• Les abords de la piscine

    Quand nous avons acheté la maison, la piscine était déjà construite mais je dois dire que ce n'est pas ce qui nous a fait flasher sur cette fermette car elle était très mal mise en valeur.
    D'abord, impossible de s'y baigner car le vent qui s'engouffrait à cet endroit rendait l'eau glaciale. On a donc construit le mur de la terrasse, d'une part (voir article précédent) mais aussi par la suite un mur de pierre pour constituer un écrin.


    Les pierres, c'est joli mais pas toutes seules; alors, on leur a associé une vigne vierge (Parthenocissus Henryana)aux feuilles très découpées et qui produit des grappes de fruits (utiles pour les compositions florales). A l'automne, elle prend des couleurs splendides. Le côté négatif, c'est qu'ensuite, elle perd ses feuilles mais pas grave : à cette époque-là, la piscine n'est déjà plus d'actualité.

     

    Ce qui ne nous plaisait pas du tout, non plus, c'était ce carrelage blanc tout autour : pas harmonieux avec l'ensemble ni très pratique, voire dangereux car très glissant. On a préféré le bois, beaucoup plus intégré au reste de la maison. Ce n'est pas ce qu'il y a de plus pratique non plus, dans le sens où l'on n'a pas encore trouvé les moyens d'acheter un bois exotique plus résistant aux intempéries. C'est donc du pin, qu'il faut entretenir tous les ans et même remplacer après plusieurs années.



    Quand les enfants étaient petits, on a du se résoudre à placer un grillage tout autour car on ne le répétera jamais assez qu'une piscine ou un étang, c'est extrèmement dangereux avec de jeunes enfants. On étaient à peine emménagés dans notre nouvelle maison que Kyle tombait dedans, tout habillé de son petit bomber vert. Quand on y repense, c'était bien rigolo parce que Bruno n'était pas très loin mais je peux vous assurer que le grillage n'a plus tardé !
    Esthétiquement, on a été très contents quand les enfants ont grandi et qu'on a pu le supprimer.



    Contre le mur du voisin étaient plantés de grands lauriers cerise. Un écran de verdure, ok, mais pas du tout à mon goût car je l'ai déjà écrit : je n'aime pas ces haies monotones. Je voulais quelque chose de fleuri.


    On a d'abord planté une petite bordure de santolines avec des fleurs derrière mais les santolines m'ont vite déçue : si on les laisse fleurir, cette couleur jaune sur le feuillage argenté est plutôt moche, à mon avis. Et pour garder de belles petites boules, c'est comme pour les lavandes, il faut tailler court sinon elles deviennent vite dégingandées.



    Puis, dans mon délire de roses, j'ai planté Constance Spry, Windflower, Louise Odier, Pink Grootendorst, Blush Noisette et le grimpant Paul Transon. Le tout accompagné de géraniums vivaces aux pieds. Puis les géraniums trop lâches et s'étalant trop sur le bord ont finalement été remplacés par des euphorbes, plus compactes.
    Le rosier Paul Transon a été supprimé car trop envahissant et l'an passé, nous avons planté deux hibiscus. Ils sont encore petits et il faudra faire preuve de patience mais je crois qu'ils seront enfin LA solution pour cacher le mur disgracieux du voisin et pour apporter des fleurs à une période où l'on profite pleinement de la piscine.



    Beaucoup de roses près de la piscine, c'est de la folie car les pétales y tombent en nombre mais quand on aime...

       



    La piscine aura apporté beaucoup de moments de bonheur, surtout pour les enfants et leurs copains. Elle nous aura donné un goût de vacances pendant toutes ces années où on n'a pas pu partir. Le simple fait de se lever le matin et de voir ce bleu dans le jardin donne le moral pour toute la journée.

     

    Par ailleurs, il faut avouer que c'est quand même beaucoup d'entretien. Il faut passer l'épuisette pour enlever les feuilles et les pétales, passer l'aspirateur tous les deux jours, veiller à ce qu'il y ait du chlore en suffisance sinon elle verdirait très vite, entretenir régulièrement le système de filtrage...
    Début octobre, on la recouvre d'une bâche et on ne fait plus rien jusque mi-mai. Alors, on la vide complètement, on la désinfecte, nettoie à fond, donne une couche de peinture (en fait, il lui faudrait un liner mais faute de moyens, la peinture fait l'affaire pour un an) et puis, on la remplit de nouveau.

    Pour la chauffer : système D : une pompe aspire l'eau, la fait passer dans environ 100 m de tuyaux socarex noirs, dissimulés sur le côté de la pergola, puis sur le toit de l'atelier. Le soleil fait le reste pour élever la température de l'eau de plus ou moins 3 degrés. C'est pas beaucoup mais c'est surtout une solution économique.

       

    Enfin, voici la piscine aujourd'hui :




     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :