Il était une fois une bloggeuse roseaddict qui surfait sur un forum australien dédié aux roses. C'était il y a bien quatre ans. Et elle y publiait un clip où l'on y voyait des photos de son jardin sur la version Imagine d'Avril Lavigne. Certains membres du forum l'avaient beaucoup apprécié.

Puis, elle eut d'autres occupations et en oublia complètement ce site jusqu'au jour où un certain Bruce la rappela par mail afin de retrouver le lien vers ce clip qui l'avait impressionné et qu'il voulait associer aux créations d'un hybrideur qu'elle ne connaissait pas encore. Je suis donc intervenue (car je suppose que vous l'aurez compris depuis, la bloggeuse, c'est bien moi) sur le dit forum pour répondre que malheureusement, le clip n'existait plus, l'hébergeur ayant fermé entretemps.

En lisant leur déception, je decidais alors d'en refaire un. Dans le même temps, je decouvrais sur un autre topic du forum, une longue série de photos de nouvelles roses absolument fabuleuses, toutes issues du même hybrideur. Je prenais alors connaissance avec le monde merveilleux de Warren Millington !

Je tombais littérallement amoureuse de ces roses aux noms enchanteurs !

Je décidai donc de me laisser aller à la rêverie et d'imaginer qu'un jour, ces petites merveilles viendraient s'installer dans mon jardin. Et je créai ceci :

 

 

 

 

C'était en novembre dernier et je me souviens encore de vos réactions enthousiastes tant sur le blog que sur Facebook.

Mon rêve me poursuivait sans cesse et j'étais bien décidée à le concrétiser.

Je contactai alors deux rosiéristes de mes amis et l'un d'entre eux fut immédiatement séduit par l'idée et surtout complètement conquis par la beauté et le potentiel de ces roses.

Je servis d'intermédiaire au début entre notre génie australien et ce passionné des roses qu'est Daniel Schmitz.

Après plusieurs contacts, échanges de cds,... Daniel en choisit... 57 !!!

Encore plus fou que tout ce que j'avais espéré !

Tout alla ensuite très vite. Warren décida d'embarquer pour 20 heures de vol et venir nous rejoindre le jour de Pâques.

Direct après mon fameux brunch, Bruno et moi avons pris la route de Malmédy où nous étions invités en VIP pour y rencontrer mon ami du bout du monde.

Dès les premiers échanges (j'ai eu certes un peu de mal avec l'accent australien), le ton était donné : on avait l'impression d'être entre amis de longue date.

Warren nous parla de ses roses et de leurs parents. Il hybride les rosiers anglais et anciens à des variétés modernes reconnues pour leur vigueur et leur résistance aux maladies. Le point fort de ses roses est le parfum, un critère très important pour lui.

Il en connaît tellement sur leurs origines, leurs créateurs,... Une vraie encyclopédie et une mémoire infaillible. On était scotchés !

Le soir, nous prîmes un délicieux repas ensemble à La Métairie (une auberge très accueillante et à la cuisine très raffinée - je vous la recommande) et continuâmes à discuter "roses".

Le lendemain, rendez-vous chez Daniel où nous avons visionné le CD que Warren avait apporté avec encore plus de photos que ce que je vous avais montré en novembre. Ils nous les décrivit toutes et nous en expliqua aussi l'origine et le pourquoi de leurs noms. On était vraiment aux anges.

 

 

 

 

Petite parenthèse : j'ai demandé à Warren pourquoi il avait choisi tant de noms en français et il m'a répondu qu'en Australie, c'est très sexy 

L'après-midi (après le meilleur BBQ que j'ai mangé de ma vie et préparé par notre hôte), nous avons pris la direction de la pépinière où Christiane nous a rejoints pour une visite des serres où les rosiers en pots sont stockés.

 

 

 

 

 

 

Puis ensuite, direction la Roseraie. Même si les rosiers étaient tout nus, ce fut très intéressant et notre ami Warren qui ne pouvait pas s'empêcher de cueillir les quelques fruits restants et de vérifier la qualité de leurs graines...

 

J'ai du m'improviser traductrice et je vais vous avouer que j'ai parfois eu du mal avec les termes techniques mais en fin de compte, on s'est bien compris.

 

 

 

 

But where's Warren ?

 

 

 

 

On a parfois eu des sacrés fous rire avec notre Warren qu'on a comparé aux Marseillais quand il nous indiquait de la main bien plus haut que ses deux mètres, la taille de certains de ses rosiers. Notamment, son Charles Austin. Mais il a promis de faire des photos l'été prochain (car là, chez lui, c'est l'automne )

 

 

 

 

C'est avec beaucoup de regrets qu'on devait déjà se quitter.

Mais on se promit de se revoir deux jours plus tard... dans mon jardin.

 

Ce fut donc à mes deux comparses de traverser toute la Belgique d'Est en Ouest pour venir me rejoindre chez moi, dans le vrai plat pays.

Au programme, une visite matinale aux pépinières Foucart.

Une fois encore, je découvre un jardin que je connais presque comme ma poche sous un oeil différent.

 

 

Là, j'explique à Warren à quelle hauteur grimpe le Sourire d'Orchidée d'Emile et Marie-Rose dans l'arbre.

 

 

 

 

On suit notre guide, Emile Foucart

 

 

 

 

et on écoute avec attention tous ses conseils et ses explications.

 

 

 

 

Warren était très ému de rencontrer un autre hybrideur pour qui il a beaucoup de respect.

 

 

 

 

Marie-Rose nous emmena ensuite à l'intérieur pour papoter "roses" et faire connaître à nos amis un apéritif local (l'Amer Labiau - et pas la Mère Labiau comme croient beaucoup). Tchin tchin ! Quelle rencontre improbable entre pasionnés et créateurs de roses !

Emile m'a dit en partant que la prochaine fois, je lui amènerai le Pape ! 

 

Ensuite, direction la maison après avoir traversé le bois d'Howardries où Warren fut impressionné par la quantité de jonquilles naturalisées. (Souvenez-vous)

Au menu : carbonnades flamandes, un plat typiquement belge cuisiné à la bière de chez nous.

Elles ont eu un effet révélateur puisque Warren nous dévoila tous ses secrets. 

Alors que d'aucuns font des semis par milliers pour obtenir un, voire deux résultats satisfaisants, Warren hybride avec un taux de réussite de 10 % ! Un vrai magicien ! Il sait où il va, il sait ce qu'il veut obtenir et il a une maîtrise inouïe de sa passion.

 

 

 

 

Maintenant, vous me direz peut-être que "des roses australiennes, ça ne va pas tenir le coup chez nous...". Erreur !

Les parents des créations de Warren sont de rosiers Kordes, Lens, anglais,... donc aucun soucis à ce niveau-là !

Il prend plaisir à me raconter que ce sont nos rosiers, qui après un détour en Australie, vont revenir à la maison !

 

 

 

 

Et on a fini bien sûr par une visite guidée de mon jardin.

Si j'avais imaginé qu'un jour, je le ferais visiter aussi "laid" à deux amis très chers et experts en roses... !

 

 

 

 

Là, Warren et Daniel m'ont donné des conseils pour sauver mon Perdita (je vous en reparlerai bientôt).

 

 

 

 

Et là-bas, c'est Marie-Rose. (y a que des fêlés comme nous pour s'extasier devant un rosier nu !)

 

 

 

 

Et voici la photo qui immortalise le début d'une belle amitié et d'une histoire incroyable !

 

 

 

 

Merci à mon paparazzi adoré ♥

Les roses de Warren seront greffées très prochainement et commercialisées par Daniel dès novembre 2014.

And the dream came true...

 

 

Demain, je vous montrerai les nouvelles photos que Warren a apportées sur son CD. Ce sera l'occasion d'un Dites-moi particulier où vous me direz vos coups de coeur.

(Je sais que pour certains, c'est un peu fou de craquer uniquement sur photos avant même d'avoir vu le rosier "en vrai" mais j'avoue que c'est souvent comme ça que je fonctionne et je suis rarement déçue).

Je vous promets également pour demain, un autre scoop que vous allez adorer je pense.

 

 

 

 

 

Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi j'avais choisi ce nom pour mon blog et mon jardin ?

En fait, juste avant de venir habiter dans cette maison, je regardais chaque vendredi soir Gardener's World sur BBC2 avec son présentateur fétiche, Geoff Hamilton. Il est également l'auteur d'une autre série sur le jardinage appelée Paradise Gardens.

Geoff était le plus génial de tous les animateurs tv en rapport avec le jardinage. Il ne fut jamais égalé. C'était un vrai jardinier qui avait l'art de vous expliquer les choses clairement. Il vous montrait qu'on pouvait réaliser un jardin de rêves avec des matériaux classiques et des plantes ordinaires. A l'époque, il me captivait réellement et c'est encore le cas maintenant, quand je me rediffuse ses dvd.

J'ai découvert cette semaine qu'on pouvait y avoir accès sur Youtube et je tenais à vous les diffuser ici-même. Regardez bien le premier épisode dans lequel on voit ce couple de personnes âgées qui rayonnent de bonheur. Quand je les ai vus pour la première fois, je me suis dit : "voilà comment je voudrais qu'on vieillisse, Bruno et moi". (je ne l'obligerai pas à porter le costume quand la tv viendra, promis ) Ce jardin déborde de floraisons, tout comme j'aime.

Le nom de mon jardin m'est donc venu tout simplement dans le sens où j'ai essayé de recréer mon petit bout de paradis.

 

 

 

 

Habituellement, je sème mes pois de senteur en pleine terre fin mars.

Aves les températures extrêmement basses qu'on a eu ces dernières semaines, le semis a été quelque peu retardé (6/04).

Je commence toujours par les faire tremper la veille. Ils sont étiquetés parce que j'ai fait au préalable un plan et prévu des associations judicieuses.

 

 

 

Mes supports sont des cônes métalliques prévus à cet effet. Ils sont intéressants car ils ne prennent pas beaucoup de place à la base. Avant de gagner le concours Oh Green et ces jolis supports, je faisais mes propres teepees à l'aide de tiges de bambous (voir ici).

 

 

 

                   

 

 

J'ai aligné ces deux supports dans le même massif car c'est un endroit où ils recevront beaucoup de soleil, condition importante pour la réussite des pois de senteur.

 

 

 

 

Mon troisième cône se trouve à l'arrière près du rosier The Pilgrim auquel j'aime associer des pois de senteur dans des tons foncés.

 

 

 

 

Après avoir bien travaillé la terre, je fixe mon support dans le sol et je creuse des petits trous espacés de 10 cm. J'y laisse tomber deux graines à environ 3 cm.

 

 

   

 

 

Ne pas oublier d'arroser après avoir légèrement tassé la terre.

 

 

 

 

On dit toujours que les pois de senteur requièrent une terre riche et bien profonde. Un jour, je me suis amusée à tenter quelques graines le long de la petite clôture en châtaigner devant la maison et dans le gravier. Eh bien, ce fut un succès ! Depuis, j'en plante chaque printemps. Ils sont à leur apogée en juillet et fleurissent jusqu'aux premières gelées.

Pour donner un coup de pouce au démarrage, je mets un peu de terreau dans le fond du trou.

 

 

   

 

 

Bientôt...

 

 

 

J'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir le Jardin des Fées dont j'avais déjà entendu parlé.

 

   

 

 

"Je vais prendre cette silène et aussi cette campanule. Elles font très "jardin naturel".

"C'est tout ce que j'aime", me répond la dame "et c'est aussi le style de mon jardin".

On est sur la même longueur d'ondes et je prends la résolution d'aller visiter son jardin début juin à Wavrin ainsi que celui du Jardin des Fées.

 

A gauche : silène dioica. A droite : campanule gantelée à feuilles d'orties (campanula trachelium)

J'ai remarqué que plusieurs pépiniéristes utilisaient les noms en français plutôt qu'en latin et je ne trouve pas ça une bonne idée. Etant habituée aux noms latins, je dois réfléchir à deux fois et ça complique les choses. C'est beaucoup plus facile quand on utilise tous un seul et même langage.

 

 

 

Un peu plus loin, chez Linda Verwaest, je trouve une fois de plus de quoi faire mon bonheur.

A gauche : agastache foeniculum. A droite : veronicastrum virginicum Diana

Deux familles de plantes que j'apprécie de plus en plus.

Un début de collectionnite ?

 

 

 

 

Difficile aussi de passer devant le stand d'Olivier Czajczyk (si quelqu'un peut m'aider pour la prononciation ) sans craquer pour l'une ou l'autre plante. Et cette fois, c'est l'iris chrysographes Black knight qui a eu mes faveurs.

Je l'ai planté à l'avant-plan de mon massif jaune-pourpre.

 

 

 

Last but not least, je vous présente le pépiniériste le plus cool que je connaisse : Asterman alias Stéphane Decriem.

 

"Bonjour Madame. je vous laisse regarder à votre aise..."

 

 

 

Tellement cool que la dame a du insister pour payer !!!

 

 

 

Et toujours la chanson d'Enrico qui me trotte dans la tête... ♫

 

 

 

 

 

 

C'est devenu une tradition avec Stéphane : quand on se rencontre, on prend la pose 

Et cette fois-ci, on était frigorifiés mais pas trempés comme à Genech.

 

 

 

 

Quant à mes achats chez ce cher Monsieur dont les prix sont plus que raisonnables :

 

Kalimeris incisa Charlotte et aquilegia chrysantha.

A propos de cette dernière, je l'avais semée un jour à partir de graines de Tiziana et puis, j'en ai données à tout le monde et... j'ai oublié d'en garder une pour moi !

 

 

 

 

 

 

 

Je continue donc à vous raconter mes pérégrinations à Locon...

Un seul rosiériste (Mela Rosa) présent sur la foire. Me laisserais-je tenter ?

Je résiste, je résiste... (facile les yeux fermés )

 

 

 

Je reste aussi très loin des pivoines car leurs prix feraient exploser mon budget annuel !

 

 

 

De belles fougères arborescentes sur fond d'heuchères qui ne me tentent pas du tout (je vous ai déjà raconté : leurs coloris sont selon moi assez difficiles à associer au jardin - excepté pour la pourpre).

 

 

 

Voilà un stand qui a toujours beaucoup de succès :

 

 

 

Et pour cause, quand Thierry fait défiler ses "top-models", tout le monde craque.

Je profite qu'il est occupé pour immortaliser ces belles ni vue ni connue.

 

   

 

 

Clic clac ! Clic clac !

Merci Marc pour la diversion 

 

   

 

 

Vite ! Sandrine a le dos tourné !

 

 

 

Zut ! Je suis piégée !

 

 

 

Il n'avait pas tort Enrico quand il chantait que les gens du Nord ont dans leur coeur le soleil qu'ils n'ont pas dehors ! Sauf qu'en plus d'avoir leur sourire, c'était une journée très ensoleillée et que ça sentait le printemps. Enfin !

 

 

 

Alors, voici mes photos volées non pas pour les monnayer auprès d'un magazine mais bien pour vous faire plaisir, chers lecteurs. La prochaine fois que vous vous rendez à une foire aux plantes, allez donc admirer le stand de Thierry et Sandrine Delabroye. 

 

 

   

 

 

   

 

 

   

 

 

Les stars du moment :

 

   

 

 

 

 

   

 

 

   

 

 

   

 

 

Et mon achat chez Thierry, ce géranium hymalayense Derrick Cook.

 

 

 

A suivre... (demain, je vous ferai rencontrer le pépiniériste le plus cool que je connaisse)