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Aujourd'hui, on va parler de nos "erreurs de jeunesse".
Qu'avez-vous planté dans votre jardin à vos débuts et que vous avez bien regretté ensuite ?
Quelles associations de couleurs monstrueuses avez vous osées et dont vous avez encore honte aujourd'hui ?
J'ai ressorti les albums photos et j'en ai scannées quelques-unes pour illustrer mes propos car pas de numérique à l'époque. Ce ne sont même pas des photos du jardin mais plutôt des photos da famille dans le jardin.
Sur la façade avant, on avait eu la bonne idée de faire grimper un lierre de plus panaché !...ingérable et moche !
2012
Contre le mur de façade, côté intérieur, on avait décidé de faire aussi grimper un lierre en espérant qu'il cache bien vite les affreuses briques. A droite, on a même planté un pin qui se trouvait ailleurs dans le jardin à notre arrivée.
Le point positif, c'est qu'à l'époque le crambé qui avait bien la place pour s'épanouir, fleurissait généreusement.
2012
Puis, le lierre a recouvert le mur et même la partie côté rue (voir ici).
Vous m'avez reconnue ? J'avais un rôle dans la famille Adams
Les massifs, vraiment pas terribles ! Le rosier surexposé sur la photo est Golden Wings. Je l'ai toujours mais en fond de mon massif jaune-pourpre.
2012
Du côté de la piscine et de ses abords, j'ai essayé plein de choses dont une haie de santolines que je détestais quand elles se mettaient à fleurir d'un jaune douteux et que je ne suis jamais parvenue à contenir en jolis petits buissons.
2012
A l'arrière, on avait même planté un miscanthus floridulus giganteus ! je ne vous raconte pas quand il a fallu le déterrer !
2012
Ce qui est devenu aujourd'hui le massif jaune-pourpre était jaune en partie avec une touche d'orange (hémérocalles) et même de rouge avec les crocosmias Lucifer.
2012
Il y avait même un pavot oriental on ne peut plus rouge qui cotoyait mon beau Jayne Austin qui lui est resté.
2012
Tout ça pour vous montrer qu'un jardin ne se construit pas en un an ou deux. Des erreurs, on en a fait en masse. Mais on s'est documentés avec des livres, des magazines, des émissions tv d'outre-Manche (pas d'internet encore) et on a déplacé des plantes, abandonné certaines au profit d'autres, en gardant sans cesse un oeil critique sur ce qu'on avait réalisé. Et aujourd'hui, après 20 ans, on est enfin satisfaits même si le jardin est toujours en mouvance. Je pense qu'on peut tous arriver à se créer son petit coin de paradis.
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Je parle de mon anniversaire...
Jeudi, ma très chére collègue et amie Bénédicte m'avait demandé de passer par sa classe.
Deux grands sacs m'attendaient avec des effluves divines !
Elle m'avait confectionné un bouquet avec les roses de son jardin que j'ai immédiatement reconnues : le beau Jacques Cartier repérable entre tous et le très parfumé Winchester Cathedral.
Dans l'autre sac se trouvait un petit ensemble superbement emballé avec plein de charmants objets qui ont immédiatement pris la direction de ma salle de bain.
Béné a vraiment bon goût. Vous ne trouvez pas ?
Je suis ensuite filée à la Poste récupérer le colis que le facteur n'avait pas voulu laisser en mon absence. Et là encore, je me dis que les amies me connaissent parfaitement bien et se décarcassent vraiment afin de me faire plaisir.
J'ai une chance inouïe de vous connaître, les filles !
Laetitia est la reine des envois de plantes.
Et elle aussi apporte beaucoup de soin à ses emballages. Vous ne les verrez pas tous car je n'ai pas résisté à les ouvrir en plein cours de néerlandais !
Mais comment savent-elles que j'aime les roses sous toutes leurs formes ???
Et puis, cette carte qui fait rêver !
Et enfin, en rentrant ma maman m'a dit que Madame Cécile m'avait apporté un gros bouquet de pivoines pendant mon absence ! Un peu plus tôt dans l'après-midi, jétais tombée en amour devant le petit bouquet sur son bureau. Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd comme on dit chez nous ! Je vous montrerai bientôt comment je les ai accompagnées.
Encore une très belle journée !
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Voilà. On en était restés ici lors de notre visite virtuelle d'hier.
Sous les parapluies, on retrouve Mme Samain, la propriétaire des lieux et notre guide pour l'après-midi et à sa droite, notre Mary poppins qui n'est autre que Nadia de Kermel, journaliste et auteure de plusieurs livres dont un très connu qui se trouve probablement dans votre bibliothèque : le Petit Larousse des roses.
Sur leur droite, un exemplaire exceptionnel du rosier moyesii Geranium.
On passe ensuite près d'une azalée viscosum au parfum envoûtant et aux fleurs très délicates. Si je ne devais en planter q'une seule, ce serait celle-là sans aucun doute.
J'ai ensuite été subjuguée par ce très beau rosier dont ni Mr ni Mme samain ne se rappelle le nom.
Pas que des roses non plus mais de très beaux cornus,
des clématites,
Au ras du sol, plusieurs exemplaires de ce rosier uilisé comme porte-greffes (je pense à laxa).
Et puis, on lève la tête pour découvrir un Gloire de Dijon immense converti en liane !
Un magnolia encore en fleurs (sieboldii) :
Sous la pluie, certaines roses sont encore plus belles.
R. Souvenir du Dr Jamain
Ce qui fut autrefois une piscine a été rebouché et recouvert entièrement de rosiers et de vivaces. Un jour chez moi aussi ?
Ce fut un réel plaisir de suivre et d'écouter le Docteur Samain car c'est une encyclopédie à lui seul et il sait partager ses passions.
Un rosier banksiae en Belgique ? mais oui, c'est possible !
Près de la maison, des mixed-borders qui devraient être à leur apogée quand les rosiers anglais daigneront bien fleurir.
On arrive ensuite dans une partie du jardin que j'aime beaucoup : le potager. Et Mme Samain nous indique un rosier qu'elle adore : Magenta.
Juste en face se trouve La Belle Sultane qui débute tout juste sa floraison.
Oui, Nadia, Meg est parfumée et bien rustique.
Et ses fleurs sont à tomber !
Juste en face, le rosier Cupid que je découvre aussi.
Un potager avec une bien belle collection de roses dont Reine des Violettes,
Charles de Mills,
l'inoubliable Gloire de Dijon (et dire que je m'en suis séparée !),
et la pétillante Zephirine Drouhin, présente à plusieurs endroits du jardin.
Pas de potager à l'anglaise sans plantes de grand-mère (ici les fameux oeillets de poète - dianthus barbatus).
On ressort du petit clos pour passer de nouveau devant des cornus fabuleux.
Des angéliques très décoratives.
Et des amsonias dont je suis heureuse d'avoir réussi le semis (issu de graine du SOL 2013 - merci Séverine)
Il est temps de rentrer car la drache a raison de nous mais je peux déjà vous assurer d'une suite car Mme Samain a promis de me rappeler d'ici une quizaine de jours vour aller admirer ses lianes en fleurs.
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Ce mercredi, j'ai emmené Nadia de Kermel au Jardin du Tournez-vous pour une visite privée, guidée et commentée par les propriétaires. Le temps était à l'orage, il pleuvait mais l'ambiance y était vraiment magique sous ces grands arbres.
Bien mieux qu'une fête d'anniversaire !
La qualité des photos n'est pas top. Tenir un parapluie, deux sacs et photographier en même temps n'est pas évident. La prochaine fois, je m'équipe d'un K-Way et d'une casquette pour la visière comme Fred, notre photographe pro. (car vous aurez l'occasion de retrouver un jour ces instants sur papier glacé)
Le premier rosier à avoir attiré notre regard fut Mrs Oackley Fisher d'une taille impressionnante.
Juste à côté se trouve le rosier Bourgogne qui porte à l'automne des fruits en forme de bouteille encore plus gros que ceux du moyesii Geranium.
Les lianes sur les arches n'étaient pas encore en fleurs et celui qui joue les stars dans ce coin est incontestablement Rose de Rescht.
Un rosier de la série Früling mais Mr Samain ne savait pas exactement lequel.
Le rosier Bridge of Sighs (merci à Daniel pour l'identification) avec l'herbe aux goutteux qui lui va à ravir.
En voyant leur Margareth Merril, je me suis dit que j'étais heureuse que le mien n'était finalement pas mort et repartait de la base. Un parfum discret mais divin !
Parfois, certains rosiers redevenus à l'état sauvage, sont tellement beaux qu'on les laisse au même titre que les autres.
Un rouge bien plus foncé que je ne pensais pour ce Crimson Glory.
Et très vif mais pourtant agréable à l'oeil chez le rosier de droite (Robusta).
A gauche, vous aurez reconnu l'opulent Constance Spry.
L'indésirable herbe aux goutteux (aegopodium podagraria) à laquelle on a renoncé de s'affronter s'associe merveilleusement bien aus dicentra spectabilis sous des arbres d'exception.
Et ce monstre, vous le reconnaissez ?
Il s'agit en effet de Nevada qui est planté en double exemplaire.
Merveilleux specimen de rubrifolia :
L'humidité du sol et la fraîcheur apportée par les arbres convienennt parfaitement au gunnera et aux primevères.
Les hostas sont ici aussi en pleine forme.
Les allées sont sinueuses et, novices dans ce jardin, on tente de se répérer par rapport à la demeure de charme.
La visite ne se termine pas là. J'ai encore plein de choses à vous faire découvrir.
A suivre demain matin...
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