la société qui gère les parc à conteneurs. Il n'est pas cher (3 euros le sac de 50 L) et est de bonne qualité.

Ipalle propose depuis quelques années, dans les villages des séances d'information sur le compostage à domicile.

Après avoir suivi l'une de ces conférences, il vous est possible d'acquérir un système pour donner une seconde vie à vos déchets verts et ce, à un prix très intéressant.

Vous trouverez les renseignements utiles ici.

 

(Photo Waterloo.be)

 

 

(Photo Ipalle.be)

 

 

 

... avez-vous des bobos liés au jardinage ? Quels sont vos remèdes, vos secrets. Ce serait sympa de venir partager avec nous votre expérience...

 

Mes mains, je vous les ai montrées lundi passé. Je leur applique de temps en temps, c'est-à-dire quand elles sont vraiment trop rêches, une crème.

Souvent je l'oublie car je ne peux pas l'appliquer le soir sinon, le lendemain mes mains engraissent encore mes lentilles de contact.

Ma préférence va, comme pour Lydie, à la marque Occitane.

 

 

Leur plus grand danger : le sécateur.  Je me suis déjà, un jour, coupée un bout de doigt...

C'est vrai que ce jour-là, je ne portais pas de gant...

Mais tiens, au fait, faut que je vous les montre :

 

            

 

On voit bien les coups de sécateur... J'en ai bien de plus robustes mais pas souples pour un sou !

 

 

 

Mon dos... l'une de mes faiblesses... il faudrait que je le ménage plus en pliant les genoux... facile à dire...

 

Mes genoux... il m'arrive parfois comme sur la photo ci-dessous de penser à utiliser une plaque d'isolant pour amortir.

 

 

Ma peau... ah, les épines de rosiers ! Il y en a de particulièrement vicieuses qui s'accrochent à vous tel un hameçon !

 

            

 

 

Mes yeux... j'évite de laisser les tuteurs sans protection :

 

 

 

 

... habituellement, à cette période, on fait l'inventaire de toutes les plantes qui n'ont pas survécu à l'hiver.

Cette année, suite à l'hiver d'une exceptionnelle douceur que nous avons eu, je vous propose l'inverse, c'est-à-dire de dresser la liste des plantes qui sont toujours vivantes alors que d'ordinaire, elles ne passent pas l'hiver.

D'aucuns (les éternels grognons) nous répètent que ce n'est pas bon, que "les microbes n'ont pas été tués",...

Moi, je suis aux anges : d'une part, on a fait de belles économies de chauffage et d'autre part, on va en faire aussi sur nos achats de plantes !

 

Chez moi, ont étonnamment survécu :

 

d'abord, ce qui est en pot ou panier suspendu :

 

                                               

                                                                           dichondra Silver Falls                                                                                                     convolvus mauritanicus

 

 

 

                                                 

Penstemons Black Bird et hirsutus

 

 

Nepeta hederacea variegata

 

 

 

Anthemis 

 

 

en pleine terre :

 

            

Fuchsia Whiteknights Pearl

(l'an passé, il était reparti de la base)

 

 

Salvia Dyson's Joy

On me l'avait dit rustique quand je l'ai achetée à La Feuillerie mais j'avais des doutes.

Elle n'est pas encore en grande forme mais elle est toujours bien vivante.

 

 

 

Verbena bonariensis

(habituellement, je suis obligée d'en ressemer chaque printemps)

 

 

 Cerinthe purpurescens

Cela faisait longtemps que des semis spontanés parviennent à passer l'hiver.