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Au même titre que les Angélique, celles-ci sont incontournables parmi les tulipes tardives.
Même forme de pivoines, mêmes qualités, on aurait presque envie de dire
que c'est leur version blanche.
Non, non, on va être précis et remarquer qu'elles sont moins globuleuses et avec moins de pétales.
Par contre, le blanc, c'est la pureté et souvent synonyme de grande élégance.
Ca doit être l'une des plus vendues car on la trouve partout
même dans les jardineries les plus basiques.
Pas mal non plus en contraste avec des lunaires (ici, Lunaria annua 'Corfu Blue').
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S'il existait 10 variétés de tulipes vertes, je pense que je les aurais toutes testées
car il faut avouer, qu'au même titre que Rosa viridiflora', elles éveillent la curiosité.
'Green Power' est très différente de la précédente :
elle est plus trapue et on y trouve parfois une légère strie rouge.
Mais surtout... elle s'ouvre !
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Mais qui serait assez fou pour planter des tulipes qui restent vertes du début à la fin et qui ne s'ouvrent pas ?
Isabelle bien sûr !
L'intérêt d'avoir planté ces tulipes au jardin, c'est la combinaison de couleur avec le blanc qui est, selon moi, d'un grand raffinement.
'Green King' est une variété avec de très longues tiges qui ne ploient jamais.
Ok, on ne la remarque que de près mais c'est justement l'intérêt, faisons subtil pour changer !
Et plus d'un mois plus tard, elles sont toujours aussi esthétiques.
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Cette fois, j'ai joué et j'ai perdu. Pas vraiment car même si ces deux variétés de tulipes n'ont pas fleuri en même temps,
elles se sont succédées de manière très propre (la seconde attendant que la première soit complètement fanée pour s'épanouir à son tour).
Les 'Angélique', je les connais depuis mes débuts en jardinage. C'est LA tulipe romantique par excellence (un peu l'équivalent de Pierre de Ronsard chez les roses).
Sa forme de pivoine et son coloris tout doux y sont pour beaucoup.
De plus, c'est une tulipe sur qui on peut compter chaque année au jardin.
Au départ, elles étaient exactement comme les Angélique que j'ai toujours connues, puis,
elles ont commencé à foncer de plus en plus.
Peut-être à cause de la météo très pluvieuse que nous avons connue ?
A voir l'an prochain car je vais les replanter dans les massifs après floraison.
Sinon, j'ai retrouvé toutes les qualités qui font de cette tulipe un must absolu :
tiges rigides et à bonne hauteur (ni trop longues, ni trop courtes),
belle tenue face aux intempéries,
forme de pivoine très glamour.
Vers la fin de leur épanouissement sont apparues leurs compagnes Cacharel.
On remarque déjà qu'elles seront bien plus hautes.
Là aussi, ça débute très pâle pour prendre des couleurs ensuite.
La grosse différence, c'est sa forme ovoïde et son bord frangé.
Une tulipe très élégante avec de très longues tiges qui restent malgré tout bien droites.
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... quand vous décidez d'aller visiter un jardin, vous arrêtez-vous à une date précise ?
Tenez-vous compte de l'état des floraisons à cette période ?
De l'heure à laquelle vous allez le visiter ? De la météo ?
Récemment, une amie m'a contactée car elle voulait visiter la roseraie le 29 juin avec un groupe d'une quinzaine de personnes.
J'ai commencé par lui expliquer que je ne faisais plus de visite guidée à autant de monde (2, 3 max, masquées et avec distanciation) mais
ça, c'est un autre problème que je ne veux pas aborder dans ce post.
Ca, c'était avant le Covid. Les grands groupes ne me faisaient pas peur.
Va t'en demander à tout ce petit monde de venir masqué et de garder la distanciation... Je n'essaie même pas !
J'ai donc dit à mon amie que la visite était libre, donné les heures d'ouverture et l'adresse de la Roseraie.
Mais je l'ai surtout prévenue que le 29 juin, les roses auront probablement fini leur première vague de floraison qui devrait débuter d'ici 8 à 10 jours et aussi
que la Roseraie risque de ne pas être sous son meilleur jour puisque je laisse monter en graines beaucoup de pavots dont le feuillage qui jaunit est très
inesthétique.
La Roseraie n'a pas pour vocation d'être un jardin tiré à 4 épingles tout le temps. Je le vois plutôt comme un terrain d'expérimentations que j'essaie
d'entretenir au mieux. Pour les graines, tous les amateurs me comprendront car c'est pour en faire bénéficier un maximum fin janvier.
Si j'avais voulu en faire un jardin que l'on visite comme Le Louvre, j'aurais planté des arbustes et des heuchères plutôt qu'une myriades d'annuelles !
Bref, je ne sais pas ce que mon amie décidera mais j'ai été honnête. D'ailleurs, d'autres qui viennent régulièrement de l'est de la Belgique m'envoient souvent un
petit mail une semaine ou deux à l'avance pour savoir qu'el est le bon moment ou pas pour voir la Roseraie.
Récemment, une autre amie, de la région de Malmedy se rendait à Beloeil pour l'expo sur les amaryllis et elle voulait faire un détour par la roseraie.
Je l'ai avertie que les tulipes du médiéval étaient sur le déclin et que les autres floraisons arriveraient plus tard. Elle a donc eu la sagesse de remettre
à plus tard sa visite à la Roseraie.
A moins qu'on ne vienne de bien loin et qu'il s'agisse d'un voyage organisé comme ce sera le cas pour le car d'Alsaciens fin mai et les Italiens plus tard,
on devrait pouvoir être souple dans son désir de voir un jardin.
Mais en plus d'une période bien définie, il faut aussi regarder la météo. Visiter un jardin sous des trombes d'eau ou par temps venteux sera nettement
moins agréable et l'impression que vous en garderez sera influencée par ces conditions.
Moi, je dirais, plus important encore, c'est le moment de la journée. Ca m'énerve toujours quand des visiteurs passent vers 14, 15:00 en plein cagnard
quand toutes les couleurs sont écrasées par le soleil (le pompon c'est s'ils en font des photos qu'ils postent sur facebook. Là, je meurs... !).
C'est d'ailleurs ce qui est arrivé quand l'équipe de Jardin & Loisirs était venue réaliser un reportage tv. Une horreur cette lumière !
Les meilleurs photographes vous le diront, il faut déjà être présent tôt le matin, faire ses repérages et puis shooter sans attendre.
Surtout qu'à la Roseraie, tout l'arrière est très exposé : pas d'arbres ni d'arbustes pour que les rosiers profitent d'un ensoleillement maximal pour
des floraisons optimales.
Je me souviens que quand j'allais (très souvent) visiter le jardin d'Emile et de Marie-Rose à Lesdain, j'étais la première à 9:00 sonnantes. La lumère y était parfaite
pour les photos mais aussi tout simplement pour les yeux du visiteur, l'ambiance très calme et magique, les parfums qui se dégageaient aux premiers rayons de soleil...
Incomparable avec la même visite en début d'après-midi.
Réfléchissez : à quel moment du jour, votre jardin est-il le plus agréable à admirer ? Vous aurez la réponse pour l'heure à laquelle il sera judicieux de visiter celui des autres.
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