mieux connue sous le nom de monnaie-du-pape, la Lunaria annua est une plante extrêmement facile à vivre.

 

 

C'est une bisannuelle : on la sème l'été, on la met en place à l'automne

et elle fleurit au printemps suivant.

Chez beaucoup d'entre nous, elle se ressème tellement qu'il n'est plus nécessaire de le faire,

elle s'en charge toute seule.

 

 

 

On la reconnaît très vite une fois sortie de terre grâce à ses feuilles en forme de coeur.

 

 

Ce n'est pas à proprement parler d'une vraie compagne pour les roses

puisqu'elle fleurit bien avant mais justement,

elle assure le spectacle avec le jeune feuillage des rosiers.

 

     

                                              Très jolie avec le feuillage bronze de Rosy Cushion                                                            Parfaite avec les tulipes

 

 

Si je vous la montre en graines, ça vous parle certainement plus et 

vous rappelle probablement les bouquets secs très en vogue à une époque.

 

         

 

 

Associée aux Cerinthe purpurescens, c'est génial.

 

 

Je l'utilise très souvent dans mes bouquets de printemps.

 

     

 

 

Ces dernières années ont vu apparaître des cultivars intéressants.

Tout d'abord, Lunaria annua 'Chedglow' au feuillage pourpre très intéressant.

 

     

 

Pensez à la planter près d'euphorbes, cela vous donnera un joli contraste.

 

 

 

Plus récemment, cette Lunaria annua 'Corfu Blue' se distingue de par la couleur de ses fleurs

d'un beau bleu des mers du Sud.

 

          

 

 

 

     

 

 

Elle est merveilleuse avec les tulipes 'Queen of Night' :

 

 

 

 

Sur la photo ci-dessous, on remarque Lunaria annua (en bas) et lunaria annua 'corfu Blue' (plus haut).

La première tire plus sur le rose et la seconde sur le bleu.

 

 

 

La version blanche (Lunaria annua 'Alba') est aussi une incontournable.

 

 

 

Et je la préfère dans sa version classique.

La panachée (Lunaria annua variegata) comme pour tous les feuillages panachés d'ailleurs,

c'est pas ma tasse de thé...

 

           

 

Une année au jardin, j'ai eu cette belle surprise !

Malheureusement, le semis qui s'en est suivi ne fut pas fidèle et

la plante est retournée à sa version classique.

 

 

 

 

 

 

Les graminées sont très faciles à reproduire par semis. 

On les rencontre de plus en plus dans nos jardins.

Il est loin le temps où l'on ne croisait qu'une herbe de la pampa de temps en temps.

Aujourd'hui, on apprend à les inclure dans les mixed-borders.

 

 Celle-ci se distingue des autres de par sa période de floraison.

Elle démarre très tôt à un point que si vous la rabattez en fin de période, 

elle vous gratifiera d'une seconde vague à l'automne.

 

 

Ses inflorescences sont d'abord brunes et se marient magnifiquement bien aux roses jaunes.

 

            

 

 

 

 Ensuite, elles mûrissent comme les blés d'un joli blond doré.

 

 

 

 

A en devenir presque blanches.

Mais attention, c'est là qu'il vous faut agir si vous ne voulez pas en retrouver partout l'année suivante.

 

          

 

Petit à petit, les graines s'envolent au gré du vent et laissent les tiges toutes nues,

ce qui reste très graphique.

 

         

 

Imaginez le nombre de graines sur un seul épi :

 

 

Comme je suis très trop indulgente, la seconde année, j'ai eu la surprise d'en retrouver pas mal

dans le massif d'à côté.

Mais quel bonheur ! Cela a contribué à rendre ce mixed-border très naturel,

mieux que si j'avais moi-même décidé de les planter.

 

 

Melica ciliata se marie avec toutes les roses, toutes les vivaces, ombellifères, bulbes...

 

          

 

 

 

A contre-jour, elle offre un spectacle fabuleux.

 

 

 

           

 

 Certains l'ont éradiquée de leurs jardins car trop envahissante mais moi, je ne saurais plus m'en passer.

 

 

 

 

 

Ce sont des graminées annuelles que l'on ne voit pas assez dans les jardins.

Et pourtant, elles apportent tellement de légèreté aux autres plantes,

qu'une fois qu'on la connaît, on voudrait en mettre partout.

 

Je vais tout d'abord vous parler de Briza minima.

Ses épillets ont plus petits que sur les autres amourettes,

mais c'est, à mon avis, la plus délicate et celle qui fait vraiment des merveilles en bouquets.

 

     

 

Sa culture est très facile : à semer directement en place en avril,

ou bien, en godets en mars que l'on pourra repiquer "au chausse-pieds" un peu plus tard.

(moi, je divise même les godets en 4, au couteau afin d'en avoir plus et à plus d'endroits)

 

Elle se marie à tout, sans exception ! On va juste la placer en bord de massif (en pot, elle se plaît bien aussi)

car elle n'est pas très haute (20 cm environ).

 

Avec des sauges, des petits phlox annuels, des géraniums vivaces...

 

           

                                                                  Salvia 'Rose Marvel'                                                      Phlox drummondii et Geranium nodosum

 

Avec les tabacs...

 

      

 

                                         

 

Avec les petites fleurs bleues du Cynoglossum ou le feuillage des amaranthes pourpres...

 

           

                                                            Cynoglossum amabile 'Firmament'                                                     Amaranthus lividus

 

 

Quand les graines mûrissent, elles prennent de jolies teintes dorées.

Souvent elles se ressèment sur place et au gré du vent, même un peu plus loin et

vous aurez ainsi l'impression qu'elle est vivace.

 

 

Top aussi en bouquets.

 

          

 

 

Passons maintenant à sa grande soeur, Briza maxima.

Comme son nom l'indique, les épillets sont cette fois, de bien plus grande taille.

 

 

 

          

 

 

 

Il existe aussi une version intermédiaire, Briza media que j'ai eue autrefois.

Sur certains sites, on la dit vivace mais ce ne fut pas le cas ici.

 

     

 

 

 

 

 Un nom compliqué pour qualifier une plante que beaucoup d'entre vous connaissent déjà sous "arroche".

Dans sa version rouge (Rubra'), je l'emploie depuis très longtemps comme plante ornementale.

 

 

 

Comme la plupart des feuillages pourpres, elle met bien en valeur toutes les fleurs surtout le rose.

 

            

 

 

 

 

C'est en fait un légume. On l'appelle de faux-épinard et on consomme ses feuilles et ses jeunes tiges de la même manière.

 

 

 

Montée en graines, elle est tout aussi graphique,

 

 

même quand elle prend des teintes dorées à l'automne.

 

          

 

Si vous la laissez monter en graines, vous êtes pratiquement sûr d'en avoir l'an prochain

même si à la base c'est une annuelle.

 

 

 

Pour le photographe, c'est le pied de jouer avec les contre-jour sur cette plante.

 

 

 

         

 

Si vous faites un massif d'annuelles, n'hésitez pas y ajouter quelques graines,

elle apportera la touche de peps qui fera la différence.

 

 

 

 

Dans mes bouquets, je l'utilise beaucoup aussi.

 

 

 

 

 Un allium très graphique au jardin.

Il est déjà très beau quand il sort de terre et quand il commence à peine à prendre des couleurs.

 

         

 

 Il ne faut pas hésiter à le planter en groupe de minimum 20 bulbes,

plus, c'est encore mieux.

 

 

 

         

 

 

 

 Il fleurit la 2ème quinzaine de juin ici et se marie super bien avec certaines ombellifères.

(ici, Seseli osseum)

 

          

 

Mais aussi avec les capsules de pavots somnifères défleuris.

 

          

 

Très joli aussi, quand ils émergent au milieu du feuillage argenté

de l'Artemisia 'Powis Castle'.

 

 

Merveileux avec les Echium 'Blue Bedder' et les Clarkia.

 

          

 

 En pleine maturité, leur couleur prune est parfaite avec

le bleu des sauges (Salvia stepposa)

et le crème des Melica ciliata.