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Par IsabelleOlikier le 22 Mai 2024 à 05:28
A votre avis, qu'est-ce qui rend cette photo très belle ?
Cherchez bien... je donne la réponse plus bas, le temps de vous laisser cogiter un peu...
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Trouvé ?
Ce sont les petites taches de couleur violette tout autour qui rappelle celle du magnifique lupin et
comment obtenir cet effet sans avoir recours à un logiciel informatique ?
Allez, on réfléchit encore...
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Il suffit de bien combiner les plantes entre elles et parfois, c'est même Dame Nature
qui s'en charge en ressemant ici tout près un Geranium pyrenaicum 'Summer Sky'.
La photo de droite est moche mais c'est pour vous expliquer l'intention.
Après, il faut choisir la bonne exposition (en général, je me place avec le soleil dans le dos) et
prendre le bon angle.
Pour ceux qui disposent d'un APN (oubliez le smartphone pour les photos, c'est incomparable),
j'utilise le mode AV afin de pouvoir contrôler l'ouverture que je choisis souvent bien grande et donc avec un chiffre bien bas sur le curseur (4.0)
afin d'obtenir cet effet un peu flou en arrière-plan.
10 commentaires -
Par IsabelleOlikier le 14 Juin 2021 à 05:49
En ce moment, quand on voit ce genre de photo prise chez moi, tout le monde a envie de cultiver des rosiers...
La semaine passée, j'ai encore effectué une commande chez Hermie. Du terreau DCM, quelques plants de salades pour échelonner mes récoltes et une paire de cisailles pour tailler la haie d'osmanthus à la Roseraie. N'ayant pas de haie chez moi et donc pas d'outil approprié, j'étais un peu fatiguée de toujours devoir demander à prêter celles des ouvriers communaux. En plus, c'était un engin qui ne servait plus depuis l'an 40, je parie ! Quand j'avais fini, ,j'avais mal aux bras et aux poignets.
Alors, j'ai pioché dans ma "caisse noire" acquise grâce à votre générosité lors de la vente de graines au profit de la Roseraie.
J'ai fait le tour des sites internet et j'ai été agréablement surprise de voir que le modèle qui me convenait était en promotion chez Hermie et bien moins cher que sur des sites réputés pour être intéressants.
La marque Wolf est très fiable et le modèle avec transmission à levier intégrée me fait économiser 40% d'effort (c'est ce qui était annoncé dans le descriptif). Et je confirme ! C'est devenu maintenant un vrai plaisir de tailler cette haie. Je pense même que je le ferai plus souvent.
Etant devenue une cliente fidèle et ayant connaissance de mon blog, les gens de chez Hermie m'ont demandé de leur concocter un petit article sur la culture des roses.
J'ai immédiatement accepté car en ce moment, je reçois justement beaucoup de questions de lecteurs à ce sujet et il serait bon de faire un petit rappel.
Je vais donc partager avec vous, ici même, cet article.
J'ai décidé de le faire simple car la culture des rosiers est très aisée si on évite d'ouvrir une encyclopédie qui en traite ou qu'on lit un magazine qui se contente de recopier ce qui se trouve dans ces encyclopédies !
Tout d'abord, quel type de rosier acheter ?
Tout dépendra de l'utilisation que vous voudrez en faire et de la hauteur souhaitée.
On distingue les rosiers buissons à grandes fleurs ou bien à fleurs en bouquets. Ils vont de 50 cm à environ 1m50.
The Fairy dans sa version blanche est un merveilleux petit rosier pour bord de massif
Puis, on a les rosiers arbustifs, beaucoup plus grands pouvant aller jusqu'à 2 mètres de haut. On les plante généralement en isolés mais ils peuvent aussi convenir dans un massif où on leur laissera suffisamment d'espace pour s'exprimer.
Parfait dans une haie, Blanc Double de Coubert est un grand arbuste aux roses délicieusement parfumées.
Les rosiers grimpants ont besoin d'un support et peuvent être conduits de différentes manières : sur une arche, palisséS contre un mur...
Les rosiers lianes sont beaucoup plus hauts et peuvent aller jusque 12 mètres. Ils sont très florifères mais non-remontants. On les utilise au pied des arbres ou bien sur une tonnelle ou des arches mais dans ce cas, il faut les tailler plus souvent.
A côté de tous ceux-là, il y a aussi les rosiers-tiges un peu passés de mode mais qui pourtant, placés à bonne escient peuvent s'avérer intéressantS quand on a un petit jardin.
Enfin, les rosiers miniatures, ce sont ceux qui sont les plus adaptés à la culture en pots. Ils agrémenteront votre terrasse ou votre balcon.
Dans une catégorie à part, je mettrais les rosiers botaniques. ce sont des espèces d'origine sauvage qui poussent dans la nature à différents endroits du monde. Ils sont les ancêtres de tous les rosiers qui existent. Ce sont les plus faciles à cultiver, ne demandant aucun entretien. Si vous avez envie d'un jardin très naturel, ils sont pour vous.
Hansa Rosa pimpinellifolia
Rosa rubiginosa
Remontant ou pas ?
Le terme remontant signifie que le rosier va refleurir une seconde fois, voire une troisième durant la belle saison.
La grande majorité des rosiers anciens ne remonte pas. Ils fleuriront très généreusement sur une période d'environ trois semaines. Pour certains, c'est trop court mais ce serait dommage de se priver de ces merveilleuses roses. Dans mon jardin, j'alterne les deux : des remontants et des non-remontants.
Iceberg, un rosier très remontant : les fleurs se renouvellent bien souvent jusqu'en hiver
Rosa glauca (ou rubrifolia) ne fleurit qu'une fois mais a d'autres attraits : son beau feuillage bleuté et ses fruits, très décoratifs.
Soins
C'est souvent là que ça pose problème car encore beaucoup de jardiniers ou de novices considèrent que c'est très compliqué, surtout la taille.
Ai-je encore besoin de vous rappeler la phrase culte de notre très regretté Daniel Schmitz ? La taille est un détail !
Eh oui, rien ne vous oblige à tailler un rosier. Si on le fait, c'est simplement pour qu'il ait une allure plus esthétique car sinon, il fleurira tout autant.
La seule erreur que vous pourriez commettre en taillant, ce serait de couper une branche charpentière chez un grimpant. Il suffit simplement de retenir que chez les grimpants, on ne taille que les branches qui poussent de manière perpendiculaire sur les charpentières.
Quand tailler ? Après floraison pour les non-remontants et en mars pour les autres.
Les pucerons sont aussi un autre grand souci mais uniquement dans la tête du jardinier car jamais, ces derniers ne causent de dégâts à vos roses. C'est juste inesthétique. Comment s'en débarrasser ? C'est simple : il suffit de les ignorer et d'attendre que la nature fasse son travail. En deux semaines, les mésanges, moineaux et coccinelles devraient vous en avoir débarrassés. C'est en tout cas comme ça que je fonctionne dans mon jardin et dans la Roseraie dont je m'occupe et cela fonctionne très bien. Essayons d'éviter tout pesticide en pensant aux générations futures.
On m'interroge aussi souvent sur les maladies liées aux rosiers qui rendent le feuillage affreux, les recouvrant de taches noires ou encore d'une pellicule blanchâtre. Là aussi, vous ne me verrez pas préconiser tel ou tel produit pour lutter contre ces maladies.
Comme le faisait Daniel depuis longtemps, je traite préventivement avec un produit homéopathique (Homeocult) que je mélange à du lait écrémé (excellent contre l'oïdium) et de l'eau.
Ce qu'il faut surtout retenir, c'est l'importance d'avoir des rosiers bien nourris pour qu'ils soient forts et résistants. On ne nourrit pas le rosier mais la terre dans laquelle il est planté. C'est ainsi qu'un apport de compost bien décomposé chaque année après la taille leur sera bénéfique. Ne lésinez pas sur la quantité car ce sera leur seul amendement pour une année entière.
Parfois, on hérite de terres très appauvries comme ce fut le cas, chez moi pour une partie du jardin où des grands conifères avaient été plantés. La terre ressemblait à du sable et il fallait absolument lui redonner une certaine consistance. C'est là que j'ai découvert les excellents produits VIVIMUS. Idéal pour redonner de la structure à votre terre.
Quelques petits conseils :
- ne jugez pas un rosier avant sa troisième année. Laissez-lui le temps de s'installer. Nourrissez-le bien comme préconisé ci-dessus. Et donc aussi, ne le déplacez pas avant au moins trois ans si vous pensez que l'emplacement ne lui convient pas.
- ne stressez pas dès qu'une feuille présente une petite tache ou une couleur différente. Ce sont des êtres vivants et il est normal d'avoir des hauts et des bas en fonction des conditions climatiques par exemple.
- coupez régulièrement les fleurs fanées. Cela favorise l'apparition de nouvelles pousses plutôt que de laisser le rosier s'épuiser à faire des graines.
- apportez un grand soin à la plantation. Un bon démarrage est gage de bon développement par la suite. Apportez-lui les éléments nutritifs nécessaires mais aussi, si vous en avez la possibilité, des mycorhizes qui sont des champignons microscopiques qui entreront en parfaite symbiose avec les racines pour un meilleur développement de celles-ci.
Bref, n'ayez plus aucune appréhension quant à la culture des rosiers. leur réussite est à la portée de tous et ils vous apporteront énormément de satisfaction. Peu de plantes peuvent se vanter d'avoir une floraison aussi longue sur la saison et ce, année après année (j'ai chez moi des rosiers qui ont plus d'un quart de siècle !).
Notez que chacun des rosiers présentés en photos, se trouve disponible à la vente par correspondance chez Hermie (pas de frais de port à partir de 35 euros d'achat). Il suffit de cliquer sur la photo pour avoir le lien.
14 commentaires -
Par IsabelleOlikier le 5 Mai 2015 à 17:20
Aujourd'hui, Philippe nous emmène en Bretagne.
J'adore le mot de la fin de Marie-Madeleine :"Je vis avec mon jardin".
7 commentaires -
Par IsabelleOlikier le 21 Octobre 2014 à 05:32
Il était une fois un petit village idyllique dans les Hautes Fagnes...
Des paysages bucoliques où l'on pourrait imaginer que les habitants
sont conscients de la chance qu'ils ont de vivre et de travailler dans un tel cadre.
Respirer un air pur et exempt de toute pollution comme dans les villes.
Hélas, ce n'est pas toujours le cas.
Qui irait imaginer un pépiniériste de cette belle région en train de brûler des pots en plastique
pour éviter de devoir se rendre à la déchetterie qui se trouve à 3 km de là ?
Le monsieur n'en est pas à son coup d'essai et
pourtant, c'est légalement INTERDIT !
Personnellement, une telle attitude irrespectueuse envers la nature
et les voisins est inadmissible !
Je ne pourrais plus jamais lui acheter une seule plante vivace !
Le hasard faisait que je me rendais justement hier à la déchetterie et
que je me suis intéressée au coin des pots de plantes en plastique.
L'agent du parc à conteneurs m'a expliqué qu'ils avaient fait deux groupes de couleurs.
Car ils sont destinés à être recyclés et à redevenir des pots pour plantes.
Les professionnels qui viennent en apporter doivent payer
(ce qui explique probablement en partie, l'acte sauvage de l'indélicat ci-dessus)
mais c'est une somme dérisoire.
Alors, pourquoi ne rapporterait-on pas nos pots chez nos pépiniéristes ?
Pas vraiment envisageable car chaque pépiniériste travaille avec des pots de tailles bien spécifiques
et puis, le triage et la désinfection des pots (pour éviter tout risque de propagation de maladies)
prennent beaucoup de temps.
Pourtant, j'en connais un, écolo jusqu'au bout des ongles,
qui reprend ses pots une fois vidés de leurs jolis rosiers.
Alors, si vous ne savez que faire des pots de chez Daniel,
rapportez-les lui lors de votre prochaine visite.
(Vous pouvez même me les remettre lors d'une foire aux plantes et
je me ferai un plaisir de les lui transmettre).
Saviez-vous que les pots couleur bordeaux correspondent aux roses de Warren
et aussi aux créations de Daniel
et que le vert est réservé à tous les autres ?
16 commentaires -
Par IsabelleOlikier le 16 Août 2013 à 22:05
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