Il y a quelques jours, Baudouin m'envoie cette photo de dahlia pour identification et j'ai cru défaillir ! Quelle beauté !!! Wouah !

Je n'ai pas la science infuse et je ne prétends pas connaître tous les dahlias sur le marché.

Ce dont je suis sûre, c'est que c'est un Honka vu sa forme très découpée.

Reste à savoir lequel... Mais avec Google images, ça devient un jeu d'enfants.

Il suffit d'importer la photo et on se retrouve face à tout un choix d'images similaires.

Et c'est là que je tombe sur le lien de Promesse de Fleurs : Dahlia honka 'Fragile'.

Comment ai-je pu passer à côté en ayant pourtant feuilleté scrupuleusement, épluché

leur catalogue et en particulier les dahlias ???

Et soudain, j'ai compris... leurs images ne sont pas aussi belles (bon, elles ne sont pas moches non plus).

Moralité de l'histoire : si les pépiniéristes et vendeurs de plantes en ligne nous mettaient plus souvent des photos exceptionnelles,

nous aurions de sérieux problèmes financiers ! En tout cas, c'est vrai pour moi !

Combien de fois n'ai-je pas craqué pour une rose d'après une photo de Carolyn Parker ou Jocelyn Janon ?

Ce dimanche, j'allais un peu mieux mais pas encore au point de sortir au jardin et de reprendre mes travaux de taille. Alors, rien de mieux qu'un dimanche matin cocooning avec du jardinage non stop sur BBC2. Comme Gardeners' World ne reprend que vendredi prochain, ils en étaient encore à repasser de "vieux" programmes et dans celui-ci, un reportage très intéressant sur les Allium où Alan Titchmarsh utilise une technique chère aux anglais : insérer des plantes en pots dans les massifs. 
Ici, le point de départ, c'était de ne pas savoir exactement où planter ces beaux Allium en automne afin de réaliser les associations les plus judicieuses.
Il les a donc cultivés en pots (par groupes de 5) jusqu'à leur floraison où il a ainsi pu les insérer à un endroit parfait et au sein d'autres feuillages afin de masquer le leur qui commence parfois à montrer des signes de fatigue quand les fleurs sont à leur apogée.

C'est une technique que j'utilise souvent mais plutôt dans le but de combler les trous laissés par des plantes qui ont fini de fleurir. 

 Reportage sur les Allium à partir de 36:30

Claudine, petite nouvelle chez les Seedlovers a décidé de créer son blog.

Quelle bonne idée !

On y suivra l'évolution de ce jardin normand avec beaucoup d'intérêt.

Régulièrement sur Facebook, je lis des commentaires sur les émissions de jardinage à la TV. En France, de plus en plus de télespectateurs sont déçus par la tournure que prend "Silence, ça pousse" et ils se tournent alors vers notre "Jardin & Loisirs". Or ci, à croire qu'on n'est jamais content de ce qu'on a, beaucoup trouvent l'émission vieillotte et un peu dépassée. Personnellement, je n'en regarde plus qu'une seule et c'est "Gardeners' World".

Quel dommage pour ceux qui ne maîtrisent pas l'anglais ! Mais cependant, parfois les images parlent d'elles-mêmes et on peut en retirer beaucoup d'inspiration. En parlant d'images, en Angleterre la qualité est de très loin, meilleure que dans nos émissions.

Je ne regarde pratiquement plus la Tv sauf le dimanche matin où avec Bruno, on se réserve quelques heures cocooning devant la BBC et en ce moment où le jardin est au repos, ils passent des rediffusions de Gardeners World de 2015.

La semaine passée, un sujet m'a particulièrement plu et je voulais le partager avec vous.

Carol Klein aborde les associations de plantes avec un premier volet, tourné à Gravetye Manor, dans le jardin créé par William Robinson, célèbre auteur et jardinier.

Il est l'ancêtre du style naturel au jardin. Il voulait créer des jardins qui paraissent naturel avec un respect de la nature dans la biodiversité. (très en avance sur son temps !)

Pour ceux qui ont du mal avec la langue de Shakespeare, je vais résumer ce qui s'y dit d'important :

Planter d'une manière naturelle ne signifie pas laisser les plantes devenir sauvages. On les laisse s'épanouir pleinement mais cela requiert une gestion attentive.

Il faut que ça ait l'air d'un tableau, un peu comme si cela s'était fait tout seul.

Tom Coward jardinier en chef de Gravetye Manor travaille depuis 5 ans à la restauration de ce jardin dans l'esprit de W. Robinson.

Il cherche des plantes qui :

- ont un beau feuillage

- fleurissent longtemps

- ont une belle forme et c'est parfois, plus important que la couleur

- gardent une belle structure une fois en graines et séchées

Ce jardin n'est pas "overmanicured" (j'adore ce terme qu'on pourrait traduire par "tiré à quatre épingles"); on laisse même certaines plantes se ressemer comme les digitales.

Bref, c'est le style qui me correspond le plus et que j'ai essayé de reproduire dans mes 600 m². Je rêve de passer une nuit à Gravetye Manor en plein mois de juin. Mais il faudra que je gagne au Lotto ! (voir ici)

 Le reportage commence à 4:00

On peut retirer beaucoup d'idées d'un tel reportage et j'ai retenu entre autres :

planter des lupins près d'une glycine pour un effet stalactites-stalagmites :

Et que dire de cette combinaison géniale entre Nepeta 'Six Hill's Giant', Allium 'Purple Sensation',

Geranium psilostemon et Papaver ruprifragum ?

 Trois bonnes idées de cadeau pour Noël.

Il est encore temps d'aller les trouver dans toute bonne librairie. Ils sont aussi sur Amazon.

Ou encore, dédicacés en me contactant : olikier@hotmail.com

Prix : 19.90 chacun des deux premiers et 25.00 le dernier. (60.00 pour les trois et j'offre l'emballage cadeau).

Me contacter aussi pour les frais de port.