De la bordure d'iris plantés le long du trottoir, un seul est en fleurs.

Pour les autres, trop jeunes, il faudra attendre l'an prochain.

 

         

Iris 'Delta Blues'

 

Devant la maison, les premières roses me rappellent à leur bon souvenir.

J'avais presque oublié combien les fleurs d'Eglantyne pouvaient être grosses et

combien les boutons de Black Prince se rapprochaient du noir.

 

         

 

 

Après avoir été très malade l'an dernier, May Queen a, avec de bons soins et

une météo plus adaptée aux rosiers, pratiquement retrouvé sa splendeur d'antan.

 

 

 

A son pied, Old Blush China n'a pas dérogé à la règle en étant le premier à fleurir

(enfin, juste après Pompon de Paris).

 

 

 

Dans l'enceinte de la maison, derrière le mur se cachent bien des trésors à la vue des passants.

 

        

                                                                          Rosa 'Hermosa'                                                   Lunaria annua 'Corfu Blue' - Melica uniflora

 

 

 

Samedi fut la journée la plus chaude et ensoleillée.

Entre deux séances de repiquages, j'ai pris un peu de bon temps...

Pas encore l'été mais 24°, pas de vent et le grand bleu... Le rêve !

 

         

 

 

Sur la palissade en bois, Sombreuil arbore des fleurs somptueuses cette année.

 

 

 

Alliums, ancolies et géraniums Phaeum pullulent en ce moment.

 

    

 

 

A la terrasse, en pot, le petit Dicentra spectabilis 'Cupid' n'en finit plus de fleurir.

 

        

 

Accompagné par un petit Lychnis viscaria en pot lui aussi.

 

 

 

En jardineries, le choix des Osteopermum s'est fortement agrandi.

De plus, ils ont la particularité de ne plus se fermer par journée plus grises.

 

 

 

La Silene fimbriata n'a jamais été aussi prolifique que cette année.

 

 

 

Les Iris 'China Maid' fleurissent maintenant aussi dans mon jardin.

Première rose pour Phénomène Rouge et mon dieu, j'avais oublié, quel parfum !

 

         

 

  

L'Aquilegia 'Nora Barlow' semble bien être au goût des butineurs.

 

         

 

 

Une tourterelle couve sur la pergola au milieu de la glycine

dans un nid très rudimentaire.

 

 

 

Ma photo de la semaine concerne une fois de plus cette très photogénique fritillaire

que je m'en vais replanter aujourd'hui à la Roseraie.

Reste à lui trouver un endroit où elle sera bien mise en valeur.

 

Fritillaria acmopetala

 

 

 

 

 

Une petite tulipe à fleur de lys de 30 cm avec un coloris pourpre fascinant.

 

       

 

Une très belle tenue même sous la pluie intense.

 

       

 

Elle a duré très longtemps et est restée belle même en fin de fanaison.

 

 

 

 

 

 

 

Une tulipe tardive bien double et d'une jolie teinte rouge cramoisi.

Elle a très bien supporté la pluie.

 

 

        

 

 

Très jolie en compagnie de Lunaria annua 'Chedglow'.

 

        

 

 

Il n'est pas toujours aisé de trouver des tulipes de petite taille pour garnir les jardinières.

D'expérience, les botaniques ne sont pas vraiment adaptées à cet usage et durent beaucoup moins longtemps.

Si, en plus, j'ajoute un critère de couleurs bien précises, alors, on peut dire que je m'en suis bien sortie.

 

 

J'ai choisi une tulipe frangée assez basse, bien pleine et d'un blanc éclatant.

On retrouve ici aussi une légère flamme verte sur les pétales extérieurs.

 

        

 

Tulipa 'Snow Crystal'

 

 

 

Juste en arrière-plan, j'ai choisi une viridiflora, dans la même lignée que celles présentées précédemment (Twilight Princess, Green Acres).

Elles sont restées bien droites durant plusieurs semaines.

 

        

 

Tulipa viridiflora 'Green Spirit'

 

 

J'ai gardé le même duo pour mes autres jardinières.

 

         

 

        

 

 

Gros flop pour celles près du rocking-chair, trop à l'ombre.

A retenir : les tulipes ont besoin d'une lumière maximale.

 

 

Toutes ont été replantées en bordure du massif blanc de la Roseraie. 

On verra bien si elles reviennent l'an prochain.

 

         

 

 

... quelle est la part de superficie qu'occupe le potager dans votre jardin ?

Pourriez-vous vous en passer ? Avez-vous déjà été tenté de le faire ?

 

La semaine passé, notre ami Philippe, fidèle lecteur, postait sur Facebook des photos de son potager envahi d'ancolies et de digitales pour illustrer son commentaire sur le

blog. Il a bien fait car je n'imaginais pas que les semis spontanés de ces deux merveilleuses plantes pouvaient être aussi prolifiques chez lui. Ca donne ceci :

 

 

Ma réaction a été : wouah ! Comme c'est beau !

Comme il avait dit qu'il allait devoir en supprimé pas mal, je lui ai suggéré de tout laisser et 

d'aller acheter ses légumes chez un petit producteur local !

Des jardiniers donneraient je ne sais pas quoi pou obtenir un tel massif !

Ca l'a bien fait rire car je pense qu'il n'est pas prêt à sacrifier son potager pour des fleurs.

 

Personnellement, la part du potager dans mon jardin, c'est... 0%. Faut que je vous explique pourquoi.

Mes parents ont toujours été vendeurs de fruits et légumés sur les marchés. Les après-midi, ils allaient les acheter sur les veilings de Flandre

pour les revendre tôt le lendemain matin sur les marchés, 6 jours sur 7. Un métier d'indépendants où l'on ne compte pas ses heures et qui laissait peu de place aux loisirs et

encore moins au jardinage. Donc, pas de potager à la maison et puis, on était bien servis. A l'époque, pas de considérations écologiques qui nous auraient 

laisser penser que les légumes cultivés par nous-mêmes étaient plus sains. Je savais donc à peine marcher que je vendais déjà des salades

tôt le matin aux gens de la région. J'en ai gardé des qualités de marketting (j'étais contente quand je battais mon record de vente) et ma capacité

à ma lever très tôt (j'ai d'ailleurs garder ce rythme toute ma vie. Ce matin par exemple, il était 4:45 au lever).

Pas de potager mais j'aimais déjà bien pouvoir cultiver des fleurs chez moi à Templeuve. On recevait le catalogue Bakker et j'y aurais presque fait

des croix dedans à la manière d'un catalogue de Saint-Nicolas. J'étais ravie aussi lorsque mes parents vendaient (rarement) quelques plants

de Dianthus ous de pensées pour soulager un fournisseur. J'ai encore leur parfum en tête.

Une fois en couple avec Bruno, on a habité un appartement puis une maison de ville sans jardin et donc, la question d'un potager ne s'est 

même pas posée. En 1993, quand on a aménagé dans ma maison actuelle, l'idée a été de faire du jardin un lieu d'agrément qui nous plongerait

dans l'esprit d'une maison de vacances toute l'année mais jamais je n'ai pensé à y faire un coin potager car à l'époque, j'étais encore fournie en 

fruits et légumes par mon frère qui avait repris l'entreprise familiale.

Chaque coin et recoin de mon petit jardin de 6 ares a été consacré aux fleurs et je ne pense même pas que si j'avais disposé d'un terrain de jeux plus

grand, j'aurais agi autrement. Encore maintenant ! Je ne penserais qu'à créer de nouveaux massifs.

J'ai bien tenté de cultiver en pots un pied de tomates (sans grand succès)

 

Pauvres noires de Crimée, envahies par les fleurs !

 

et je repique encore chaque année, en pot, 5 ou 6 plants de salades pour les sandwichs.

 

 

Mais même le persil, je le cultive à la Roseraie car il y pousse mieux que chez moi !

 

Bref, je comprends fort bien ce désir de cultiver de beaux légumes frais et sains (enfin, quand on habite une région "propre") de la majorité des gens mais 

moi, je n'ai jamais été initiée à cela et ma passion pour le jardin d'agrément est tellement intense que je pense fleurs du matin au soir. Et ce n'est

pas prêt de changer...

 

En 2022, j'avais fait une énorme erreur en commandant mes plants de laitues chez Hermie. J'avais oublié que "1" signifiait "1 groupe de 6 plants" et

c'est ainsi que je me suis retrouvé avec une quantité phénoménale de salades à repiquer. Comme à cette époque, les rosiers de Daniel étaient encore

jeunes, j'ai planté tout ce petit monde à leurs pieds. Un petit clin d'oeil à celui qui aimait tant le potager !

 

       

J'ai trouvé ça très joli comme compagnes pour les roses, même lorsqu'elles ont monté !