• Quand nous avons acquis la maison, cette partie du jardin qui est visible depuis la salle à manger, ne se composait que d'une haie de thuyas qu'il a fallu déterrer (accrochés au pare-choc de la voiture !) car ils étaient trop grands (par rapport au jardin) et malades. De toute façon, je n'ai jamais trop aimé ce concept de "haie monotone".



    Une fois, les thuyas enlevés, le jardin paraissait beaucoup plus grand. Pour ce qui était du fond, il y avait un lierre qui commençait à le garnir et on a décidé d'en planter d'autres pour que le mur reste vert toute l'année et constitue un écrin de verdure pour un massif.
    A l'époque, nos moyens étaient très limités et nous essayions le plus possible de faire de la récup : nous avons planté ce pin qui se trouvait dans un autre coin du jardin. Première erreur : le pin sera éliminé quelques années plus tard quand on a réalisé que de grands conifères dans un petit jardin, ce n'était pas très judicieux et qu'en plus, c'était au détriment des plantes fleuries que j'affectionne.


    Pour ce qui est de la conception des massifs, je n'avais aucune expérience en la matière. Je me suis donc rendue à la bibliothèque où j'ai emprunté bon nombre de livres de jardinage. Le style anglais m'a très vite interpelée et nous avons commencé par planter un pyrus salicifolia au beau feuillage argenté.

     

    Seize ans séparent ces photos :

      


     



     

    Ensuite, Bruno eut l'idée de construire une "avancée" qui nous permettrait d'aller chercher notre courrier (presque) au sec mais c'était surtout l'occasion d'y faire grimper des rosiers.
    Au début nous avions choisi Albertine, New Dawn, Mme Alfred Carrière et Gloire de Dijon.
    Mme Alfred Carrière était agréable au début mais au fil des ans, il ne fleurissait plus qu'en hauteur même après une taille sévère. Cet automne, je l'ai donc remplacé par un rosier anglais, St Swithun, qui peut être conduit en grimpant de petite taille, ce qui convient mieux. Quant à Gloire de Dijon, il restait assez maigrichon et je l'ai aussi remplacé par Spirit of Freedom. Maintenant, un peu de patience pour qu'ils deviennent intéressants.
    Albertine, c'est la star du jardin fin mai pour une floraison abondante pendant 3 semaines.

     


     


     

    Cette avancée, c'est aussi l'occasion d'y accrocher quelques paniers suspendus :


    Il y a deux ans, on a ajouté encore un nouveau massif le long des voitures réduisant ainsi encore un peu la pelouse et

    avec l'idée de pouvoir admirer des fleurs de l'intérieur, par temps pluvieux.

     

      

    A cela, il faut aussi ajouter qu'on a planté, déplanté, changé des tas de plantes de place car il n'est pas toujours facile d'accorder la hauteur, la couleur, trouver la bonne exposition, la bonne terre (à cet endroit la terre est plutôt pauvre et légère tandis qu'à l'arrière, elle est beaucoup plus lourde et humide)... tout cela en tant que novices, sans les connaissances de base qu'ont les pros.

     


    2 commentaires
  • Quand nous avons acheté la maison en 93, la terrasse consistait en un bout de béton au sol et un mini mur censé nous abriter du vent.


    On avait bien des idées d'aménagement mais une évidence s'est vite imposée : il fallait élever le mur car le vent s'engouffrait dans ce couloir qui allait de la partie arrière du jardin jusqu'à l'entrée tout en traversant la piscine. Un mur donc pour abriter la terrasse et prendre ses repas dans les meilleures conditions, mais aussi pour qu'aller dans la piscine soit un plaisir.
    L'idée de la pergola a vite fait son chemin et on y a immédiatement planté une glycine et une vigne (du chasselas rose).



      

    Certains nous ont suggéré de couvrir cette pergola car en Belgique, le temps n'est pas toujours propice pour les repas en extérieur. Idée totalement rejetée car ma conception était de manger sous la glycine et pas sous des plaques en plastique ! Et tant pis, s'il y a des étés où l'on en profite moins.


    Restait ce mur qui m'ennuyait dans le sens où il nous privait d'une vue splendide sur les prairies et les champs jusqu'à l'horizon... Bruno a suggéré d'y inclure une fenêtre avec des volets que l'on pourrait fermer quand le vent gênerait : idée géniale ! La fenêtre fut décorée de pots d'herbes aromatiques.

      

    Dans le prolongement du mur, un BBQ bien rustique en pierres a été installé.



    La vigne vierge qui pousse de l'autre côté du mur vient mettre la touche finale à la déco d'inspiration provençale.


    Côté mobilier, la table a été réalisée par Bruno. L'hiver, elle reste sur place et est recouverte d'une bâche. Au printemps, un petit coup de ponçeuse et elle est magnifique.
    Les chaises ne pouvaient être que des chaises paillées même si ce n'est pas ce qu'il y a de plus pratique.
    Au sol, des pierres bleues en opus romain, récupérées à gauche et à droite.

     

    Cette année, sur la table, on a ajouté un petit olivier en pot de terre cuite car celui qui était planté en terre (pourtant depuis déjà qqs années) à côté de la terrasse n'a pas survécu à l'hiver passé.


    Un plectrantus décore à lui tout seul la colonne près de la porte.



    Accrochés aux poutres, quelques paniers suspendus viennent apporter de la couleur.

      

    Et puis, il y a aussi le hamac, acheté, il y a très longtemps à la bambouseraie d'Anduze. Il est attaché à deux des piliers en chêne de la pergola. C'est un endroit délicieux pour lire ou pour faire la sieste.

      

    Un autre coin pour le farniente, c'est ce banc qui est adossé au mur, recouvert d'un épais matelas, et entouré par deux jasmins au parfum puissant. 

         

     

    Bref, une vraie pièce supplémentaire où beaucoup de bons moments y ont été vécus.

     

       


    10 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique