Un arbre de petite taille pour lequel j'ai craqué quand, il y a longtemps, je feuilletais attentivement des ouvrages sur les jardins anglais. Il était souvent utilisé à une certaine époque.

J'aime surtout son feuillage argenté qui est un bon substitut pour l'olivier, pas vraiment adapté à notre climat (malgré des espoirs de résurrection, le mien a finalement rendu l'âme).

 

                         

 

 

Et je ne suis pas la seule à l'apprécier...

 

   

 

Lundi soir, j'ai fait une énorme erreur... ! J'arrosais car il faisait tellement chaud et sec que cela s'avérait indispensable et bien que j'essaie toujours de ne pas arroser le feuillage des rosiers, j'ai malencontreusement arrosé celui de mon Leander. Ce qui l'a rendu trop appétissant aux yeux de mes voisines qui se sont précipité pensant peut-être que j'avais besoin de leur aide pour tailler ! Au début, je n'ai pas réalisé, toute contente de la photographier près de mon Marguerite Hilling en fleurs... Puis, horreur !

 

                       

 

Pas besoin de prendre un air gêné. Ce qui est fait est fait... Ce ne sera toujours qu'un bouquet en moins...  

 

Je croyais avoir été claire ! Et puis, jeudi soir, je vois ma haie de rosiers bouger dans tous les sens !!! Elles s'en prenaient à Marguerite Hilling (croulant sous les fleurs), Ballerinetta (en boutons), Cuisse de Nymphe (en boutons) et même à Blanc Double de Coubert, pourtant assez épineux ! Il fallait faire quelque chose pour les faire partir : crier, taper des mains, menacer avec un balai, rien n'y faisait ! Puis, au jet d'eau... Elles partaient pour revenir aussi vite !!! On a alors mis un rouleau de bambou juste pour qu'elles ne dévorent pas les plus jeunes rosiers en attendant d'aller chercher quelque chose de plus dissuasif. Pendant des années, on a eu droit à des "vieilles" vaches, paisibles, sans problème et leur progéniture était bien élevée. Mais il y a quelques semaines, le fermier a complètement renouvelé son cheptel et je ne sais pas où ils les a trouvés celles-là mais elles sont téméraires et pique-assiette !

 

 

  

 

Comment protéger mes roses (mais aussi le reste car je crains pour l'ail - si elles tendent un peu le cou pour y goûter...) sans me priver de cette vue qui fait le charme de mon jardin ? On ne s'est pas creusé la tête longtemps... le châtaigner étant la solution idéale et adaptée au style du jardin.

 

   

 

 

 

 Les rosiers avaient revêtu leurs habits de lumière hier matin.

 

 

 

 

 

Sur ce poteau, association classique rosier-clématite. Hélas, le rosier Spirit of Freedom met du temps à prendre ses marques (c'est sa dernière chance sinon, à l'automne, il déménage). Par contre la clématite Gypsy Queen, elle, n'en finit plus de grimper et je suis obligée de la guider en attendant que le rosier lui serve de support.

 

   

 

Très prometteur en effet, ce dictamnus albus purpureus ! Les gluants me l'ont épargné cette année (ces dernières semaines de sécheresse les ont repoussés) et c'est tant mieux car je vais avoir les fruits (ou plutôt les fleurs) de ma patience (pour une touffe pareille, il faut compter une dizaine d'année).