• Dites-moi...

     

     

    ... pensez-vous choisir d'autres plantes cette année suite à la longue période de sécheresse 

    que nous avons connue en 2017 ?

    Y a-t-il des plantes que vous allez éviter ou bien, vous dites-vous que c'était exceptionnel ?

     

     

    En 2017, le printemps était terriblement sec et puis l'été est arrivé dans les mêmes conditions. On a même fait des comparaisons avec le fameux été de 1976.

    Au fil des mois, la sécheresse s'est installée en profondeur et le seul moyen de ne pas perdre de plantes était d'arroser et très copieusement.

    Je n'ai pas encore reçu ma facture d'eau mais je crains le pire, les citernes s'étant très vite retrouvées à vide.

    Je me souviens de pelouses grillées mais ça, c'est pas trop grave, ça revient vite.

     

    Dites-moi...

     

    Mais je me souviens surtout d'amateurs d'hydrangeas, complètement dépités. Les fleurs étaient minuscules (quand il y en avait car avec en plus, les gels tardifs de mai, certains n'ont pas daigné fleurir) et le feuillage complètement raplapla en fin de journée.

     

    Dites-moi...

    Des panicules moins volumineux que les autres années

     

     

    Dites-moi...

    Il a fallu beaucoup les arroser pour obtenir des fleurs "potables"

     

     

    Dites-moi...

    Fleurs moins imposantes aussi chez les quercifolia

     

     

    Je n'ai pas de fleurs moches à vous montrer (hélas) car en triant mes photos, je réalise que je capte "positif" : mon objectif évite ce qui est moins beau alors que c'eût été intéressant pour le blog, tant pis.

    Je me souviens que beaucoup d'entre nous étaient près à jeter l'éponge sur le jardinage, écoeurés d'avoir tant oeuvré pour si peu de résultats.

    Or, le week-end dernier, première fête des plantes du côté de la Bretagne et je découvre avec joie certaines Seedloveuses, toutes remotivées et achetant même des hydrangeas. Je me dis heureusement pour les pépiniéristes qu'on a la mémoire courte. On est découragés quand la Nature est ingrate mais deux saisons plus tard, on repart déjà sur de nouveaux projets, de nouvelles plantations.

    On ne peut nier qu'un réchauffement climatique s'opère partout même si Trump affirme le contraire. On doit quand même en tenir compte. Je vous dispenserai de leçon de morale sur l'importance de préserver nos nappes phréatiques (même si les agriculteurs et les grosses entreprises eux, ne se gênent pas). Rien que le prix en perpétuelle augmentation finira par vous freiner.

    Le choix des plantes est aussi un bon moyen de limiter les arrosages. En effet, certains végétaux tolèrent bien mieux le manque d'arrosage que d'autres. Observez en plein été, les plantes qui se développent correctement dans votre région et vous aurez une idée des plus résistantes. Pensez aux graminées que l'on plante de plus en plus dans nos cités balnéaires. Le choix est très vaste (souvenez-vous de ma visite chez Tinneke).

    On pourrait privilégier certaines plantes du Sud, peu consommatrices en eau mais le problème, ce sont nos hivers qui restent froids et humides, pas bons pour celles-ci.

    Un bon paillage est également une solution pour limiter l'évaporation en eau mais encore faut-il en trouver un qui vous plaise au point de vue esthétique.

    Personnellement, aucun ne me satisfait visuellement, alors, j'ai choisi de planter serré. Les vivaces recouvrent très vite toute la terre qui ne reste pas nue très longtemps au printemps.

     

    Parmi  les publications parues en 2017, livres et magazines, on a abordé le sujet en long et en large :

     

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    De bons articles aussi, sur le blog de Promesse de fleurs. Cliquez sur les images respectives pour les relire.

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 25 Mars 2018 à 06:32

    je suis encore à me poser plein de questions.... le résultat et le bilan je vais le faire ce mois d'avril car toutes les vivaces ne sont pas encore toutes sorties

    j'aime les hydrangeas !! cela est un faite... cela a bien souffert malheureusement !!! mais j'espère sauver les miens dans l'ensemble !!

    je lis beaucoup en ce moment sur les vivaces pour moins d'arrosage mais rien ne me satisfait vraiment !!

    2
    Lulu phacelie
    Dimanche 25 Mars 2018 à 06:57
    Hello
    Si je fais un petit bilan de l année, je constate que les hydrangea ont peu souffert (d accord la plus part était la avant notre arrivée, ils doivent bien avoir 50 ans...),a part un de ceux que J ai ramené de notre ancien jardin. Pour le reste tout repart bien, malgré des arrosages parcimonie sur des plantes installées au printemps. A la réflexion C est vrai que J ai surtout planté côté sud et que J ai tenu compte de cette contrainte de façon inconsciente. On verra ce que donneront les nouvelles plantations de printemps. C est vrai aussi que J installe peu d annuelles....
    Les plantations faites au lycée vec les élèves se portent plutôt bien, pas de pertes, sauf une erreur de désherbage des élèves.
    Je continue à installer des vivaces, mais en tenant compte des leurs exigences et comme toi en plantant serré..
    Binne journee
    3
    Dimanche 25 Mars 2018 à 07:58
    Laurence

    Depuis 15 ans que je suis ici, j'ai remarqué que cela fait +/- 10 ans que nous n'avons plus une année dite "normale", et je suis persuadée que nous ne sommes qu'au début de ces phénomènes extrêmes. Soit il fait trop sec, soit mon terrain est trop humide à en être parfois inondé, soit le gel tardif fait des dégâts, soit le soleil tape trop fort et grille les feuillages...
    Je sais que je ne peux plus acheter des plantes trop fragiles à l'humidité couplée au froid de l'hiver.
    Pour le reste, je ne me pose plus de questions : ce qui est déjà planté résistera ou pas, il faut faire avec car je me vois mal commencer à arroser tout le jardin, c'est impossible. Les seuls qui ont droit à un peu d'eau de temps en temps sont les Hydrangeas quand ils sont tout flagada parce qu'ils ont soif.
    Bref, je commence à devenir fataliste pour les résultats obtenus au jardin. Il y a plus grave, hein ! La nature est de toutes façons plus forte que nous... 
    Bon dimanche, Isa ! Je retourne à mes corrections de CEB arf

    4
    Nathalie
    Dimanche 25 Mars 2018 à 08:34

    L'été dernier j'avais pris l'habitude de me lever trèèès tôt pour aller arroser à la fraîcheur. Paillage partout, bien sûr, les tontes de gazon ne sont pas si moches une fois sèches. Et puis je continue à planter arbres et arbustes dans mon grand jardin pour avoir le maximum d'ombrage en été. Didier Villery dans son livre confirme tes dires: planter serré a bien des avantages, et je constate au potager que des plants imbriqués (et variés) souffrent moins du manque d'eau. Comme Laurence, je pense qu'il va falloir nous adapter!

    5
    Dimanche 25 Mars 2018 à 09:14
    Sylvaine

    En Ile de France, nous n'avons pas vraiment eu des problèmes de sécheresse, nous sommes une des rares régions de France, avec la Normandie, où il a plu.

    Que sera cette année ? On ne peut pas savoir à l'avance. L'hiver a été archi humide et a bien rempli les nappes phréatiques, hydraté les terres.

    C'est plutôt la neige et le gel tardif qui a fait des dégats sur une végétation en avance.

    Bisous et bon dimanche

    6
    Rozancienne@gmail.co
    Dimanche 25 Mars 2018 à 10:13
    Je ne change rien cette année. J'ai acheté de nouveaux rosiers et de nouvelles vivaces..... Par Co très, je n'installe rai pas des plantes d'autres régions qui à mon avis sont plus belles "chez elles".... Mais c'est peut-être là une réaction de vieille femme bornée !
    7
    Bridget
    Dimanche 25 Mars 2018 à 10:48
    Ici en Haute savoie nous avons eu en 2017 un printemps sec il est vri, je n'arrosais (grâce à ma cuve de récupération d'eau de pluie !) que sous la serre et les semis au potager et les qlq rares plantations faites. Puis l'été a été moins sec. De toute façon ici les hivers sont TRES froids,TRES humides, TRES enneigés !!!! alors pas question de planter des résistantes à la sécheresse ! je n'y pense même pas ! par contre beaucoup d'arbustes a fleurs, des rosiers, des vivaces en quantité ... j'arrive à me faire plaisir !
    8
    Isabelle
    Dimanche 25 Mars 2018 à 11:45

    Bonjour, à la fin de la saison dernière, je me suis jurée que je serai plus raisonnable et que je n'achèterai plus autant de plantes. Mais ça, c'était au moment où le jardin commençait à s'endormir et la jardinière à hiberner. Dès que les beaux jours sont arrivés, la même fièvre compulsive m'a reprise. Finalement, je me dis que le jardinage est une leçon d'humilité. Ce n'est pas nous qui décidons des conditions dans lesquelles nous jardinons. Le plus souvent, le jardin nous rend au centuple que nous lui donnons, mais parfois il nous rappelle à l'ordre et à la modestie. 

    9
    Marie
    Dimanche 25 Mars 2018 à 13:24

    Bjr, comme chez tout le monde mon jardin à souffert l'été dernier, j'ai perdu mes  hydrangéas le gel puis la sécheresse en ont eu raison , je constate que cette année rien ne pousse pas un petit bourgeon, je vais les remplacer par des rosiers, et j'ai décide de laisser faire la nature, ne garder que les résistantes, mes massifs sont nord est,  et donc pas trop au soleil par contre au sud j'ai une rocaille et là les plantes qui aiment la secheresse sont très heureuses. L'an passé j'ai plutôt privilégié l'arrosage du potager et le paillage (même pas très beau mais tellement utile). bonne journée

    10
    Dimanche 25 Mars 2018 à 13:32

    Moi qui ai une terre ultra drainée je n'ai de toute façon pas le choix, je dois me passer des plantes amatrices de terre fraiche.  Donc pas d'hydrangea...  j'avais tenter une sanguisorba mais elle n'a pas tenu le choc. Les Thalictrum ça passe à l'ombre complète, mais ils leur arrivent d'avoir les fleurs séchées ! Mon Eupatorium Chocolate qui a 6 ans mesure... 40cm he  Il y a aussi des géraniums que j'ai perdu car s'ils aiment le soleil certains ont besoin d'une terre fraiche...

    Bon ça veut aussi dire que je peux avoir les plantes du sud !  J'ai misé l'année dernière sur des lavandes, des sauges arbustives, le sphaeralcea...  J'ai opté pour les graminées il y a quelques années déjà, à part le mulhembergia toutes se plaisent chez moi. Un peu trop parfois quand je vois la taille de mes Pennisetum orientale he Je vais continuer ma collection de plantes chameaux surtout sur mes massifs le long des murs exposés plein sud.  Quant aux rosiers, quand ils sont bien installés ils tiennent bien le choc.

    Niveau arrosage, rien sur la pelouse, il faudrait des hectolitres pour arriver à la garder verte...  De toute façon on est en restriction de mai à septembre donc il faut prendre son mal en patience et accepter un pelouse couleur foin.  J'arrose toujours tardivement à la tombée de la nuit. Les pots en priorités bien sûr, et les plus jeunes, ainsi que le bassin. 

    Quant au réchauffement de la planète... ce n'est pas forcément en été que je le vois... mais en hiver aussi : de la neige en Charente Maritime, une vrai tempête, qui tient, le tout un 19 mars... c'est du jamais vu.  Déjà celle du 28 février était tardive... mais là...  Ce qui pause un nouveau problème : la rusticité très limité de certaine de mes plantes.

    Bon dimanche

    Lydie

    11
    Carole Tahar
    Dimanche 25 Mars 2018 à 15:04

    Bonjour Isabelle! Et là...là....je ris, je ris...pas du tout! Depuis environ 4 ou 5 ans , prenant conscience que le jardin souffre, que les expos qui allaient avant deviennent des fours, que l'ombre ne rafraichit plus assez, et que les étiquettes qui précisent avec "sérieux", soleil-mi-ombre-ombre-légère....n'ont jamais testé la mi-ombre des printemps-étés secs , et automne radins en eau! Donc, comme beaucoup sans doute, je tente de ne mettre que des estivales-chameaux, et de planter serré pour que chaque plante serve à l'autre!!! Et bien, tu me crois si tu veux Isabelle, je n'ai jamais autant arrosé que depuis que je tente un jardin sec! Et ma note d'eau principalement l'année passée en est la preuve car en fait, sauf dame lavande qui à elle toute seule adore son soleil, et quelque arbustes, il faut bien arroser au début, pour la reprise! Sauf que par derrière, soit c'est  printemps sec et été cuisant, et si tu décides de  planter en automne, ce dernier se moque...automne sec! Alors ne riant plus du tout de cette farce climatique, je veux bien des conseils avisés!

    Bises,

    Carole.

    12
    Dimanche 25 Mars 2018 à 15:13

    je pensais que c'était une question uniquement réservée à nous, jardiniers du sud de la Loire.... visiblement pas ? donc pour répondre à ta question, j'ai effectué ma conversion après l'été 2015 où j'avais trop galéré à maintenir sous perfusion des plantes qui ont fini pas mourir de toute manière : j'ai donc regroiué en un seul endroit celles qui ont besoin d'arrosage  ( à proximité du point d'eau) et désormais quand je plante c'est obligatoirement des plantes chameau ... c'est ainsi que j'ai conçu mon jardin de pierres ... avec un paillis minéral qui maintient mieux la fraicheur que de l'organique et qui a le mérite d'éponger en hiver les surplus d'eau ... j'ai donc du changer mes gouts en matière de végétaux car évidemment je préférais ce qui demande un sol profond et frais... En ce qui vous concerne, vous les jardiniers du nord, je trouve cela beaucoup plus inquiétant car vous avez tout de même construit vos jardins avec des végétaux qui risquent à terme de pas mal souffrir puisque le déficit d'eau vous concerne tout autant que nous ( j'ai été très surprise en allant cet automne en foret noire d'apprendre qu'ils avaient cruellement manqué d'eau cet été !) donc il va nécessairement falloir s'adapter, d'autant plus que l'eau va devenir une denrée plus que rare.

    13
    Dominique
    Dimanche 25 Mars 2018 à 15:23

    bonjour Isabelle 

    Je ne change rien à mes plantations qui sont anciennes pour la plupart et qui n'ont pas vraiment souffert .

    Mes hydrangénas ont résisté aussi ,je pense que ma terre garde l'humidité assez longtemps en profondeur.

    J'arrose en priorité les plantes en bac et en pot qui sont nombreuses et les nouvelles plantations  avec de l’eau de pluie récupérée dans une citerne enterrée  .

    Au printemps dernier j'ai quand même sorti le tuyau d' arrosage pour inonder les rosiers qui sans cela auraient eu du mal à fleurir je pense, puisque même l'hiver avait été sec,ce qui est très rare dans notre région.C’est d'ailleurs pour cela que je ne veux pas trop de plantes méridionales.

    je plante aussi très serré parce que je n'ai pas énormément de place et c'est vrai que comme le dit Didier Willery ,les plantes s'entraident ..

    La pelouse n'a jamais été une priorité pour moi ,elle repousse de toute façon et je n'arrose jamais .

    Je pense qu'on devra faire face  un dérèglement climatique plutôt qu' à un réchauffement et il y a plus grave que le jardinage quand même .

    En juin 2016 on a eu des trombes d'eau pendant des jours ,des régions inondées ...

    Quant à comparer notre dernier été avec celui de 1976 dont je me souviens très bien  ,c' est très exagéré ...

    On est aussi dans un climat dit tempéré ,ce-qui veut dire aussi que le saisons ne se ressemblent pas forcément d'une année sur l'autre  .

    Il faut je pense relativiser tout cela et observer avant de tout changer puisqu'on ne peut lire l' avenir .

    Bon dimanche Isabelle

    14
    capucine
    Dimanche 25 Mars 2018 à 16:07

    Bonjour Isabelle et autres jardinières,

    Juste quelques mots pour vous faire part de mon expérience de jardinière de mon jardin du sud-ouest de la France aux étés caniculaires et au terrain trainé et très sec .

    J'ai planté des agapanthes, verveines de Buenos Aires, gauras qui résistent à la sècheresse mais qui cet hiver n'ont pas résisté au gel. Pas de graminées chez moi;j'y suis allergique.

    En revanche, toutes les plantes de bruyère supportent bien la canicule et ne nécessitent pas beaucoup d'arrosages (au contraire des rosiers) peut-être parce que mon terrain est très acide et que lors de la plantation en automne je fais un trou et j'y verse un arrosoir d'eau avant de planter. J'ai remarqué que grâce à cela ,les plantes souffrent moins. Je paille (je teste: feuilles mortes, tontes de gazon,journal,carton)et je plante aussi serré avec beaucoup de couvre-sols. J'ai investi dans une cuve récupérateur d'eau mais elle est vite vide et on n'a plus de gros orages l'été pour la remplir . Je teste aussi depuis l'année dernière des rétenteurs d'eau (Promesse de fleurs) car cette technique est utilisée par les espaces verts d'une ville près de chez moi:pour le moment bons résultats sur les arbustes plantés l'annéee dernière au printemps

    Je suis dubitative sur l'action bénéfique des arbres:certes ils font de l'ombre mais eux-aussi ont besoin d'eau surtout si comme moi vous avez aussi des chênes, charmes.D'ailleurs, j'en ai fait abattre et les plantes autour se portent mieux.

    Les aléas climatiques ont ceci de bien qu'ils nous permettent de modifier notre comportement et comme les plantes ne sont pas éternelles on peut changer notre environnement. Mon jardin actuel ne ressemble plus du tout à celui que j'avais il y a 30 ans.

    15
    Carole Tahar
    Dimanche 25 Mars 2018 à 17:45

    Re!!! Je rebondis sur ce que tu dis Capucine, agapanthes testées ici, (Franche Comté), difficiles à tenir en pot je trouve, et pleine terre veut dire les rentrer pour l'hiver. Verveines de Buenos Aires, oui, une merveille, pas de semis spontanés possible par contre à cause du froid et de l'humidité en hiver. Godet replanté il y a 3 jours. Des graminées, j'en ai beaucoup , je les multiplie en nombre,  et m'en sert comme un couvre-sol. Un très grand Pennisetum est à la traîne par contre cette année, il aurait du démarrer. La pelouse...enfin ce qui doit être une pelouse, n'est jamais arrosée, par principe, elle grille et revient! Les nombreux fusains résistent; je pensais que les vieux arbres avaient de la ressource, mon vieux lilas rit "jaune" et les saules, grands nettoyeurs des sols, se font tirer l'oreille! Généreux en feuilles avant, ils se mettent en réserve maintenant. Je vais regarder ce que tu appelles Rétenteurs d'eau de PDF. Je paille aussi, gazon et ...paille à lapins, beaucoup moins chère! Ma grande question est , que mettre aux pieds des rosiers  sans les perturber, ils n'aiment pas trop les petites graminées, enfin chez moi. Je fais le même constat, en 30 ans, (arrivés en 88), le jardin n'a plus les mêmes ressources.

    Bises,

    Carole.

      • Dimanche 25 Mars 2018 à 18:13

        Bonjour Carole,

        Pour mettre au pied des rosiers, tu as l'embarras du choix. J'en ai longuement parlé dans mon second livre. Phlox, géraniums, asters (les variétés plus récentes sont plus compactes), anthemis tinctoria, ... la liste est longue. Et pour les graminées, j'aime bien Melica ciliata. Semée l'an passé, je l'ai installée au début de l'automne à la roseraie et elle a déjà belle allure.

        Bonne fin de journée !

    16
    Emmanuelle
    Dimanche 25 Mars 2018 à 18:21

    Bonjour Isabelle .Ah que c'est compliqué un jardin .....mes hydrangeas n'ont vraiment pas été beaux l'année dernière et pourtant des arrosages  régulier mais le lendemain tout raplapla de nouveau sauf deux vraiment à l'ombre Je ne craque plus sur  des plantes qui ne sont pas  fait pour ma terre argileuse car c'est un échec ,je regarde plus dans le fond pour des plantes de ma région même si mes lavandes sont toujours au top ici ..Les plantes en pots là c'est une obligation pour les arrosages et oui la facture d'eau .....je n'ai pas de puits ,je crois que cette année les nappes sont un peu remise à niveau avec cette fin d'hiver pluvieuse là j'ai fait un trou pour mettre un buis qui était en pot et la terre en profondeur est bien humide .

    Je supprime plus facilement une plante qui ne veut rien savoir  et comme je veux simplifier le jardin car je n'arrive plus à suivre comme je le voudrais  je fais l'impasse sur des plantes  qui demande trop d'entretien .

    Belle soirée et semaine Isabelle .

    Bisous

    17
    Dimanche 25 Mars 2018 à 19:42

    J'ai le sentiment qu'il n'existe plus que deux saisons celle des pluies et celle de la sécheresse. Il nous faut donc des plantes résistantes aux deux conditions. Cet hiver et encore maintenant mon jardin était une rizière, l'été dernier il étouffait. Forcement les plantes qui apprécient l'humidité souffrent en été et celles qui aiment le sec sont mortes cet hiver. Je choisi donc de plus en plus des petits arbustes et les vivaces je les utilise comme "bouquet de fleur" sauf pour certaines increvables. Et d'ailleurs ces increvables je constate que ce sont celles qui existaient dans les vieux jardins, heuchère, euphorbe, oeillet, ibéris, bergenia, pensées, asters, plantes aromatiques... Faut il repenser nos jardins pour en faire des jardins de curé ou de grand mère. Pourquoi pas. Bisous

    18
    Dany
    Dimanche 25 Mars 2018 à 20:31

    Après avoir tout lu, je conclus que tout dépend de ta région et de ton sol.

    Comme dit Sylvaine, en région Parisienne, nous n'avons pas été très touchés; de plus , la terre , très argileuse chez moi, retient bien l'eau, (trop même) et quoique qu'à qq kms de chez Sylvaine, qui  a une terre très drainante , j'ai au moins 10 à 15 jours de retard de floraison par rapport à elle, je peux me permettre les hortensias que je n'arrose pas,( plein nord) et celui, le paniculata au soleil je le paille beaucoup et s'il a souffert les deux premières années , il s'en est très bien sorti cet été.

    Je ne suis pas une fana de l'arrosage, c'est pourquoi j'évite les potées qui ne se débrouillent pas toutes seules.

    19
    Evelyn N°64
    Lundi 26 Mars 2018 à 18:45

    Coucou Isabelle, voici encore un autre ouvrage fort intéressant et qui s'inspire de différents exemples pris dans la nature et dans des jardins (dont ceux de Piet Oudolf & Cie) apportant quelques pistes et réponses à ta question  :

    2015, J.REIF, Ch. KRESS et J. BECKER : "Laissez faire ! L'art de jardiner avec des plantes qui se ressèment toutes seules" chez ULMER

    Dedans j'aime notamment l'idée copiée de la nature en bord de mer en son chapitre "planifier un jardin par en dessous" :  pour créer des sentiers de gravier, il est conseillé de creuser des tranchées beaucoup plus profondes et plus larges (qu'on remplit de gravier). Le chemin ainsi aménagé est par conséquent beaucoup plus drainant que les bandes fleuries autour ; il sera donc moins apte à être colonisé et par conséquent bien plus facile d'entretien (bye bye les produits nocifs !)  C'est d'une évidence, mais il fallait y penser ! 

    Autres atouts de cet ouvrage : une liste de plantes "autonomes" pourvu qu'elles soient installées de la bonne façon et de très belles illustrations. Plein d'idées à piocher...

    Belle soirée et à bientôt,

     

    Evelyn

    20
    Seccotine
    Lundi 26 Mars 2018 à 21:49
    Bonsoir, je n ai pas eu de chance. J ai perdu pas mal de plantes installées l an dernier suite à
    l humidité de cet hiver (première année au jardin). Je pense aussi essayé de privilégier les espèces installées depuis longtemps dans nos jardins. J ai récupéré des graines de soucis et un geranium inconnu chez la grand-mère de mon conjoint, des oeillets chez ma soeur qui a un vieux jardin, des iris de ma grand-mère grâce à ma mère. Les échanges avec les voisins sont très sympa aussi (heuchere, pavot). Je paille aussi avec des écorces de bois (pas de pin). Je compte reinvestir dans un nepeta, gypsophile, erigeon.
    21
    Mardi 27 Mars 2018 à 22:21

    IL y aura dix ans en octobre, j'emménageais dans ce coin de Touraine où le climat est à la limite du continental. Mon jardin précédent était dans l'Oise et en observant ce qui poussait dans les jardins des autres, et les "mauvaises herbes" du cru, j'ai eu une première idée de ce qui pouvait pousser ou non. Les expériences des années suivantes qui ont amené sécheresse et hiver doux m'ont poussée à me demander si je ne devais pas m'orienter vers des plantes plus méridionales.J'ai attendu et bien fait. L'année suivante, la neige tombait et restait quinze jours dans les massifs car une période de gel a suivi. Conclusion, éviter les plus fragiles et chercher des plantes "toute météo" comme il en existe de "tout-terrain". Si je regrette parfois de ne pas accueillir telle ou telle beauté, je me console en me disant que je risque de la tuer, que j'y perdrais de l'argent qui m'aurait servi à faire entrer au jardin une plante qui s'y serait plu, et que si je cherche bien, je peux trouver une plante équivalente en taille, volume, couleur de fleurs et feuillages adaptée à mon sol et aux variations climatiques du lieu, nettement moins prévisibles.

    J'arrose le moins possible pour ne pas rendre les plantes dépendantes. Je n'ai personne pour arroser à ma place quand je ne suis pas là. Donc, peu de pots, peu d'annuelles, plantes chameaux, élevées à la dure. Forcément, les floraisons sont moins opulentes s'il ne pleut pas longtemps, mais j'ai peu de pertes à déplorer. Et une grande affection pour les couvre-sols ! D'autres part, je privilégie les semis naturels du jardin en me disant que si la plante a poussé là c'est qu'elle y est bien, et je l'intègre en faisant évoluer le massif dans lequel elle a élu domicile autour d'elle. Peu de paillages me satisfont d'autant que les merles nombreux ici, retournent tout.

    Je soigne la plantation et fait attention la première année, ensuite la plante doit trouver son rythme et sa vie. La plupart du temps cela se passe bien.

    Faute d'ombre (mes arbustes sont encore petits) et de sol acide, je ne plante pas d'hydrangeas en principe. J'ai toutefois une expérience en cours, à l'abri d'un rosier liane, j'ai planté un involucrata et un serrata. Ils ont subi le froid et le gel à plusieurs reprise cet hiver mais commencent à faire des feuilles. Quant aux fleurs, il est trop tôt pour savoir ce que cela donnera.

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