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Par IsabelleOlikier le 19 Novembre 2019 à 04:34
Cette année, pour les trois pots devant la maison de village, j'avais tenté des associations de couleurs moins classiques.
Tout d'abord, dans le petit pot :
un contraste fort entre le Sunpatiens compact 'Magenta' et
la Lysimaquia nummularia aureum.
La lysimaque a fini par forme une sorte de traîne à la manière d'une robe de mariée.
De l'autre côté, un Pennisetum alopecuroides s'y trouve depuis des années (et ce sera sa dernière car le pot est cassé).
Je l'ai aussi accompagné de cette fameuse lysimaque dorée, parfaite pour garnir le rebord d'un pot
(mais elle demande quand même une certaine fraîcheur, donc pas pour le plein soleil et la sécheresse).
Mais aussi d'une plante de bobonne que je n'aurais peut-être jamais tenté dans mon propre jardin
(à la Roseraie, tout est permis) :
des amaranthes crête de coq (Celosia cristata).
Elles sont restées belles très longtemps mais là aussi,
ce ne sont pas des plantes qui adorent la sécheresse
même si on peut lire qu'elles aiment la chaleur et le soleil.
Quand le Pennisetum s'est mis à fleurir, la potée en est devenue encore plus belle.
Au centre de ces deux potées, un olivier qui a aussi été planté il y a plusieurs années.
Ses racines remplissent bien le pot et donc,
il faut choisir des compagnes qui se contentent de peu.
J'ai tout d'abord pensé à un Helichrysum petiolare pour faire écho au feuillage argenté de l'olivier.
Ce feuillage argenté se détache bien sur celui des saules têtard.
A cet Helichrysum, j'ai ajouté un Aptenia cordifolia 'Variegata' que m'a offert Delphine (La Curiosité Fleurie).
C'est une plante que je n'aurais jamais pensé tester car en général, les feuillages panachés, c'est pas trop ma tasse de thé.
Mais celle-ci illumine vraiment une potée à elle toute seule.
Et j'ai découvert LA plante parfaite pour le plein soleil et la sécheresse.
On peut la qualifier de plante grasse et donc avec un feuillage très costaud et résistant.
Sa floraison est assez insignifiante mais on s'en fiche.
C'est certain que l'an prochain, je l'utilise à nouveau !
(je l'ai déterrée et placée hors gel pour l'hiver)
Autre belle découverte grâce à Delphine,
avec ce nouveau Bidens, dans un coloris cerise autre que le sempiternel jaune.
Celui-ci est très joyeux.
Comme pour tous les Bidens, il m'a offert des fleurs sans discontinuer pendant des mois.
(notons quand même qu'il a été bien nourri au 20-20-20)
Bidens 'Stoplight'
Vous aurez peut-être remarqué ce petit Setaria viridis 'Caramel' qui est venu tout seul et
que je n'ai pas eu le coeur à arracher...
9 commentaires -
Par IsabelleOlikier le 16 Novembre 2019 à 04:20
Cette année, dans les deux jardinières autour du gabion, j'avais choisi uniquement des plantes qui acceptent beaucoup de soleil.
Et heureusement ! Avec l'été qu'on a eu...
J'avais eu l'expérience de l'année précédente (voir ici) où elles avaient certes été très belles
mais au prix d'arrosages de fous (les briques, ça chauffe).
J'avais planté :
Plectranthus argentatus
Geranium de Madère Convolvus mauritanicus
le laurier rose de l'année précédente et...
un Anisodontea capensis que j'avais obtenu par semis.
(j'en proposerai des graines en février)
Malheureusement, cette année, j'ai mal anticipé l'envergure que certaines allaient prendre et
notamment cet Anisodontea qui a fini par cacher le laurier-rose !
Sinon, c'est une plante formidable qui devient très vite un bel arbuste.
Il fleurit non-stop durant des mois.
Que sont-elles devenues ?
Pour l'Anisodontea, j'ai écouté Agnès qui en a un en pleine terre et qui supporte nos hivers. Je risque.
Le Plectrantus, le laurier, le géranium vont passer l'hiver au sec et hors gel
pour être réutilisés autrement l'an prochain.
Le convolvus, je ne l'ai pas gardé faute de place mais il aurait pu aussi passer l'hiver dans les mêmes conditions que les trois ci-dessus.
L'an prochain, j'utiliserai de nouveau des plantes de grand soleil mais
je vais essayer de faire tout à fait autre chose en mieux.
9 commentaires -
Par IsabelleOlikier le 12 Novembre 2019 à 04:50
L'an passé, j'avais commencé fort avec si vous vous en souvenez encore, un mariage génial entre gauras et pennisetum rubrum (voir ici).
Pour cette année, j'ai eu envie de changer tout en gardant les gauras parfaites pour ces jardinières en plein soleil et
j'ai choisi des Verbena bonariensis.
Avec au pied, ces Monopsis 'Beautiful' que je cultivais pour la première fois.
Ce sont de jolies petites fleurs mais elles n'apportent rien de plus qu'un lobélia.
J'avais peur que les verveines ne soient beaucoup plus hautes que les gauras mais
non, elles se sont adaptées.
Et puis, on n'a jamais trop de plantes mellifères au jardin.
En pleine lumière, c'était très joli, très aérien.
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Par IsabelleOlikier le 8 Novembre 2019 à 04:50
Vous vous souvenez ? Le 20 septembre, Philippe Minot (Jardin Jardinier)
venait filmer à la Roseraie des petits films commandés par Promesse de Fleurs et
animés par Olivier Allard, blogueur connu sous le nom de Nature Lupine.
Le premier film est sorti et je me souviens encore le voir passer la main dans les Setaria viridis 'Caramel'...
Ou encore tenir précieusement le long zizi de l'Amaranthus caudatus 'Green Cascade'...
Cette amaranthe si bien accompagnée de Nicotiana 'Lime Green'
et du Zinnia 'Isabellina'.
Si vous n'avez pas encore vu le film,
le voici :
Il est vrai que le feuillage du Dahlia 'Twynings after Eight' offre un bel écrin pour ses compagnons.
Planté en plein soleil, il en est encore plus noir.
Quant à ses fleurs, elles se marient super bien avec les roses jaunes.
Et ce Zinnia.... hummm ! Parfait pour le coin jaune.
Il est vraiment très costaud car je l'avais d'abord planté ailleurs, le croyant plus crème.
Il a supporté la transplantation sans aucun soucis.
Dans le film, Olivier nous montre aussi le beau mariage entre le rosier 'Vanilla Twilight'
(en haut à droite, celui plus bas étant 'Eye Candy')
et le Leucanthemella serrotina, une belle vivace de fin d'été.
Je que j'apprécie le plus chez elle, c'est sa faculté à rester bien droite malgré sa hauteur.
Une super plante sur laquelle on peut compter chaque année.
(PS : elle préfère aussi le plein soleil)
14 commentaires -
Par IsabelleOlikier le 23 Octobre 2019 à 04:53
C'est parti pour le grand nettoyage d'automne à la Roseraie.
Les floraisons sont encore très belles mais c'est une question de timing.
La semaine prochaine, je suis en congé et je compte bien mettre à profit cette unique petite semaine (oui, en Belgique, on n'a droit qu'à une seule)
pour abattre un maximum de travaux que je n'ai pas le temps de faire en semaine quand je travaille dans mes 5 écoles.
La tendance écolo veut qu'on laisse les végétaux sur les massifs durant tout l'hiver pour toute la faune qui y habite et s'y nourrit.
Or, encore une fois, pour une question de timing, ce ne sera pas possible ici.
Le congé de carnaval en février (une seule semaine aussi) sera consacré à la taille de plus de 700 rosiers.
J'ai donc pris un peu d'avance vendredi passé en commençant par le jardin médiéval.
Exit les Cosmos sulfureus et les Calendula.
J'en ai profité pour enlevé les mauvaises herbes et aussi toutes ces pousses de Chelidoine.
Si on la laisse faire, celle-là, on n'a plus que ça !
Par contre, j'ai été heureuse de voir les Papaver atlanticum se ressemer :
Une fois toutes les parcelles nettoyées (je ne touche pas aux rosiers, ce sera pour février),
j'ai planté les deux nouvelles sauges achetées chez De Hessenhof
(Salvia officinalis 'Crispa' et Salvia officinalis 'Mittenwald')
ainsi que quelques giroflées pourpres, issues de semis, qui viendront égayer les aromatiques au printemps.
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