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Le château d'Enghien et son parc, je connais déjà de la Foire aux Plantes qui a lieu chaque année au printemps. Mais je n'étais encore jamais venue à cette période pour y admirer leur sacrée collection de dahlias.
A l'entrée (3 euros par personne), on vous fournit un plan mais ne riez pas : j'ai fait tout le tour du parc et mis 20 minutes avant de trouver les dahlias ! Ne jamais confier un plan à une blonde
J'ai été déçue dans le sens où il manquait beaucoup d'étiquettes (subtilisées par un public peu scrupuleux) et de par les associations. Les dahlias sont plantés seuls un peu à l'image des roses dans une roseraie et le mélange des couleurs est assez agressif parfois.
J'ai pu y faire de jolies photos mais je dois avouer que peu de variétés m'ont séduite au point de vouloir les planter dans mon jardin. Car là réside justement la difficulté : les dahlias dans un jardin, ça peut être vraiment kitsch. Il faut vraiment bien réfléchir à comment les associer pour les mettre en valeur.
Une variété m'a quand même fait chavirer : Astérix. Malheureusement à Enghien, on ne les commercialise pas. Il s'agit de la collection de la commune et ce sont les ouvriers communaux qui s'en occupent. Nous avons eu l'occasion de discuter un peu avec le responsable de ces dahlias. Seulement 4 personnes sont affectées à l'entretien du parc qui est énorme et le temps manque pour combler les petites lacunes de cette exposition. Beaucoup de dahlias sont issus de semis. Des essais sont effectués en serre chaude en février et ils fleurissent la même année mais les coloris ne sont pas toujours fidèles (c'est sûrement pourquoi il vaut mieux pratiquer la division de tubercules).
Ceux qui me connaissent bien savent qu'il y a des variétés de dahlias que je n'aime pas du tout, à savoir les cactus et les pompons. (et surtout les coloris flashy) Au départ, j'avais l'intention de ne photographier que ceux que j'aimais mais certaines "curiosités" valaient aussi la peine d'être montrées. Ce n'est pas parce qu'on n'aime pas la soupe qu'il faut en dégoûter les autres. Et puis, nos goûts évoluent aussi. Il fut un temps où je n'aimais pas les dahlias du tout ! (peut-être que dans 50 ans, ,j'aurais des pompons et des cactus dans mon jardin !)
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Je l'avais oubliée, celle-là ! La clématite viticella rubra que j'avais déplacée un jour et plantée près de la rubromarginata. Et la voilà qui réapparaît soudain et se marie joliment à sa compagne. Quand je vous disais que les viticella étaient increvables !
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