C'est très vrai Isa, certaines plantes ne correspondent pas aux dimensions indiquées, ou mettent du temps à s'installer. Je vais donc patienter encore un peu (deux ou trois ans) pour voir Blush Noisette prendre l'ampleur que j'attendais.

Tu ne mentionnes pas la terre si j'ai bien tout lu, car elle aussi est importante, et pour avoir une terre sableuse ici en Alsace je vois des différences considérables avec des plantes identiques au départ installées chez ma copine dans le Doubs, qui a une terre lourde. 

Ce qu'il est beau ce Pierre de Ronsard chez Laurence ♥  Gros bisous Isa, bon dimanche,

C'est souvent une question de terre et de nourrissage.. !

Les étiquettes donnent les tailles pour des conditions maximum mais dans nos jardins nous ne les avons pas toujours  et quelquefois plantons des variétés qui ne sont pas faites nos terrains.

Exemple : Je m'obstine à planter certaines vivaces de terre calcaire ou sablonneuse et je reçois ce que j'ai mérité, un échec...Enfin, j'ai longtemps fait cela, maintenant, je commence à créer des poches de terre adaptées à ces plantes et c'est mieux.

Pierre de Ronsard , après plusieurs essais, placé en plein soleil, protégé du vent du Nord est superbe !

MC

Et  voilà, tu résumes tout les mystères du jardinage : terre, exposition, sujet! Je sais que jamais - au grand jamais - je n'aurais de rosiers aussi somptueux que ceux que tu nous montres, ça n'existe pas sous mon climat! Mais, je me contente des mes guirlandes légères... et j'admire chez les autres! Longtemps, je me suis bercée dans l'idée d'avoir un jardin sous un ciel plus clément (comme j'en ai déjà eus), mais je sais maintenant qu'il est trop tard, et cela ne me peine plus! Chaque chose en son temps et je peux admirer sans envier...

Je prévois toujours une croissance moins rapide... Mais pour la petite histoire, j'ai un "genevrier de balcon" planté il y a 20 ans dans une ébauche de rocaille , qui trop heureux d'avoir les pieds en bonne terre ensoleillée fait maintenant 6 mètres environ! 

Bon dimanche!

un billet très intéressant qui me donne des explications..chez moi ce sont les gauras qui ont "explosé" alors qu'on les donne pour des vivaces de moyenne taille..bien sûr, ils écrasent toutes les autres plantes à leurs côtés, à déménager d'urgence! bon dimanche!

On aurait pu faire l'opération inverse avec Leander, Colette et quelques autres ! Je pense que ceux-là n'aime pas ma terre trop humide. Idem pour certaines vivaces qui ne se développent pas de la même manière d'un endroit à l'autre du jardin. 
C'est surtout la chaleur du mur que mon Pierre de Ronsard apprécie et l'air qui peut circuler à l'arrière. Pour ça, je peux dire merci aux Foucart, ce sont eux qui m'avaient donné ces conseils.
Entièrement d'accord avec toi pour Blush Noisette, c'est le champion de l'implantation lente. Par contre, quelques années plus tard, il se rattrape ! Donc, ma Régine, ta patience sera récompensée !
Bon dimanche, Isa et bonne taille !

Hé, oui,   un questionnement qui laisse perplexe,  car on ne sait jamais trop bien, avec les rosiers..   Quels sont les facteurs à prendre en compte ?

En dehors de l'exposition à la lumière, 

J'ajouterai que la nature du sol est fondamentale.  Je m'occupe du jardin de maman, et au fil des années, elle a vu des rosiers chez moi qu'elle m'a demandé de lui planter..   Avec les mêmes soins que chez moi,  et le même genre d'exposition..  ils restent petits et peu florifères chez elle,  par ce que la terre est terriblement ingrate..Plutôt acide, caillouteuse,   très drainante,  il faut du temps pour que les plantes développent des racines.  Sauf dans les endroits où elle a carrément commander de la terre issue de prairire...

Il y a aussi parmi les rosiers,  des plantes à problème, parce que la greffe ne s'est pas bien passée, ou parce qu'un mulot s'est attaqué plus spécifiquement aux racines d'un exemplaire..  Que peut-on exactement vérifier ?   Quoi qu'il en soit,  pour avoir eu des rosiers en plusieurs exemplaires,  j'ai noté que parfois,  l'un ou l'autre  se comportait difficilement, alors que le reste de la troupe, planté en même temps et avec les mêmes contextes, étaient magnifiques..

Il y a les expositions au froid.  Dans un même jardin,  il y a des coins protégés, et d'autres qui sont les plus froids..   Quand on a plusieurs exemplaires d'une même plante répartis dans ces différentes zones,  on peut facilement en déduire l'impact par simple observation.

Planter sous un arbre,  j'ai vu un Alberic Barbier demander plus de 4 ans,  pour prendre un peu de hauteur,  parce qu'il menait un combat avec le charme, Carpinus, au pied duquel il était planté,  une fois les racines bien implantées,  j'ai vu Alberic filer, filer  heureusement,  le charme en question "peut là contre", comme on le dit chez nous

Pas mal de rosiers ont du mal à se développer chez moi... argile et cailloux, j'ai déplacé Rahpsodie in blue récemment, ses racines m'ont fait de la peine !
Blush Noisette en revanche fait un beau buisson.
Pierre de Ronsard qui devenait intéressant, plein sud ouest est mort d'un coup :(
Jamais je n'aurais des rosiers prolifiques comme toi, il faut se résigner.
Les arbres aussi: à Paris il y avait un hêtre pourpre dans le jardin de mon immeuble, devenu un monstre en une vingtaine d'années. j'en ai planté un ici depuis 20 ans, il reste vraiment rikiki.
Il a gelé ce matin, mais il fait très beau, bon dimanche Isabelle

Les valeurs qui sont données par les pépiniéristes et les rosiéristes ne correspondent qu'à des moyennes. Tout se joue avec l'exposition, la nature du sol, la météo et les associations racinaires. Le label ADR est un bon critère lorsque l'on veut un rosier sans problème.  Dès que l'on entre dans l'univers de la collection, on a affaire à des formules 1 parfois susceptibles qu'il faut savoir gérer pour qu'ils donnent leur quintessence. Bon dimanche.

Bouh là là, la taille des plantes...chez moi, le cahier des charges n'est (presque) jamais respecté :)  Pour peu que la plante s'accommode de ma terre lourde et humide et, hop, elle dépasse les dimensions attendues. C'est particulièrement vrai pour les rosiers. Mon meilleur exemple est Yann Artus-Bertrand, un meilland, qui est donné pour un développement d'1 mètre et qui culmine au double, si ce n'est plus (certaines branches on décidé de partir à l'assaut du prunus). Et te souviens tu de la photo de mon fuchsia riccartonnii ? Il doit bien faire 3 mètres celui-là...Ici, on a parfois l'impression d'avoir croqué dans le gâteau qui fait rapetisser à côté de telles plantes ;)

Bises et bon dimanche

Lorsque j'ai commencé à planter tout zazimut je n'ai regardé ni la qualité du sol ni l'ensoleillement, je plantai là où il y avait un trou.

Donc je peux voir maintenant que j'ai dû déplacer des arbustes et rosiers soient qui prenaient trop de place (très rare) soit surtout qui dépérissaient là où elles étaient. Le soleil manque dans mon jardin mais j'ai tout de même des endroits où il y a davantage de soleil et à cet endroit là évidemment cela pousse mieux, c'est la place occupée par les asters mais aussi par certains rosiers. Il semble que beaucoup de rosiers acceptent d'être à la mi-ombre comme fée des neiges par exemple mais il est forcément moins florifère que s'il avait un peu plus de soleil.

J'ai aussi remarqué qu'il fallait du temps à mes plantes pour prendre leur place, certainement à cause de la terre. Je suis sur une terre de remblai dès passée la première couche, donc une fois que les plantes ont atteint cette couche, soit elles végètent soit elles prennent leur envol. Je nourri je nourri et mes massifs sont plus hauts que la pelouse.

Cette année pour certains rosiers ce sera leur troisième printemps, c'est le moment de vérité.

Les plantes dites à terre de bruyère poussent plutôt bien dans mon jardin car elles aiment l'ombre et la terre pauvre ne les gênent pas, donc je test à différents endroits du jardin les azalées, petits rhodo, camélia... Les vivaces type géranium et épimedium se plaisent vraiment bien. Les géraniums doivent d'ailleurs être contenus.

Donc lorsque j'achète une plante, je lis l'étiquette mais je revois ce qui est écrit à la baisse pour ce qui est des arbustes et des rosiers, pour les vivaces je fais bien attention à préférer celle qui apprécient l'ombre.

Bisous et bon dimanche

S'il y a bien une chose à laquelle je fais très rarement attention quand j'achète une plante ou un rosier, c'est la taille annoncée à l'âge adulte. Oh ! Je sais grosso modo si c'est une carpette, une moyenne ou une haute, mais rarement plus que ça. Il y a tellement de facteurs qui influencent la hauteur et le développement. Et si le rosier devient trop haut, je le taille plus sévèrement. Si c'est une vivace qui est mal placée, je déplace. Par contre pour les arbustes ou les arbres (j'en ai tout de même quelques uns dans mon mouchoir de poche) , là oui, je regarde la taille ! Côté rosier, le champion de la rapidité de croissance, c'est Adélaïde d'Orléans mais j'avais été prévenue  et il a la place qu'il lui faut ! Par contre j'avais lu que Treasure trove mettait du temps à pousser et à fleurir et là, ce n'est pas du tout l'impression qu'il me donne. Je crois que j'aurai des fleurs cette année. 

Bon dimanche ! Profite bien !

Bonjour,

Chez nous, les tailles indicatives sont très peu souvent respectées. Même les plantes prostrées se développent au-delà de ce qu'on pouvait imaginer. Les rosiers mettent entre deux et trois ans pour atteindre la taille indiquée mais une fois cette taille atteinte, eh bien, elle est vite dépassée. Il n'y a que Pierre de Ronsard qui a du mal, mais je plaide coupable, la terre dans laquelle il pousse n'est pas terrible.

Les sedums, geraniums et autre vivaces classiques se développent tellement qu'elles s'effondrent dès le milieu du printemps. Et le terrain drainé mais quand même riche plaît aux bulbes comme je l'ai rarement vu. Je divise donc très régulièrement, même les petites plantes.

Il me semble que les apports successifs de terre à blé n'y sont pas pour rien et ce, malgré de faibles arrosages en été. Que se passerait-il si on installait du goutte à goutte ? Je crois qu'on serait débordé !

Pour visiter régulièrement le jardin de Viviane, je constate que chez elle aussi, les proportions de nombre de plantes sont au-delà des étiquettes.

Bonne journée

Vaste sujet , et comme je viens de lire tout les commentaires et bien je m'aperçois que le lieu ,la terre sont quand même pour beaucoup de plante soit elle donne le meilleur où le pire .Je fait surtout attention lorsque je plante de bien lui apporter les éléments pour donner le maximun de chance au démarrage  .Malgré cela des déceptions .Je dois malgré tout faire avec ma terre argileuse et lourde et les rosiers je me rends compte qu'ils adorent      cela sauf le pierre de ronsard qui est parte sous d'autres cieux  3 fois je l'ai planter et 3 échecs .Par contre tout les arbustes persistant la un régal tout se plait ici.Pour les semis en pleines terres là je mets une couches de terreau universel et je plante mes graines .les autres ici de semis en godets la plupart du temps le petit pot de tourbe est planter directement en pleine terre .Pour les sédums je retiens qu'à la fêtes des mères je les pinces presque de moitié et j'ai de sacré plante bien touffus qui ne s'écartent pas.

bonne journée sous le soleil

Chez moi la palme d'or de la lenteur chez le rosier c'est Salet... il a atteint le mètre 20 donc bien en dessous de ce qu'il peut devenir, pour sa troisième année ! alors que Manureva a atteint sa taille adulte "présumée" dans sa première année !   Bon je manque de recul pour savoir si mes rosiers auront des tailles conformes ou pas. Les plus vieux vont attaquer leur 4 ème année !

après il faudrait connaitre les conditions de plantation qu'utilisent les créateurs pour pouvoir comparer la taille qu'ils indiquent avec celle qu'on peut espérer... du style pour sol sec compter 20% en moins, pour sol riche 20% en plus :p

Dans un sol très drainée comme le mien toutes les plantes de sol frais mettent du temps à grandir. Les Phlox (panniculata) ne dépassent jamais 80cm !  Par contre les Penstemon eux... ils forment des grosses touffes dès la deuxième année ! Le P alice hindley est noté pour faire 75cm par 50cm... au jardin il fait 1m en tout sens alors qu'il est rabbatu à 20cm en mars et qu'il est pincé en mai :p

Du coup j'attends avec impatience de voir comment mes Thalictrum vont se comporter, ils ne sont pas vraiment fait pour mon jardin mais je les chouchoute ! Pour sa deuxième année le T. Splendide a atteint le 1m75 promis donc suis contente.  Par contre j'ai suivi le conseil du pépiniériste je l'ai mis plein ombre ! Et je me souviens bien avoir lu que chez certains jardiniers belges vous mettez vos thalictrum plus au soleil sans quoi ils sont malingres !

Les Asters chez moi poussent bien mais n'atteignent jamais la taille prévue sauf les Dumosus toujours une question de terre très sèche surtout en septembre. ça raccourcie même la durée de floraison.

A contrario les Pennisetum  je peux doubler la taille indiquée :p

du coup maintenant en fonction des plantes que j'achète je regarde leur besoin si ça correspond parfaitement à mon jardin je sais qu'elles atteindront au minimum la taille indiquée sinon elles seront plus chétives, comme les Kalimeris par exemple.

Pour les arbustes... je ne sors jamais sans mon sécateur et tout ce qui dépasse je coupe :p  C'est moi le chef non mais ! 

Quant aux arbres on pourrait croire que je n'en ai pas... mais si... j'ai longuement réfléchi avant de choisir, la taille étant absolument déterminante...  je me vois mal planter un sequoia !  J'ai donc opté pour un Figuier et un Malus... mais là encore le sécateur sera de mise, car si j'en crois ce que je vois autour de chez moi ils vont bien pousser :) ici le Figuier est extrèmement courant, il se plait dans la terre et adore le climat.  Je peux donc être sûre que si je le laisse faire il dépassera sans mal les mensurations prévues !

Encore un article très intéressant :)

Bon dimanche

Lt=ydie

 

Bonjour Isabelle, vu la minuscule taille de mon petit coin de verdure et afin de lui conserver un minimum de cohérence et d'harmonie, je suis très vigilante à la taille théorique des plantes proposées chez les vendeurs.  C'est  le critère le plus important pour moi. Comme tout le monde j'ai régulièrement des surprises ; ainsi certaines plantes restes trop naines et d'autres prennent carrément  leurs aises. Je pense notamment à un dahlia de l'été dernier qui devait arriver à 80cm,  qui a grandi le double (contrairement au 2nd tubercule de la même variété) et a fichu en l'air l'équilibre esthétique précaire de mon "massif".  Je l'ai arraché prématurément...donc du vide (relatif bien sûr).  Bon dimanche.

En tout cas nous avons beaucoup de rosiers Kordes ADR, nous ne pouvons que constater une végétation vigoureuse, une excellente floribondité et une résistance aux maladies importante. Que pensez-vous  par exemple de Jasmina, Escimo, Laguna, Pastella ? Pour des gens comme nous qui ne sommes pas des spécialistes ce sont des rosiers particulièrement faciles à vivre. Bonne soirée.

Tout comme le tien, mon May Queen a , dès la première année, dépassé les 2 mètres de haut... Par contre, le Geoff Hamilton a à peine atteint 80 cm après plus de 2 ans....
Question fleurs, les Winchester Cathédral ont de loin dépassé mes espérances...
Bisous Isa

Dans nos contrées plutôt froides, il faut absolument donner le plein soleil , donc le sud à P de Ronsard, c'est un rosier qui aime la chaleur , comme certains rosiers, alors que d'autres en ont moins besoin . Heureusement pour nous!!
En général , la variété blanche d'une vivace est moins vigoureuse que l'espèce d'origine.
Après.... j'ai donné des plantes, sedums, geraniums etc...à des amis à bonne terre de potager, ils se sont plaints de leur énorme développement , alors que dans mon argile, ils restent bien sages!

J'envie ton Tapis Volant il a été déplacé il y a 1 an cet automne, il est la moitié du tien si seulement il voulait  enfin démarrer , maintenant il a le soleil toute la journée !!! Colette