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Par IsabelleOlikier le 29 Décembre 2016 à 04:26
Aujourd'hui, nous allons voir comment l'îlot face au banc, a évolué en 10 ans.
2006
Le terrain à côté a été vendu (sans qu'on soit prévenus de sa mise en vente).
De nouveaux voisins sont venus bâtir.
Inconvénient : pas sympas du tout au point de se retrouver devant le juge de paix.
Avantage : le jardin est encore plus abrité qu'avant et les plantes prospèrent bien.
2006
Le grand changement a été apporté par l'un de mes rosiers préférés : Princesse Violette.
2016
Il apprécie beaucoup d'être en plein soleil et bien aéré malgré la concurrence avec les autres plantes.
2016
Sa floraison est très généreuse et il est très remontant.
Vous ne le trouverez sur aucun site de vente. Pour espérer l'obtenir, il faut venir rendre visite
à Emile et Marie-Rose Foucart à Lesdain.
Plus on s'en éloigne et plus on se rapproche des roses jaunes du massif que je vous présenterai la fois prochaine.
La transition est apportée par des fleurs jaunes pâles et blanches.
Ci-dessous, ce sont les camomilles doubles (Parthenium 'Flore Pleno') qui assurent ce lien.
2016
2006
Prncesse Violette a bien changé l'aspect de ce massif un peu terne à l'époque.
Dû aussi à la qualité des photos que je qualifierais de médiocres, par rapport à aujourd'hui.
2016
2006
Les Lysimaquia barystachys, increvables et le Lythrum salicaire sont toujours bien présents.
Tous les deux sont terriblement rustiques et limite envahissante pour la lysimaque.
2006
Les pavots, surtout somnifères, vous réservent souvent des surprises.
Et à l'époque, les teintes de rouge n'étaient pas vraiment judicieuses à cet endroit.
Le Knautia est aussi une plante bien costaude.
Les petits pompons virevoltent au gré du vent et apportent beaucoup de naturel.
Les pavots rhoeas m'apportent eux, toujours beaucoup de satisfaction.
Leurs teintes sont rarement criardes. Au contraire !
Une sélection naturelle s'est faite chez des plantes moins rustiques sous notre climat.
2006
Ainsi Penstemon et Anchusa n'ont pas fait long feu.
Je privilégie maintenant certaines bisannuelles comme la sauge sclarée et la digitale,
et une belle vivace qu'est cette sanguisorbe ('Lilac Squirrel').
2006
Les Anthemis tinctoria 'Sauce Hollandaise' sont restés mais
le Geranium 'Patricia' a été déplacé.
2006
Evelyn, mon premier rosier anglais, est toujours à sa place et me ravit toujours autant.
2016
2006
A cet endroit, je continue de privilégier les pois de senteur bien sombres.
J'aime beaucoup mixer le très original Wiltshire Ripple à des unis, bien foncés comme Beaujolais.
2006
La graminée (Calamagrostis brachytrica) a fini par végéter et disparaître.
A retenir : les graminées n'aime pas être à l'étroit dans les massifs.
Le mariage du jaune frais et du blanc est toujours une réussite.
On retrouve ici les rosiers The Pilgrim et Francine Austin avec la camomille double.
21 commentaires -
Par IsabelleOlikier le 27 Décembre 2016 à 04:12
2006
Guislaine de Féligonde sur la droite avait déjà atteint sa taille adulte.
A gauche, j'avais choisi un rosier anglais, Charity.
Malheureusement il n'a pas tenu ses promesses. Les fleurs étaient belles, certes,
mais l'arbuste trop souvent malade. Il a fini par dépérir.
2006
Charity
2015
Colette l'a remplacé et c'était un excellent choix.
2007
L'année suivante, la canisse de bambou a été remplacée par une brande de bruyère, plus résistante aux intempéries.
Cette année, le vieux banc nous a lâchés et on a eu envie de quelque chose de plus rustique et
de plus confortable aussi, pour même servir de lit de jardin.
2016
Cela faisait longtemps qu'on cherchait un vieux miroir tout craquelé.
Bruno a assorti le cadre au banc.
On ne le voit pas mi-juin tellement Ghislaine est généreuse,
Mais quelques semaines plus tard, Ghislaine taillée,
on profite de la réflexion des pavots et autres fleurs qui composent l'îlot en face.
De vrais tableaux vivants.
Ce coin est en plein été, un endroit délicieux pour lire un bon livre
ou tout simplement admirer le jardin.
(je ne parle pas de sieste car le jardinier ne connaît pas ce mot-là)
16 commentaires -
Par IsabelleOlikier le 17 Décembre 2016 à 04:03
On en était restés là la dernière fois.
2006 2016
La prise de vue n'est pas tout à fait pareille mais on peut constater
que les rosiers qui bordent la prairie ont pris de l'ampleur.
2006
2006
2016
Le rosier Scepter'd Isle a continué de bien se développer.
2006
De deux chaises longues, on est passés à une seule.
C'est pas trop son truc à Bruno.
2006 2016
2016
Scepter'd Isle, un rosier d'exception ici !
Trio adorable pour les grandes romantiques :
Scepter'd Isle - Perdita - Felicia
Et un joli pourpre pour rehausser tout ça : Tuscany Superb.
2006
Il y a dix ans, on parlait déjà de petit bout de paradis.
2016
Le résultat est maintenant plus abouti.
Felicia - Tuscany Superb - The Alexandra Rose
Perdita et Felicia The Alexandra Rose
The Alexandra Rose et Hybride de Bourbon Cardinal de Richelieu et sa suite violine
Cardinal de Richelieu et Sourire d'Orchidée
Sister Elizabeth
2006
2016
La barrière en châtaigner accentue l'esprit campagne.
2006
Le Miscanthus et la petite mare ont disparu.
2006
A leur place, toujours plus de rosiers et de vivaces comme compagnes.
2016
Sister Elizabeth et Valeriane officinale
Robe Fleurie
2006
2016
Mes voisines ont maintenant des taches noires.
Et la ganivelle ne me protège pas des gourmandes au long cou.
2006 2016
Jacqueline du Pré a grandi. Pareil pour Reine des Violettes à sa gauche.
2016
2006
Marguerite Hilling est toujours aussi florifère.
2016
2006
Par contre, Pénélope m'a lâchée. Il a dégénéré un peu à la fois.
Je l'ai remplacé par un rosier de Warren (Glimpse).
2006 - Pénélope
2016
2006
2006
2016
Cuisse de Nymphe, lui, par contre est toujours aussi fringant.
Ballerinetta
Sweet Juliet - Mon autre valeur sûre (avec Scepter'd Isle)
2006
2006
Certaines plantes ont grandi, pris de l'ampleur.
D'autres se sont effacées.
Mais cette partie du jardin reste toujours aussi luxuriante.
Un bel écrin pour mes bains de soleil en été.
2016
29 commentaires -
Par IsabelleOlikier le 10 Décembre 2016 à 04:36
2006 2016
Le chemin qui mène à la terrasse est devenu toujours plus étroit, bordé de plantes qui vous frôlent au moindre passage.
2006
2016
Vue depuis ma salle à manger d'été comme je l'appelle.
Exit le palmier pour un ensemble plus exubérant tout en collant plus aux plantes en accord avec mon climat.
Pendant des années, j'étais persuadée que ce banc intégré au mur était ce qu'il y avait de mieux pour cet endroit,
jusqu'à ce que Bruno suggère, cette année, d'en faire un "studio photos", un nouvel habillage de mur.
2006 2016
2006
2016
Une idée géniale et tellement cosy !
Fin juillet, j'étais déjà pleinement satisfaite de ce nouvel aménagement.
Mais deux semaines plus tard, la touche finale rendait ce coin par-fait,
grâce à ce magnifique châssis offert par Emile et Marie-Rose.
Avec les petits rideaux Pimlico, l'endroit n'en est encore que plus cosy.
A l'époque, la façade exposée au sud abritait déjà une petite collection de cistes et
du jasmin officinale en pots, pour les grimpantes.
2006
Aujourd'hui, toujours des cistes mais aussi pas mal de sauges.
Des paniers suspendus aussi pour l'influence d'Outre-Manche.
Toute cette luxuriance n'est pas faite pour les maniaques mais
le charme qui s'en dégage vaut bien quelques concessions.
2006 2016
La porte de la chaufferie a été remplacée par une autre dans le style "écurie".
(du sur mesure réalisé par Bruno qui, j'en profite pour le signaler, n'est pas à louer )
J'ai un petit pincement au coeur en revoyant la glycine en pleine forme,
avec ses longues grappes mauves et terriblement odorantes, dégoulinant des poutres.
Elle a entre-temps attrapé un vilain champignon qui m'a obligée à la tailler sévèrement.
Je croise les doigts pour que tout se passe bien et que d'ici un an ou deux, elle ait retrouvé toute sa vigueur.
En attendant, la vigne vierge garnit les poutres de jolie manière aussi.
2006
Il y a 10 ans, quelques pots ornaient déjà la terrasse mais rien de significatif
en comparaison avec aujourd'hui.
L'helxine a aussi colonisé les joints entre les dalles et j'adore ça.
Pour les adeptes du karcher, c'est râté !
Passons maintenant au massif qui longe la terrasse.
Je n'aurais pas du attendre d'être noueuse pour le voir... mourir !
Ce sont les hivers froids et surtout humides qui en ont eu raison.
Mais Bruno lui a trouvé une seconde vie en le retournant et en le plantant un peu plus loin.
Ses racines devinrent les cheveux de Martha.
2006 2016
Les rosiers étaient déjà bien présents autour du pied de l'olivier.
2006
Ils ont continué à se développer pour devenir adultes.
Blush Noisette et Marinette
Geoff Hamilton
Wildeve
Marinette
Gertrude Jekyll
Des potées fleuries sont placées en bord de massif pour donner l'impression qu'il est plus grand encore.
Un endroit où il fait bon vivre aux beaux jours.
Imaginez la scène avec les gazouillis des nombreux oiseaux qui s'y plaisent aussi...
2006 2016
Le barbecue a été démonté (on en utilise maintenant, un "mobile" qu'on range dans la chaufferie)
et remplacé par un espace que j'ai octroyé à Bruno. Deux mètres carrés où il peut donner libre cours à ses envies de jungle.
N'empêche qu'on est sur la même longueur d'ondes pour ce qui est de l'opulence au jardin. (Et heureusement !)
Cet espace de vie pour les repas d'été, je l'ai voulu très intime, à l'abri des regards, dans un écrin végétal.
Je me souviens d'un membre de la famille qui nous trouvait très stupide de ne pas couvrir les poutres.
Mais nous, on savait ce qu'on voulait et où on allait :
cette belle lumière qui y filtre et qui nous réchauffe, c'est ... le paradis.
La prochaine fois, on franchira cette porte pour aller voir les changements opérés à l'arrière durant cette décennie.
27 commentaires -
Par IsabelleOlikier le 8 Décembre 2016 à 04:48
J'ai presque honte de vous montrer ça...
Si le jardin a bien évolué en une décennie, mes bouquets se sont aussi améliorés.
Ils avaient certes du charme mais manquaient souvent de structure, d'originalité.
L'impression que les fleurs ont été mises là, comme ça, sans trop réfléchir.
2006
J'estime avoir pris de l'expérience surtout et m'être pas mal améliorée,
même si je suis consciente d'avoir encore une belle marge de progression.
2016
18 commentaires
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