... je ne pars pas en vacances.

 

Aujourd'hui, si vous le voulez bien, on va parler "repas" en vacances. Le gros avantage quand on part en vacances, c'est de ne pas avoir à cuisiner. 

Ca, c'est si vous êtes à l'hôtel ou bien (et c'est rarement le cas) si vous prenez tous vos repas en extérieur.

Or, ce genre de vacances se rencontre de moins en moins souvent vu le coût élevé de ce genre de séjour pour une famille entière.

En location, vous aurez à faire vos courses dans un endroit où vous mettrez plus de temps puisque vous devrez chercher où tout se trouve dans le magasin.

Si j'ai choisi ce critère pour expliquer que je ne pars pas en vacances, c'est pour plusieurs raisons.

Tout d'abord, quand on a des intolérances (et j'en ai beaucoup avec ma colopathie fonctionnelle), il est difficile de manger à l'extérieur. Vous ne savez jamais comment ont

été préparés les plats, quelles épices ont été ajoutées... C'est compliqué.

Puis, il y a le coût. Pour des gens à revenus modestes, le resto reste tout au long de l'année quelque chose d'exceptionnel, un événement. Peut-être - et je vous le souhaite- 

que vous n'êtes pas concernés et que vous trouvez que j'exagère mais il y a toute une frange de la population qui ressent l'inflation de manière très violente.

Hier, dans la DH, l'un des principaux quotidiens du Royaume, un dossier était justement consacré à la hausse des prix de ces petits plaisirs.

Le prix de la boule de glace en Belgique varie de 2.50 la boule à... 4.00 ! Convertissez ça en francs belges (ou en FF) et vous tombez de votre chaise !!!

 

 

Une savoureuse glace maison vous reviendra bien moins cher et au moins,

vous avez l'assurance de produits de qualité, l'absence d'additifs et

la garantie que la chaîne du froid a été respectée.

 

 

 

Autre gâterie des vacances : la gaufre. Il faut compter chez nous 3 à 6.00 pour une classique avec juste du sucre impalpable (= sucre glace dans l'hexagone).

Et pour une plus élaborée, ça varie de 8 à 15.00 ! Quand je vois ça, je me dis que je vais bien vite rentabiliser mon nouveau gaufrier !

 

 

Grand classique d'un séjour à la côte belge : le moules-frites. On peut voir maintenant des prix de dingues (jusqu'à 30.00) pour un plat tellement facile à faire chez soi en

sachant qu'un kilo de moules varie de 5 à 8.00 en supermarché !

 

 

Les plats les plus simples et les plus sains vous coûteront deux fois rien si vous les faites vous-mêmes à la maison.

 

 

 

 

 

Et pour revenir sur l'argument de la semaine passée,

pouvoir prendre ses repas dans un tel décor sans autres vacanciers autour

ni serveur qui n'attend qu'une chose, que vous débarrassiez le plancher pour faire de la place aux autres.

 

 

 

Je me souviens, toute petite, de ces étés pourris qui s'enchaînaient année après année.

Depuis, bien des choses ont changé.

L'homme détruit la planète à petit feu et les dérèglements climatiques sont maintenant d'une telle évidence que

celui qui ose encore les nier, serait bon à enfermer.

 

Températures au sol le 10 juillet

 

En Estrémadure, dans le sud ouest de l'Espagne, on a même atteint 60° au sol !!!

 

C'est ainsi qu'en Belgique, on se retrouve avec des étés dignes de la Côte d'Azur de mon enfance !

Parfait pour passer des vacances agréables et de farniente.

Moins agréable pour le jardinier qui passe son temps à arroser (quand il le peut encore).

 

Avec la canicule qui sévit en ce moment dans la majorité des destinations touristiques,

je me disais cette semaine que mon amie, Christine, a bien fait de choisir l'Ecosse pour partir en famille.

J'ai vu des touristes en Espagne à la tv et impossible pour eux de faire les visites prévues.

J'ai aussi lu que le Belge continuait d'investir dans de l'immobilier en Italie et en Espagne !

 

Moi, je vous le dis : on est finalement bien mieux en Belgique !

S'il faut investir, c'est dans votre propre maison et jardin.

 

 

 

 

 

 

Une autre raison pour laquelle on est bien mieux chez soi qu'en vacances, c'est le bruit.

A moins que vous n'habitiez un immeuble à appartements toute l'année et que vous alliez en location dans un mas dans un bled de la Provence,

vous devez convenir avec moi qu'en vacances, on est sujets à se trouver en situation où les gens parlent fort à table ou bien, que les enfants

crient au bord de la piscine. J'ai d'ailleurs une amie qui ne part que dans des hôtels enfants non admis (la première fois qu'on entend ce terme,

ça paraît choquant et intolérant mais en y réfléchissant bien, on peut comprendre). Enseignante comme moi, elle ne supporterait pas

de se retrouver dans des conditions identiques à ce qu'elle vit toute l'année. Personnellement, j'ai perdu des capacités auditives à force de me trouver

dans des cours de récréation, des réfectoires et parfois même des classes où les décibels dépassaient allègrement les normes. Souvent, je dois faire répéter mon entourage

et c'est assez lassant pour eux et pénible pour moi. D'ailleurs, je suis heureuse le matin à 7:00 à la Roseraie où le calme règne et que les seuls sons qui se font entendre 

sont les chants d'oiseaux et les cloches de l'église toutes les demi-heures.

 

 

Pareil au jardin, j'aime pouvoir m'allonger dans mon transat et me laisser bercer par les gazouillis. Ce calme, je l'attendais depuis des années et je pense l'avoir bien mérité.

 

 

A noter que ce w-e se déroule à 10 minutes de chez moi, l'un des plus grands festivals hard core et ouf, on a beaucoup de chance, cette année, le vent ne donne pas 

vers chez nous mais vers d'autres villages. L'an passé, c'était tellement dingue (l'impression d'avoir une boîte de nuit juste devant ma porte) que j'en avais appelé

les services de police en pleine nuit pensant qu'il s'agissait d'une rave party improvisée à côté de la Roseraie !!! Et finalement, j'ai découvert qu'à deux pas de chez moi,

une espèce de Tomorrowland était la cause de grosses nuisances durant trois jours. Ce matin, j'ai une grosse pensée pour les riverains même si ce n'est qu'une fois

par an, c'est trois nuits d'enfer...

 

 

 

 

 

 

... je ne pars pas en vacances.

Voilà ma nouvelle rubrique pour les dimanches de l'été.

Un petit truc très léger, juste pour le fun.

 

 

La première raison est la tranquilité. Dans mon Little Bit of Paradise, pas de foule s'agglutinant au même endroit. 

Pas besoin de réserver mon transat le matin en posant un essuie dessus !

 

 

 

Même si je me promène dans le village ou aux alentours, pas de risque bain de foule.

Pire : comme tout le monde est parti dans des contrées lointaines,

il y fait encore plus calme que d'habitude.

 

 

          

 

 

Pas besoin d'attendre mon tour au buffet pour me servir et ici, je mange à l'heure que je veux !

 

 

 

Pas besoin non plus de me mettre sur mon 31 pour aller déjeuner...ni même pour bronzer. Serait-ce ça la vraie liberté ?

 

 

 

 

 

Dernier volet de cette rubrique. J'espère que l'été prochain, je pourrai enlever la parenthèse dans le titre et

revenir à des vacances plus diversifiées.

Pas de rentrée pour moi encore cette année, je suis arrivée au bout de ma capacité à affronter les petits monstres.

Dimanche prochain, on reprend les votes de bouquets pour plusieurs mois.

Je suis très conservatrice et j'aime bien ces rendez-vous qui jalonnent les différents moments de l'année.

 

Lundi

 

De loin, ça ne se remarque pas trop mais...

 

 

ma vigne est malade. Je ne pense pas qu'il s'agisse du mildiou

car je ne vois pas de traces d'huile sur les feuilles ni de feutrage blanc.

C'est juste que les feuilles tombent et que les grains se dessèchent. 

La clématite (Princess Diana) à son pied a aussi été malade au point que j'ai dû la rabattre

alors que jusque là, elle n'avait jamais montré des signes de faiblesse.

Probablement l'excès d'eau que nous avons connu durant tout l'été...

 

 

         

 

En tout cas, il y en a un qui trouve encore de quoi faire son bonheur.

 

 

 

 Certains Phlox paniculata sont défleuris et en les taillant juste au-dessus d'un noeud de feuilles,

il y a de fortes chances pour qu'ils fleurissent à nouveau bientôt.

 

        

 

 

Aujourd'hui, c'est le grand jour avec le retour d'une série que je suis depuis maintenant... 11 ans !

Ce sera ma récompense ce matin en rentrant de la Roseraie. Do not disturb...

 

 

 

Mardi

 

Vous vous souvenez du trèfle que je laisse pousser au pied des rosiers-tige de Jean-Luc ?

Cette semaine, j'ai décidé de faire une petite blague aux visiteurs...

Avec ma commande de farine chez Eurotuin, j'ai reçu en cadeau des petits bulbes de trèfle à 4 feuilles.

Je l'ai mis en alvéoles et il m'a ainsi donné 3 petites mottes que je suis allée insérer parmi le trèfle à 3 feuilles... 

 

         

 

 

 

Mercredi

 

Le tournesol qui avait fleuri en premier est en graines et j'ai remarqué qu'elles étaient déjà entamées.

C'est open-bar pour mes amis ailés !

 

 

 

J'ai taillé l'Erysimum 'Bowles Mauve' et j'en ai profité pour refaire quelques boutures.

 

 

 

 

Jeudi

 

Dans la serre, tout est maintenant rempoté en godets.

Cela me permet de souffler un peu et de lever le pied avec les arrosages.

 

 

 

Gâteau du jour : génoise aux fraises avec White Mountain Frosting. (recette ici)

 

 

 

Vendredi

 

Aujourd'hui, des gens sont venus préparer la maison de Village en vue d'un mariage ce week-end.

En reculant avec sa voiture, la dame a abîmé l'une de mes sauges dans les jardinières.

Je n'ai rien dit car parfois, ça ne sert à rien de s'énerver avec certaines personnes.

Mais je râlais pas mal : plus sur le fait qu'elle ne s'est même pas excusée 

(moi non plus, je ne suis pas une spécialiste de la marche arrière mais il y a des règles de politesse auxquelles je tiens)

que pour la branche cassée.

Ni une ni deux, je suis rentrée et j'en ai profité pour la bouturer pour l'an prochain.

Une heure ou deux après, une bonne tasse de thé et la colère retombe.

 

 

 

Samedi

 

Hier je vous montrais mes Eucomis géants mais voici de quoi vous rendre compte

de la taille de ces inflorescences.

 

Eucomis pole-evansii

 

Aujourd'hui, dans le jardin médiéval, j'ai taillé les origans qui partaient dans tous les sens

ainsi que la grosse touffe de sarriette.

 

            

 

Cela a laissé plein d'espace pour planter mes 12 pots de Papaver nudicaule (en version pâle).

C'est la première année que j'en réussis le semis et 

maintenant, je croise les doigts pour qu'ils reviennent après l'hiver.

 

 

Ainsi s'achèvent ces deux mois d'été qui furent riches en apprentissage jardinesque et

en délicieux petits bonheurs au jardin et à la Roseraie.

Mieux que des vacances à la plage même si le temps n'était pas toujours au top.

(le bon côté, c'est que j'ai pu faire autre chose que d'arroser)