Que ne ferait-on pas pour ces beautés ? Février-mars, c'est la période où je râle souvent d'avoir tant de rosiers à tailler... Mais après avoir lu l'article ci-dessous et réalisé ce que certains sont prêts à fournir comme efforts pour voir fleurir des roses dans leur jardin, je peux me considérer comme chanceuse de vivre sous un climat qui leur convient très bien. Et quand je pense aussi à tous ceux qui se sont plaint cette année que l'hiver était froid, long et gris, ils n'ont aucune idée de ce que représente l'hiver au Canada.

Je vous emmène au Nord-Ouest de l'Ontario et plus précisément à Dryden où un jardinier, amoureux des roses, ne se laisse pas décourager par les conditions de culture difficiles (En hiver les températures avoisinnent les -40°).

La plupart des habitants de Dryden cultivent des roses spécialement adaptées à leur climat rude et ce choix est assez restreint (on parle souvent des roses de la série Explorer). Mais notre jardinier cultive aussi les roses thé, avec succès depuis une quinzaine d'années comme ces Queen Elizabeth ci-dessous.


Sa technique ? A l'automne, il les taille très court, les déterre et les met au lit, comme il dit, en les enterrant sous une bonne couche de terre. La neige vient ensuite apporter ce qu'il appelle la couche d'isolation de Mère Nature. Au printemps, il inverse le processus.

 



Quand on pense que la dernière photo a été prise le 15 avril, on se dit que c'est beaucoup d'efforts pour un temps de floraison bien plus court que chez nous !

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